Bonjour,

Pour moi, je ne vois que deux solutions :

1/ « Quels sont la signification et le poids de ma récompense ? » Les deux sujets sont coordonnés par « et ». Le premier est au féminin singulier, le second est au masculin singulier, « quels » s’accorde donc au masculin pluriel.
2/   « Quelle est la signification, et le poids, de ma récompense ? » Ma seconde proposition conserve le verbe au singulier (puisque vous semblez y tenir), mais j’écrirais « le poids »  entre virgules, pour le détacher du sujet principal, comme une idée secondaire qui vous serait venue.

C’est juste, oui. Il me reste un doute sur la dernière phrase.  « Pour acheter un poulet » est certes un complément circonstanciel qui peut être supprimé et déplacé, mais, pour moi qui suis de la vieille école, il fait partie du GV. Cependant, au vu de ce que je lis plus haut, j’ai dû rater une révolution…

Bonjour,

Je pense que l’on n’écrit page par page qu’au singulier, car on envisage chaque page séparément, une par une. Je ne vois pas dans quel contexte on pourrait mettre cette expression au pluriel.

En général,  quand le mot « par » désigne clairement chaque élément d’un tout, il est suivi d’un nom au singulier :
• Une fois par semaine.
• Deux bouteilles par personne.
Il signifie alors : »pour chaque »

Mais on utilise le pluriel après « par » dans un certain nombre d’expressions  (classer par groupes, par périodes, compter par milliers…), quand l’on ne considère plus chaque élément séparément, mais certains d’entre eux.

Le Bon Usage donne cet exemple qui peut vous éclairer :
« Le pluriel s’impose aussi dans par degrés, par étapes, par paliers. La sortie des élèves se fait par classes (ou classe par classe).« 

Non, en aucun cas. Dans vos trois exemples, les compléments circonstanciels ne contiennent pas de verbes et ne sont donc pas des groupes verbaux. On peut discuter pour savoir s’ils « appartiennent » au groupe verbal ou non, mais ils n’en constituent pas à eux tout seuls.

Bonjour,
L’Occupation (avec majuscule) désigne la période de quatre années d’occupation du territoire par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.
De même, la Libération désigne la fin de l’Occupation à l’issue de cette même guerre, donc.

Pour la Première Guerre mondiale, le territoire n’a jamais été occupé dans son ensemble. Quelques départements de l’est et du nord ont, en effet, vécu sous occupation, pour des périodes plus ou moins longues. On ne parle donc pas de ces « occupations » ou « libérations » de façon absolue et on les écrit donc sans majuscules.

Bonjour,

Je pense que vous avez raison et que la machine a tort. Le sujet du verbe être est double, le masculin pluriel s’impose donc pour « quel que ».
J’écrirais, comme vous, « quels que soient », puisqu’il s’agit du métier ET du lieu de travail.

Les correcteurs ont encore du mal avec l’analyse globale et, souvent, s’arrêtent au terme le plus proche. C’est pourquoi le cerveau humain a encore son utilité.

Bonjour,

Mais il a utilisé le présent. Celui du verbe ressortir, qui se conjugue comme un verbe du  deuxième groupe quand il a le sens de « être du ressort de ». Dans le sens de « sortir à nouveau », il se conjugue comme « sortir » (3e groupe)

http://cnrtl.fr/definition/ressortir

et encore :
http://parler-francais.eklablog.com/ressortir-a28163612

Bonjour,

Oui Estudiantin, il existe de nombreux mots qui peuvent être soit des verbes à l’infinitif soit des noms.

En voici quelques-uns. Cette liste est très loin d’être exhaustive :
Aller => un aller,
Savoir => le savoir,
Rire => le rire,
Souper = > le souper,
Dîner =>le dîner,
Lever => le lever,
Coucher => le coucher….

Mais il ne faut pas les confondre, car les noms prennent un -s au pluriel, même s’ils ressemblent à des infinitifs :

Tous ces poèmes, je veux les savoir ( = je veux savoir « les », pronom personnel mis pour « poèmes »,  savoir est donc ici un verbe à l’infinitif ).
Je veux acquérir tous les savoirs (nom commun, les = article défini).

Bonjour,

Devant notre perplexité collective, j’ai écrit à l’Académie, par le biais de leur site. Je reçois à l’instant la réponse suivante :

« Il serait préférable d’éviter d’employer cet anglicisme, dont la construction ne correspond en rien au génie de la langue française. »

Et… c’est tout.

Bonjour,

Un certain nombre d’expressions prennent un trait d’union quand elles sont substantivées.

Ras le bol !  mais « le ras-le-bol »
En trompe l’œil => un trompe-l’œil
Á pic => un  à-pic
Á côté =>un à-côté
Après midi => un après-midi…

Mais le plus sûr est, en effet, l’usage du dictionnaire !