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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 11 avril 2017 dans Accords

    On peut écrire : « Je ne veux pas prendre de kilo superflu »,
    ou « Je ne veux pas prendre de kilos superflus ».

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  • Grand maître Demandé le 10 avril 2017 dans Accords

    On écrit « prenez en photo » et non « prenez en photos » qui n’est pas correct.

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  • Grand maître Demandé le 10 avril 2017 dans Question de langue

    Voici ce que dit l’Académie française :
    « Le verbe postuler se construit intransitivement quand il appartient à la langue du droit, et signifie alors « s’occuper des actes nécessaires à l’instruction d’une affaire » : postuler devant une cour d’appel, devant un tribunal.
    En revanche, postuler est un verbe transitif direct dans le vocabulaire de la logique où il signifie « tenir pour acquis » : on peut ainsi dire que Lamarck postulait la transmission des caractères acquis ou que les Anciens postulaient que la terre était plate.
    Il en va de même dans la langue courante où ce verbe signifie « essayer d’obtenir un emploi, un état ». On ne dira donc pas plus postuler à que postuler pour
    On ne dit pas 
    Postuler à un emploi de jardinier.
    On dit Postuler un emploi de jardinier.
    On ne dit pas Postuler pour un poste en province.
    On dit : Postuler un poste en province. »

    Voici ce que dit le Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse :
    « S’emploie transitivement  (postuler un emploi) ou intransitivement dans le langage du palais : Postuler pour un client. »

    Il semblerait donc que le Projet Voltaire soit dans l’erreur.

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  • Grand maître Demandé le 10 avril 2017 dans Question de langue

    joelle.

    Je vous remercie de votre réponse rapide.

    D’après moi, « postuler pour un emploi » n’est pas correct. Certes, le cnrtl dit « on rencontre… », mais « on rencontre » seulement ; il ne dit pas explicitement que c’est correct ; j’interprète plutôt cela comme une constatation, pas comme une règle, fût-elle admise. Est-ce suffisant pour valider la formule ? Peut-être. En tout cas, je ne l’emploie jamais.

    Vous écrivez « L’usage est souvent redondant, en effet, on ne peut postuler qu'(à) un poste ». Assurément, mais je me vois mal écrire à un recruteur un simple « je postule » trop bref, un peu comme on préfère dire « je tourne en rond » plutôt que « je tourne », trop bref là-aussi.

    Vous dites que vous essayez d’employer postuler sans complément. Cela me paraît difficile ; d’une part pour la raison que je viens d’évoquer, d’autre part parce que ce verbe, étant précisément transitif, appelle, me semble-t-il, un complément d’objet direct : je postule quelque chose, un peu comme « je mets ma chemise » (on ne peut pas dire un « je mets » tout esseulé). On peut néanmoins dire dans certains cas, par exemple, « Monsieur Ballanche postule à l’Académie » (Sainte-Beuve, cité dans Le Robert).
    D’autre part, pourquoi se priver d’une utilisation admise et reconnue par tous telle que « je postule un emploi de comptable » ? Toutefois, je reconnais que quelquefois le choix n’est pas toujours facile : « je postule un poste » n’est, en effet, pas très heureux – et là, je vous comprends mieux – mais cela ne justifie pas, à mon sens, d’éviter d’employer postuler d’une manière générale.

    Quant à « candidater », je suis, ô combien, d’accord avec vous. Ce mot me fait horreur. Il fait partie de ces mots qui, petit à petit, corrompent la langue française. Le langage administratif y prenant de plus en plus de place.
    Et que pensez-vous de « mandature » ?
    Peut-être ne serez-vous pas d’accord, mais une habitude (provenant du langage administratif) me déplaît qui est d’écrire « le proviseur et/ou le censeur visite(nt) la classe ce matin » au lieu de « le proviseur ou le censeur, ou les deux, visitent la classe ce matin » qui est, en définitive moins compliqué, plus clair, et plus agréable à lire.
    La première phrase n’est grammaticalement pas correcte : et/ou n’est autre qu’un abus de langage, et que vient faire cette parenthèse ? Ou il visite ou ils visitent, mais de grâce, pas les deux en même temps ! Laissons ce jargon au domaine administratif.
    Mais je m’égare… il se fait tard et cela me rend volubile… veuillez me pardonner… mais ça fait du bien…
    Amicalement.

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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2017 dans Question de langue

    Il est de meilleure langue de dire : « Comment le cerveau apprend-il ?
    Ce n’est pas un pléonasme.

    Cette réponse a été acceptée par Zully. le 9 avril 2017 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 8 avril 2017 dans Accords

    Le sujet est qui, ici pronom neutre ; donc on adopte le singulier :
    « Mais qui, mieux que les Français de l’étrangerpeut en parler… »
    « mieux que les Français de l’étranger » doit être encadré par des virgules.

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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2017 dans Accords

    On écrira : « tabourets de bar ».

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  • Grand maître Demandé le 3 avril 2017 dans Accords

    « aprés avoir obtenu … » : cette expression appelle un COD situé forcément après le verbe (après avoir obtenu cette récompense…).
    Dans « après avoir obtenu » , le participe passé sera toujours invariable.

    En revanche, le participe passé s’accorde dans la phrase :
    « Cette récompense, après l’avoir obtenue, s’est avérée être un cadeau empoisonné. » (le COD l’ est situé avant le verbe).

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  • Grand maître Demandé le 1 avril 2017 dans Accords

    « est-il possible d’accorder ? » : ici on ne parlera pas d’accord mais de concordance des temps.

    Avec le passé dans la principale, le passé doit être employé dans la subordonnée :
    « Je ne pensais pas qu’il aurait été aussi désagréable. »
    « Je ne pensais pas qu’il fût aussi désagréable. »
    Mais aujourd’hui, on emploie facilement le présent dans la subordonnée :
    « Je ne pensais pas qu’il serait aussi désagréable. »
    « Je ne pensais pas qu’il soit aussi désagréable.
    »

    Il y a une petite différence de sens selon que l’on emploie « aurait été » ou « fût ».
    « qu’il aurait été aussi désagréable » peut indiquer qu’« il » s’est montré désagréable seulement au moment.
    « qu’il fût aussi désagréable » peut indiquer qu’« il » est toujours désagréable.
    Mais la nuance est ténue.

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  • Grand maître Demandé le 1 avril 2017 dans Accords

    L’emploi de « un nombre » signifie qu’il y a plusieurs hommes et plusieurs femmes, donc on met au pluriel :
    « un nombre d’hommes et de femmes équivalent ».

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