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Bonjour,
Je suis de l’avis d’Imarcq* : les rotatives ne sont pas le lieu mais le moyen de l’impression, d’ailleurs, on peut dire :
Les presses rotatives permettent d’ / servent à imprimer les journaux.
Énoncé évidemment impossible avec un complément de lieu.
*Edit : je suis également de son avis – à condition de se placer du point de vue de la nouvelle grammaire – sur la fonction de ce complément : ce n’est pas un complément de phrase, mais bien un complément de verbe.
(On trouve cette phrase sur quelques sites pédagogiques qui l’analysent effectivement comme un CC de lieu, c’est l’emploi atypique** de la préposition sur pour indiquer un moyen qui entraine cette analyse à mon sens erronée.
**Cela dit, sur n’introduit pas uniquement des compléments de lieu : compter sur quelqu’un, parler sur un ton moralisateur, danser sur une musique endiablée, etc. exemples extraits de Usito.)
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Bonjour,
Le titre n’est pas fautif, puisque même quand les référents de on sont déterminés le non accord est régulier, et si l’accord est possible, il reste facultatif. Voici un extrait de Grevisse (peuvent et non doivent) :
Par ailleurs, quand bien même l’accord serait dans ce cas obligatoire, le on de ce titre pourrait jouer l’ambiguïté (tout comme il le fait par ailleurs pour entendre) et référer aussi bien aux deux protagonistes qu’à un on indéterminé : les êtres humains (cf. par exemple la citation d’Eluard : Les hommes sont faits pour s’entendre...).
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Bonjour,
La présence de deux éléments coordonnés imposent le pluriel* ; par ailleurs, le masculin est requis en vertu de la règle du masculin qui l’emporte sur le féminin :
Je reste ouverte à tous autres propositions et conseils.
Ca peut faire un peu bizarre à l’oreille, auquel cas, on mettra propositions à la fin si on estime que ça ne trahit pas trop ce que l’on souhaite dire :
Je reste ouverte à tous autres conseils et propositions.
(* Sinon, si le pluriel n’est pas incorrect, il est moins fréquent que le singulier : Je reste ouverte à toute autre proposition est plus fréquent que Je reste ouverte à toutes autres propositions.)
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Bonjour,
Ainsi que le rappelle très clairement le site du ccdmd de nombreux grammairiens soulignent la non automaticité de la concordance : il est des cas où il est possible de déroger à cette concordance quand le sémantisme l’autorise. Le cas canonique est celui de la vérité scientifique :
Je ne savais pas que la terre était* / est** ronde.
Ou encore :
Si tu ne me l’avais pas dit, je n’aurais jamais su / deviné que la terre était / est ronde.
Un autre cas pour lequel la non-concordance est possible, c’est quand le fait rapporté par la subordonnée est toujours d’actualité au moment de l’énonciation ; c’est le cas de la phrase objet de ce fil. Par conséquent les deux concordances (grammaticale et sémantique) sont possibles :
Si tu ne me l’avais pas dit, je n’aurais jamais deviné qu’il était / est militaire.
Boris Vian s’est autorisé la non-concordance grammaticale :
[…] sans le hasard que je vous ai expliqué, personne n’aurait jamais su qu‘il est blanc.
* concordance grammaticale
** non-concordance grammaticale ou concordance sémantique.- 1841 vues
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Bonjour Chengsi,
plombé par quelques critères me semble une formulation assez peu heureuse, en fait c’est même la phrase dans son entier qui me parait assez peu heureuse. Ce point mis à part, pour ce qui est de la nature de où, il est ici effectivement pronom relatif et a pour antécédent quelques critères. On utiliserait plus couramment pour lesquels :
La capitale bretonne est tout de même plombée par quelques critères, comme le nombre de jours d’ensoleillement, pour lesquels Marseille, Toulouse et Bordeaux brillent.
Le dictionnaire de l’Académie indique à propos de cet emploi de où :
Dans cet emploi, où, courant à l’époque classique, est ressenti aujourd’hui comme étant de moins bonne langue que les formes du relatif composé à quoi, auquel, duquel, par lequel, dans lequel, etc., que l’on utilisera de préférence.
Sinon, c’est peut-être aussi une coquille comme le suggère Imarcq : un oubli de là pour la locution adversative là où.
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Selon la 9e édition du dictionnaire de l’Académie réinventer = renouveler une chose en profondeur, lui donner une envergure nouvelle.
Renouveler existant à la forme pronominale, c’est assez naturellement que les usagers font de même avec réinventer.
On obtient donc se réinventer qui est un intensif de se renouveler.
Les dictionnaires qui ont toujours un temps de retard sur l’usage n’ont pas encore entériné cette forme, ça ne saurait à mon avis tarder. D’ailleurs Robert en ligne le fait indirectement en donnant plusieurs fois la forme pronominale dans les exemples qu’il propose à l’entrée réinventer :
Nous sommes allés à leur rencontre, pour savoir comment ils se réinventent en période de crise.
[…]
Mais avant de se réinventer, la créatrice sarthoise doit d’abord s’adapter.
[…]
Face aux évolutions du secteur, les banques traditionnelles doivent se réinventer.- 2742 vues
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Bonjour,
Le seul sujet du groupe verbal faire sursauter est un grand bruit ; suivi d’un hurlement est un groupe participial complément du nom bruit :
Ils visitent l’appartement, quand un grand bruit, (qui est) suivi d’un hurlement, les fait sursauter.
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Marrante cette question ! 🙂
J’aurais tendance à ne pas mettre d’s, puisqu’on sait qu’un numéral suit qui va compléter ce qui est en suspens : mille-neuf-cent-… ? Et si rien ne suit :
– Mille-neuf-cents tout court écrira-t-on.
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Bonsoir,
Ou : Nous t’y aiderons.
Il faudrait avoir plus de contexte pour choisir la forme qui convient le mieux.
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Bonjour,
Très vraisemblablement note. Si vous avez accès à l’ensemble du document – ce qui n’est pas mon cas -, et donc plus particulièrement à la page 350, ce sera facile à vérifier.
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