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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 18 décembre 2014 dans Accords

    On doit écrire : « enveloppe bulle ». On trouve aussi « enveloppe à bulles » que l’on ne peut taxer d’incorrect.
    Le Trésor de la langue française donne les exemples : « enveloppe commerciale, bulle, etc. »

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  • Grand maître Demandé le 18 décembre 2014 dans Accords

    Il y a un travail ou des travaux. Il ne peut y avoir de confusion, donc il y aura un seul choix possible. Mais telle que votre question est posée, on ne peut y répondre qu’en émettant les deux hypothèses.
    En outre, si vous hésitez entre « travail » et « travaux », c’est sans doute, selon votre question, que vous pensez à « un travail » ou à « des travaux » en particulier (il aurait été souhaitable que vous donniez une phrase complète, le sens aurait été compris). On aura alors deux cas.
    1. « Les niveaux de travaux » est incohérent.
    Si l’on veut parler de l’un des « niveaux », à quel travail va-t-il s’appliquer ? Quant à la préposition « de », elle n’est pas adaptée dans ce cas.
    Ce sera donc « le niveau des travaux » (pris individuellement ou dans leur ensemble).
    2. « Les niveaux de travail » est un peu maladroit.
    Comparons les expressions suivantes, par exemple :
    « les niveaux de travail sont différents d’un pays à l’autre » et « le niveau de travail est différent d’un pays à l’autre ». La seconde expression est préférable.
    Ou « les niveaux de travail ont progressé » et « le niveau de travail a progressé » (il y a bien eu plusieurs niveaux, plusieurs étapes, puisqu’il y a eu progression, cependant on écrira « le niveau »), là aussi, la seconde formulation est préférable.
    Ou encore « les niveaux de travail sont adaptés à chaque élève » et « le niveau de travail est adapté à chaque élève » (sous-entendu « il y a différents niveaux »), la seconde expression sera choisie de préférence.
    Tout comme on ne dira pas « les niveaux de vie de ces pays », on dira « le niveau de vie de ces pays ».
    On aura donc « le niveau de travail » (de ces entreprises…)
    Toutefois, le pluriel pour « niveau » peut s’avérer parfois souhaitable, voire obligatoire : « les différents niveaux de travail ».
    Enfin, l’emploi de « du » peut être préférable ou même nécessaire : « le niveau du travail est excellent » (« de ce » travail).

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  • Grand maître Demandé le 17 décembre 2014 dans Accords

    Le système aurait pu ne pas être corrompu dans son intégralité. C’est donc, à mon sens, l’intégralité qui « avait été corrompue ».
    En revanche, il pourrait y avoir une ambiguïté pour « rendu ». Mais, à l’analyse, il n’y en a aucune, car « l’intégralité […] a été […] » en partie » inutilisable. » n’est pas cohérent. Les deux termes « intégralité » et « en partie » s’opposent. C’est donc le système qui est « rendu » inutilisable (en partie). Auquel cas la phrase du journaliste est mal construite.
    Il aurait pu écrire, par exemple : « Il est apparu que l’intégralité du système informatique […] avait été corrompue et celui-là (ou « ce dernier ») rendu inutilisable. », cela pour conserver « corrompue » et « rendu ».
    Mais la tournure adoptée par CATHY LEVY me paraît moins lourde et donc préférable.

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  • Grand maître Demandé le 16 décembre 2014 dans Général

    On écrira « Madame le ministre » par respect pour la fonction et par cohérence linguistique. Cependant, dans le langage courant, on admet « la ministre » qui est en voie d’être consacré par l’usage (on ne reviendra pas en arrière).
    Voici, à ce sujet, la position de l’Académie (qui n’est ni ringarde, ni consevatrice, ni en retard) et qui n’a pas varié  depuis 1984 :
    « en ce qui concerne les titres, les grades et les fonctions, au nom de la neutralité institutionnelle et juridique qui leur est attachée, l’Académie française recommande d’éviter, dans tous les cas non consacrés par l’usage, les termes du genre dit « féminin » et de préférer les dénominations de genre non marqué.
    Une féminisation autoritaire et systématique pourrait aboutir à de nombreuses incohérences linguistiques. Brusquer et forcer l’usage reviendrait à porter atteinte au génie de la langue française et à ouvrir une période d’incertitude linguistique. C’est ce que l’Académie française a toujours voulu éviter et c’est pourquoi, au nom de l’usage, elle se réserve la possibilité d’enregistrer de nouveaux termes pourvu qu’ils soient bien formés et que leur emploi se soit imposé. »

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  • Grand maître Demandé le 13 décembre 2014 dans Accords

    On accorde « retrouvé », car « me retrouver » est verbe pronominal réfléchi et « me » est complément d’objet direct.
    On accorde « bloqué », car « bloquée » est attribut du sujet « je ».
    On écrit donc : « […] où je me suis retrouvée bloquée par les intempéries » et il faut bien tout accorder.

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  • Grand maître Demandé le 13 décembre 2014 dans Accords

    L’emploi du terme « transitif indirect » est à éviter. Le Grevisse précise dans Le Bon usage : « Nous n’utilisons pas cette désignation. » (Le Bon usage. § 279).
    Il donne aussi les définitions suivantes : « Les verbes qui demandent un complément d’objet direct sont appelés transitifs ; sinon, ils sont intransitifs. » (Le Bon usage. § 279).
    Dans votre exemple, battre n’admet pas de complément d’objet indirect, il n’est pas intransitif (et surtout pas « transitif indirect » pour se servir de votre expression), il est transitif (« transitif direct » serait un pléonasme).
    En effet, si vous tenez à vous référer au verbe « se battre », vous devez constater qu’il s’agit d’un verbe pronominal réfléchi, pas d’un verbe ayant un complément d’objet indirect.
    Force est alors de revenir au verbe « battre », qui a un complément d’objet direct « se » (ils ont battu qui ? « Se » et non « ils ont battu contre qui » qui n’a aucun sens).
    Il en est de même pour « ils se sont emparés de la ville ».

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  • Grand maître Demandé le 12 décembre 2014 dans Question de langue

    Bien, bien…

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  • Grand maître Demandé le 12 décembre 2014 dans Question de langue

    Telle que votre question est posée, elle n’attend, bien sûr, qu’une réponse positive.
    Pourquoi les points de suspension ne seraient pas autorisés ? À condition de les utiliser à bon escient…
    Dans votre exemple, nonobstant l’opportunité d’énumérer différents légumes (un peu lourd…), vous exprimez l’inachèvement, donc c’est tout à fait approprié.

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  • Grand maître Demandé le 12 décembre 2014 dans Général

    « Te » n’est pas le sujet du verbe « convien(t) », le sujet est « ça », 3° pers. sing. donc « Est-ce que ça te convient » ?

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  • Grand maître Demandé le 10 décembre 2014 dans Accords

    Enfin… J’ai remis ma femme ?… Peut-on se poser la question ?… Et à qui ?… Allons, allons… Aucune hésitation à avoir, j’ai remis les pelotes, non ?… Et je peux les remettre à n’importe qui, cela ne change rien à l’affaire…
    Il faut bien sûr écrire : « je les lui ai remises ».
    En toute amitié.

    Cette réponse a été acceptée par Rhudie. le 23 décembre 2014 Vous avez gagné 15 points.

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