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  • Érudit Demandé le 21 novembre 2014 dans Accords

    Bonjour,

    Vous avez vu juste en considérant que le substantif était sous-entendu. Il s’agit en effet d’une ellipse d’« un mètre (et) quatre-vingts (centimètres) ». L’accord doit bel et bien avoir lieu.

    Un adjectif ordinal simple (c’est-à-dire qui ne finit pas en -ième) se rapporte bel et bien à un nom, c’est simplement que ce nom le précède : « page quatre-vingt », « saison un », etc.

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  • Érudit Demandé le 20 novembre 2014 dans Général

    Ce ne sont pas que des querelles d’apothicaires, Cathy Levy, c’est une question d’exactitude. Il est important de préciser à l’auteur du sujet que votre propos est au moins partiellement erroné quand vous dites qu’il s’agit d’un archaïsme. Il ne peut évidemment pas lui incomber d’en juger, il ne poserait pas la question s’il possédait la réponse. La section « badges », tout comme la forme de ce forum, ne contrevient pas à une volonté de rigueur.

    Sur ce, je vous souhaite à tous une bonne soirée. Le sommeil calme les tensions. 🙂

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  • Érudit Demandé le 20 novembre 2014 dans Général

    Bonjour,

    Comme indiqué par Larousse, la distinction entre coordinateur et coordonnateur a trait essentiellement à une question de registre. « Coordinateur est d’emploi courant alors que coordonnateur est d’usage administratif ou technique. » Les deux termes se rencontrent donc et sont corrects.

    Coordonation est quant à lui effectivement un barbarisme comme l’a indiqué Poulpette.

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  • Érudit Demandé le 20 novembre 2014 dans Général

    Bonjour,

    Je vais me permettre de faire un peu de publicité en relayant un article que j’ai écrit à ce propos : « Peut-on dire par contre ? » J’espère qu’il répondra à votre question. N’hésitez pas à demander plus d’explications si nécessaire.

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  • Érudit Demandé le 20 novembre 2014 dans Général

    Bonjour,

    Je pense, tout comme Poulpette, qu’« argumenter que » n’est pas une construction orthodoxe. Le fait que l’on se pose la question est déjà un signe, mais c’est bien insuffisant. Le Dictionnaire de l’Académie française n’en fait pas mention, mais l’on sait que cet ouvrage est souvent très lacunaire. Le Trésor de la langue française, bien plus complet et mentionnant souvent toutes les constructions d’un verbe, y compris celles qui sont sujettes à caution, n’en fait pas plus mention.

    Peut-être proposerais-je d’utiliser prouver que ou encore démontrer que en lieu et place d’argumenter que.

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  • Érudit Demandé le 20 novembre 2014 dans Accords

    Bonjour,

    « Tirer parti », c’est tout simplement « tirer LE parti ». Tout comme « être légion » (« être UNE légion »), il s’agit d’une construction invariable.

    Je tire (le) parti de mes erreurs.
    Ils tirent (le) parti de leurs erreurs.

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  • Érudit Demandé le 20 novembre 2014 dans Accords

    Bonjour,

    Traditionnellement, le substantif gratte-ciel est invariable. Ce sont des édifices qui vont jusqu’au ciel, ils « grattent le ciel ».

    Un gratte-ciel, des gratte-ciel.

    Les rectifications orthographiques de 1990 proposent la graphie plurielle gratte-ciels. Cette forme n’étant pas lexicalisée, il est néanmoins sans doute préférable de l’éviter.

    Cette réponse a été acceptée par AztecCamera. le 20 novembre 2014 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 20 novembre 2014 dans Général

    Ce n’est pas une règle « de bon sens », Chambaron. En effet, rien ne justifie cette majuscule. Le Monde prône, comme Joëlle, un usage modéré des majuscules, et il est effectivement difficile de justifier celle qui nous concerne actuellement autrement que par l’usage. Pourquoi les attributions d’un ministère devraient-elles prendre une majuscule ? C’est plutôt cette question qu’il faudrait se poser avant de se poser celle du pourquoi de l’absence de la majuscule dans Le Monde.

    J’utilise moi-même les règles en vigueur à l’Imprimerie nationale. Il n’empêche, ne pas préciser que la graphie « le ministre des affaires étrangères » est correcte aurait été un manque notable. Qu’aurait pu penser Fab en lisant Le Monde ? Qu’il s’agissait d’une étourderie, d’une faute ? Ce n’est pas vrai, et nous ne devons pas pousser les gens dans l’erreur par une simplification excessive. La langue française, c’est rarement « oui » ou « non », c’est bien souvent « oui, mais non ». 🙂

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  • Érudit Demandé le 20 novembre 2014 dans Accords

    Bonjour,

    Rigoureusement, l’accord devrait avoir lieu. Il s’agit en effet d’une ellipse pour « fait à la maison ». « Ces gâteaux sont faits (à la) maison », « ces pâtes sont faites (à la) maison ».

    Le « fait-maison », avec un trait d’union, est un nom commun reprenant la locution. C’est comme le nom commun « à-propos » (avoir de l’à-propos, par exemple) qui reprend « à propos ». On peut ainsi tout à fait écrire qu’un restaurant propose du fait-maison, bien que le terme fait-maison ne soit pas encore lexicalisé (c’est-à-dire reconnu par les dictionnaires).

    Il me semble que l’invariabilité que l’on rencontre avec la locution vient justement d’une confusion avec le nom commun.

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  • Érudit Demandé le 19 novembre 2014 dans Accords

    La réponse de Cathy est parfaitement juste. Pour vous assurer que l’accord doit avoir lieu, vous pouvez remplacer « utilisateur » par un terme qui laisse entendre le pluriel. Diriez-vous « un nombre grandissant de journal » ou bien « un nombre grandissant de journaux » ?

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