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  • Grand maître Demandé le 15 novembre 2017 dans Question de langue

    Bonjour Tarik.

    Si elle n’est pas employée comme figure de style, l’inversion du sujet et du verbe se fait dans une phrase interrogative ou dans une incise :
    Sera-t-il utile de venir vous rechercher demain ?
    – Venez me chercher demain, me demanda-t-elle.

    Mais dans une phrase déclarative, cette inversion peut correspondre à une figure de style :
    Sera-t-il utile de renouveler l’expérience, je ne le crois pas.

    On fera cette inversion également après certains adverbes et en particulier après peut-être : peut-être sera-t-il utile d’en reparler.

    Cette réponse a été acceptée par Tarik. le 15 novembre 2017 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 15 novembre 2017 dans Question de langue

    Bonjour Zully.

    Vous avez raison de dire que la gratitude s’exprime vis à vis d’une personne.

    Mais le CNRTL admet, par métonymie, de pouvoir ressentir ce sentiment envers des choses inanimées :  «  [P. méton. de l’objet] On porte légèrement la vie et on salue avec gratitude le printemps (Amiel, Journal,1866, p. 199). »

    La nature peut, d’un point de vue religieux, correspondre à l’Être créateur, autorisant ainsi l’emploi de « gratitude ».

    Mais personnellement je trouve ce terme non adapté pour remercier la nature.

    Cette réponse a été acceptée par Zully. le 15 novembre 2017 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 15 novembre 2017 dans Question de langue

    Bonjour Lauvau.

    Je vous propose dans ce cas d’utiliser la formule d’appel : « chères clientes, chers clients, »

    L’utilisation de « cher » indique une certaine familiarité.
    Si ce n’est pas ce que vous voulez, vous pouvez vous contenter de : « Mesdames, Messieurs,« 

    Cette réponse a été acceptée par Louvant. le 13 janvier 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 15 novembre 2017 dans Accords

    Bonjour Cyril17.

    Dans votre exemple, le pronom relatif qui a pour antécédent un nom (jeunes) qui est lui-même attribut du sujet (nous) de la proposition principale.

    Lorsque le verbe de la proposition principale est interrogatif ou négatif, l’accord se fait avec l’attribut : sommes-nous des jeunes qui prônent la liberté ?

    Dans les autres cas, l’accord est indécis  :
    – Nous sommes des jeunes qui prônent la liberté.
    – Nous sommes des jeunes qui prônons la liberté.

    Les deux sont admis.

    Personnellement je préfère entendre l’accord avec le sujet.

    Cette réponse a été acceptée par Cyril17. le 16 novembre 2017 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 15 novembre 2017 dans Accords

    Bonjour Laurence.

    Quand possible suit un adjectif pluriel au superlatif, il peut s’accorder ou pas.

    « Le moins d’erreurs possibles » = le moins d’erreurs qui soient possibles.

    « Le moins d’erreurs possible » = le moins d’erreurs qu’il soit possible de faire.

    Le plus souvent, possible se rapporte au superlatif et reste invariable : le moins d’erreurs possible = le moins possible d’erreurs.

    Dans la phrase du philosophe Pangloss, dans le Candide de Voltaire : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles », possible se rapporte à « mondes ». Dans le cas contraire, Voltaire aurait pu écrire :  dans les meilleurs mondes possibles

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  • Grand maître Demandé le 14 novembre 2017 dans Accords

    Bonjour Christopher.

    « Faire la tête » est une locution verbale. Le sens de cette locution, bouder, ne correspond pas au sens de la somme des mots  de cette locution (qui ne veut rien dire mot à mot).

    Il me paraît donc important de comprendre que certaines locutions ne peuvent accepter de transformation syntaxique, au risque d’être incompréhensibles.

    Par exemple : faire le trottoir.
    Cette fille fait le trottoir tous les soirs
    .
    On ne peut pas dire : le trottoir a été fait par cette fille ou le trottoir que cette fille fait tous les soirs.

    La cohésion de la locution peut être plus ou moins forte.

    Mais si des modifications sont apportées, il me semble que les règles grammaticales doivent être appliquées.

    La peur qu’il a eue !

    Je pense comme vous que l’accord aurait dû être fait.

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  • Grand maître Demandé le 14 novembre 2017 dans Général

    Bonjour juju14.

    Je pense que l’on peut considérer que l’on s’adresse directement aux personnes nommées, puisque la phrase est prononcée à l’occasion d’un procès en présence des personnes citées.
    Aussi on ne doit pas utiliser d’abréviation et la majuscule s’impose :  « L’État contre Messieurs Durand et Arnaud, Mademoiselle Toldak et Madame Decart. »

    La majuscule peut aussi être utilisée par respect envers les personnes.

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  • Grand maître Demandé le 14 novembre 2017 dans Question de langue

    Bonjour evy974.

    Non effectivement, on exige quelque chose de quelqu’un.

    En revanche on peut imposer, ordonner quelque chose à quelqu’un.

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  • Grand maître Demandé le 13 novembre 2017 dans Question de langue

    Bonjour kaleidoscope.

    Je n’utiliserais pas « pour ».

    On dit « être la cible de« , ou « servir de cible à » ou encore « prendre pour cible de« .

    « Prendre quelqu’un pour cible » c’est désigner cette personne pour être l’objet d’une critique ou d’attaques. On ne dirait pas « prendre quelqu’un pour objet pour des agressions physiques ».

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  • Grand maître Demandé le 12 novembre 2017 dans Question de langue

    Bonjour Zully.

    Votre réflexion a dû été partagée par nombre de personnes qui, elles-mêmes déroutées, ont modifié la citation en remplaçant conjecture par conjoncture.

    Je vous livre le résultat de ma réflexion.

    Conjecture et conjoncture n’ont pas la même origine étymologie et ne peuvent donc pas avoir eu un sens approché, même au XVII° siècle.

    Une conjecture est une « Opinion fondée sur des probabilités ou des apparences« . (Le Robert)

    La Bruyère ne voulait-il pas dire que lorsque l’on émet une opinion, construction intellectuelle personnelle, supposition basée sur son vécu et ses convictions, celle-ci dévoile nos propres idées ou les dissimule totalement ? Ainsi, en donnant son avis, soit on se dévoile totalement, en toute confiance, soit on ment en dissimulant toute pensée personnelle.

    L’emploi de « circonstances » peut faire référence à son emploi vieilli de « détail ».

    J’attends l’avis des autres contributeurs à ce site.

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