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  • Débutant Demandé le 17 mai 2021 dans Question de langue

    Paul,

    Que voulez-vous dire par « fourbir un voeu » ? Préparer soigneusement un voeu (à adresser a qqn) » ?

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  • Débutant Demandé le 17 mai 2021 dans Général

    Bonsoir Paul,

    Un des formats les plus utilisés est celui que vous employez dans vos exemples : italique + incise en romain.
    L’italique n’est pas obligatoire.

    Si Chambaron passe par là, il pourra vous en dire plus.

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  • Débutant Demandé le 17 mai 2021 dans Question de langue

     

    Bonsoir,

    – Les sens figurés et extensifs de FOURBIR, selon le TLFi
    La phrase de Bloy y est citée…
    Le soulignement est de mon fait.
    Le serveur ne fonctionnera peut-être pas. 

     

    « FOURBIR, verbe trans.

     Au fig.
     Fourbir ses armes. , S’armer, se préparer à la guerre«  (ROB., Lar. Lang. fr.). P. ext. Se préparer au mieux à affronter un danger, une épreuve (généralement morale). N’ai-je pas eu raison de faire auparavant [avant de me livrer corps et âme au drame en cinq actesfourbir mes armes par Esculape-Nacquart? (BALZAC, Lettres Étr., t. 2, 1850, p. 220). Elle [la Parisienne(…) trouvera dans deux magnifiques apparences : Greta Garbo et Marlène Dietrich, l’exemple d’un idéal qui consiste (…) à fourbir contre les hommes les armes du sex-appeal (COCTEAU, Portr.-souv., 1935, p. 123).
     Préparer avec soin (comme une arme). Fourbir un épigramme. La vie moderne n’exige pas d’autres armes que l’esprit et la bravoure, De Ryons a fourbi son esprit et sa bravoure; mais, à cette défiance continuelle, il a perdu l’habitude de s’abandonner (BOURGET, Nouv. Essais psychol., 1885, p. 61). Il en est [des hommesqui préparent leur crime, qui méditent leur trahison, qui fourbissent leur mensonge (SAINT-EXUP., Citad., 1944, p. 966).

    B. P. ext. [Le compl. désigne des objets domestiques, des surfaces polies] Nettoyer, faire briller en frottant vigoureusement. Fourbir une casserole, des couverts; fourbir qqc. avec de l’émeri, du grès pilé, du sable. Synon. astiquer, polir. Elle garde, comme reliques, une paire de souliers élégants pour la scène (…) elle les fourbit et les enferme comme des armes précieuses (COLETTE, Belles saisons, 1954, p. 102) :

    … j’ai vu les servantes en sabots blancs, en bonnets volants, en caracos d’indienne, qui fourbissaient les escaliers et frottaient les carreaux; par l’entrebâillement des portes, on aperçoit des acajous resplendissants (…) des cuivres qui brillent comme de l’or; c’est une monomanie de propreté, un vertige, une folie!
    DU CAMP, Hollande, 1859, p. 15.

     Emploi abs. Elle [Mélaniefourbissait, récurait, frottait du matin au soir (HUYSMANS, En mén., 1881, p. 104).
     P. plaisant. [Le compl. désigne une pers.] Nettoyer en frottant vigoureusement, en s’attachant avec minutie à rendre parfaitement propre. On me nettoyait hebdomadairement à la maison (…). On m’avait fourbi le samedi; le dimanche on me passait à la détrempe; ma mère me jetait des seaux d’eau (VALLÈS, J. Vingtras, Enf., 1879, p. 127). May enfonce son index (…) dans chaque narine (…) elle fourbit ses cavités avec la virtuosité d’un plongeur qui rince des flûtes de Champagne (COLETTE, Entrave, 1913, p. 56).
     P. métaph. ou au fig. Exécuter, façonner de manière brillante et avec un soin minutieux jusque dans les moindres détails; préparer avec soin. Synon. polir. Il faut au peuple un dieu par les prêtres fourbi (HUGO, Châtim., 1853, p. 354). Vous reverrai-je, mademoiselle?  Je l’espère, monsieur, répondit Clotilde, peu capable, en ce moment-là, (…) de fourbir un protocole (BLOY, Femme pauvre, 1897, p. 96). »

     

    – Dict. de l’Académie française, FOURBIR :
    « Fig.
     Fourbir ses arguments, se préparer à affronter un contradicteur. »

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  • Débutant Demandé le 17 mai 2021 dans Conjugaison

    Je suis d’accord avec vous. Si je répondais favorablement à votre demande de faire un voyage à X, je n’arriverais/parviendrais pas à le faire.

    Cette réponse a été acceptée par Vartol. le 17 mai 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Débutant Demandé le 17 mai 2021 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Après COMPRENDRE QUE…, le subjonctif est de règle quand « comprendre » signifie : « admettre que, être sensible au fait que, approuver que. »
    Ex. : Je comprends qu’il ne puisse pas s’absenter en ce moment. Nous comprenons que vous souhaitiez un emploi plus actif. M. N…  comprendra certainement que nous désirions le rencontrer le plus tôt possible.

    Cependant, l’indicatif est correct après COMPRENDRE QUE dans les conditions suivantes :
    – quand comprendre a le sens de « saisir, interpréter, compter que, avoir dans l’idée que » ;
    – quand comprendre est à un temps passé ;
    –  quand comprendre est suivi de bien.
    Ex. : J’ai bien compris que cette lettre ne doit (devait) pas être envoyée avant mardi.
    Nous avons bien compris que vous désirez prendre une participation dans cette affaire.
    Vous comprenez bien que nous ne pouvons pas accepter une telle demande.  »

    CELLARD,  Le subjonctif. Comment l’employer ? Quand l’employer ? Duculot.

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  • Débutant Demandé le 17 mai 2021 dans Général

    Bonjour, quand la barre oblique sert de séparateur dans une énumération, on n’utilise pas la majuscule, en principe :

    « Barre oblique

    La barre oblique a de multiples usages : elle peut marquer une division (1/10), elle peut figurer comme séparateur dans une énumération (carottes/navets/poireaux), elle peut marquer une opposition (consonne nasale/orale), elle peut aussi marquer un retour à la ligne, notamment dans la transcription d’un texte en vers. La barre oblique a d’autres usages dans des types de textes particuliers (voir notamment sa présence dans deux abréviations utilisées dans la formulation d’adresses : s/c (sous couvert de) et c/o (care of = aux bons soins de).

    1/10, 50 km/h
    carottes/navets/poireaux
    consonne nasale/orale
    Ah ! mon Dieu, je vous prie / Avant que de parler, prenez-moi ce mouchoir

    Quand la barre oblique sépare deux mots, pas d’espace ni avant ni après. Quand elle sépare des groupes de mots ou des mots composés, des espaces avant et après permettent une meilleure lisibilité. »

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  • Débutant Demandé le 17 mai 2021 dans Accords


    Bonjour,

    Oui, c’est la même règle, mais son application conduit à un résultat différent (si l’on considère que amours est fém. pluriel : voir ci-dessous).
    En effet, les amours font l’action exprimée par l’infinitif (naître) ==> Les amours que j’ai vues naître. 

    Rem. Amour au sens de « passion d’un sexe pour l’autre, passion charnelle » est ordinairement masculin au singulier et souvent féminin au pluriel (le pluriel pouvant être un synonyme emphatique du singulier). 

    Un trouve -pas rarement – le masc. pluriel.

    Ex. du masc. pluriel : « Vous avez beau me plaisanter sur mes amours passagers (StendhalCorresp., t. I, p. 64). »

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  • Débutant Demandé le 17 mai 2021 dans Accords

    Le PP s’accorde avec le collectif numéral ou avec  son complément selon que l’esprit est plus particulièrement frappé par l’un ou par l’autre. 

    Pour ma part, je suis très frappé par ce nombre très important, si important que l’auteur ne parvient même pas au dénombrement !
    Il faudrait le contexte ou la situation pour se prononcer en toute connaissance de cause… Toutefois,  jusqu’à plus ample informé éventuellement, j’écrirais : « Des centaines de départs sont relavées. »   Ce sont ces centaines qui frappent mon esprit et, qui plus est,  sur lesquelles, je suppose, l’auteur a voulu attirer l’attention du lecteur.

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  • Débutant Demandé le 16 mai 2021 dans Général

    Pas sûr qu’il… = Ce n’est pas sûr qu’il… Il n’est pas sûr qu’… Je ne suis pas sûr qu’… Etc.

    « Le passage au subjonctif se fait dès qu’apparaît l’idée d’une négation possible de la certitude.
    Il n’est pas certain que cette fabrication convienne à nos besoins.
    Je ne suis pas sûr qu’il faille s’engager dans cette voie.

    Toutefois, l’indicatif en modalité négative n’est pas incorrect.
    Nous ne sommes pas certains que cette fabrication conviendra (conviendrait) à nos besoins (sous-entendu : mais la décision paraît prise). » 

    CELLARD, Le subjonctif. Comment l’employer? Quand l’employer? Duculot.

    Dans votre phrase, j’emploierais de préférence le subj., car aucune décision n’est prise. Je parle de cette phrase : Pas sûr qu’il le fasse même si je le lui demande.

    Dans la phrase  Pas sûr qu’il  ferait ceci si je le lui demandais, le cond. est correct. 

     

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  • Débutant Demandé le 16 mai 2021 dans Général

    Bonjour Automne,

    C’est un rire nerveux de A qui : l’auteur désignerait un seul éclat de rire.

    C’est le rire de A qui : l’auteur désigne le rire de Gaby en général, sa façon de rire.
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