Bonsoir Virginie, dans le cas général de personnes ou d’objets dénombrables, je suis personnellement très enclin à accorder au pluriel : une vingtaine d’employés se sont mis en grève, une dizaine de pompiers sont intervenus, etc. Dans ces cas l’accord au singulier me paraît très artificiel et non conforme à la logique (ce sont bien les employés qui se sont mis en grève et non la vingtaine, les pompiers qui sont intervenus et non la dizaine). Cependant dans le cas particulier de votre phrase, je laisserais le singulier, car ici précisément ce qui s’écoule est à mon sens plutôt l’intervalle de temps dans son ensemble que chaque minute prise individuellement. Je dirais donc une vingtaine de minutes s’écoula qui me paraît plus approprié que s’écoulèrent.

Bonjour Veronikan, même utilisé pour souligner l’identité, la spécificité de la personne ou de la chose dont on parle s’écrit sans trait d’union, sauf lorsqu’il s’agit d’un pronom (moi-même, eux-mêmes, etc.). Donc ici en ce moment même, sans trait d’union.

Bonjour Virginie, cela dépend du contexte, notamment de ce qui précède la phrase :

– si mon opération se passe mal, je ne serai probablement plus en vie pour te le raconter (futur)

– si mon opération s’était mal passée, je ne serais probablement plus en vie pour te le raconter (conditionnel)

Quand vous hésitez sur ce genre de cas, essayez de remplacer la première personne du singulier (je) par le pluriel (nous), vous devriez alors « ressentir » la différence entre nous ne serons plus là et nous ne serions plus là.

Bonjour Virginie, lorsque le pronom indéfini personne est utilisé avec une valeur négative, le verbe doit être précédé de l’adverbe ne : parce qu’elle ne fait confiance à personne.

Bonjour NakMuay, les deux formulations sont correctes et équivalentes. La seule différence est que à condition de + infinitif ne permet pas de spécifier un sujet différent de celui de la proposition principale, contrairement à à condition que + nom/pronom + verbe conjugué, ce qui dans certains cas peut laisser une ambiguïté. Par exemple :

– je peux terminer ce travail aujourd’hui à condition que je m’y mette tout de suite ou à condition de m’y mettre tout de suite (formulations équivalentes, le sujet de la deuxième proposition est le même que celui de la première)

– je peux terminer ce travail aujourd’hui à condition que vous m’aidiez : ici la formulation avec l’infinitif (à condition de m’aider) est impossible car le sujet des deux propositions est différent.

Mais dans votre phrase n’est pas le cas (le sujet de travailler est clairement le vous de la proposition principale) donc les deux formulations sont possibles.

Bonsoir Kramnik, il n’y a rien de bizarre ici 🙃, le sujet de valoir est le pronom impersonnel rien qui est toujours suivi d’un verbe au singulier. Le verbe valoir quant à lui peut très bien comparer un sujet au singulier et un complément au pluriel (par exemple un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ou deux précautions valent mieux qu’une), mais s’accorde toujours avec le sujet, quel que soit le complément. Donc ici : rien ne vaut les applaudissements.

Bonjour Virginie, sur les deux personnes citées, une seule fait l’action d’aller, en d’autres termes le sujet du verbe aller est l’un, il faut donc le laisser au singulier : l’un des deux va…

Bonjour Virginie, le participe passé emmené(…), puisqu’il est conjugué avec l’auxiliaire avoir, s’accorde avec son complément d’objet direct (qui répond à la question j’ai emmené quoi ? — ou qui ?) si celui-ci est placé avant lui. Ici j’ai emmené qui ? -> toi (t’) qui est bien placé avant donc on accorde emmenée avec lui (au féminin singulier puisque vous nous avez dit que toi est une femme) : toutes les places où je t’ai emmenée. Remarquez qu’ici toutes les places (féminin pluriel) ne joue pas de rôle dans l’accord puisqu’il n’est pas COD — ce serait différent si la phrase avait été par exemple toutes les places que j’ai visitées puisqu’ici le COD serait bien les places (j’ai visité quoi ? -> toutes les places).

Virginie, vous avez donné quoi, l’homme ou les choses ? 🙂 Le COD de donné (conjugué avec l’auxiliaire avoir : j’ai donné) est bien les choses (représentées par le pronom que), il est placé avant le verbe donc on accorde le participe passé avec lui : les choses que je t’ai données (que ce soit à un homme ou une femme ne change rien puisque t‘ est COI et n’intervient pas dans l’accord).

Si vous avez des difficultés à retenir et à appliquer la règle complète de l’accord du PP (surtout à l’oral où l’on n’a pas toujours le temps de réfléchir), retenez la phrase type la chose que j’ai faite. Dans toutes les phrases de ce type (où le participe n’est pas suivi d’un verbe à l’infinitif) le participe passé s’accorde : les bêtises que tu m’as dites, la chemise que vous avez mise, la maison qu’ils avaient construite, etc. Donc les choses que je t’ai données.

Bonjour Karine, la formulation correcte est un des auteurs les plus lus. Il faut bien sûr accorder lus au pluriel puisque cet auteur fait partie des auteurs [qui sont] les plus lus. On pourrait éventuellement se poser la question de savoir si un des auteurs le plus lus pourrait être admis (lus restant de toute façon au pluriel), comme dans la phrase (elle correcte) c’est en été que ces auteurs sont le plus lus, mais dans votre phrase il est bien question de comparer entre eux des auteurs en fonction de leur nombre de lecteurs, c’est donc bien des auteurs les plus lus qu’il faut écrire (pour plus d’information sur la différence entre les formulations du type le plus lus / les plus lus vous pouvez vous référer par exemple à cette discussion). Enfin, pour votre dernière question, des plus est toujours suivi du pluriel (donc cet auteur est des plus lus) sauf lorsque l’adjectif se rapporte à un pronom neutre ou à un verbe à l’infinitif (cela est des plus difficile / mentir lui est des plus aisé).