Bonjour,

Il a commencé est au passé composé et décrit simplement une action qui s’est produite dans le passé (il y a trois jours, ou deux cents ans, ou cinq minutes) et qui est maintenant terminée : il a fait ses devoirs, Victor Hugo a écrit Les Misérables, je suis tombé dans l’escalier (ce qui est bien le cas dans votre exemple puisque même si l’action commencée n’est pas terminée, la personne n’est plus en train de la commencer). Il avait commencé est au plus-que-parfait, ce temps est utilisé dans un récit au passé pour décrire un événement qui s’est produit (et terminé) avant le moment où se passe l’une des actions du récit : Il s’était levé tôt et préparait son petit déjeuner lorsqu’il entendit la nouvelle à la radio (ici préparer le déjeuner et entendre la nouvelle sont simultanés, par contre il s’était levé tôt s’est passé et terminé avant ces deux actions).

Pour votre autre question, les deux formes sont grammaticalement correctes, dans le premier cas ci-joint est adverbe et invariable, dans le second il est adjectif et se rapporte à ma lettre avec laquelle il s’accorde en genre et en nombre. Il est cependant plus usuel d’utiliser la première forme (ci-joint utilisé comme adverbe pour signifier ici).

Bonjour, l’accord des adjectifs de couleur peut paraître complexe mais il s’agit en fait de règles simples, leur apparente complexité étant liée au fait qu’il y en a beaucoup… 🙂 Ici la règle qui s’applique est : lorsque plusieurs adjectifs de couleur se rapportent au même objet, ils restent invariables.  Par contre, s’ils se rapportent à des objets différents, ils s’accordent avec eux. Par exemple : des drapeaux bleu, blanc et rouge (si chaque drapeau porte les trois couleurs), des drapeaux bleus, blancs et rouges (s’il y a des drapeaux bleus, d’autres blancs et d’autres rouges). Ici on peut supposer que chaque enluminure comporte du noir et de l’or, donc les adjectifs restent invariables : des enluminures noir et or (et vous avez bien noté que or serait dans tous les cas resté invariable en tant que nom d’objet ou de matière utilisé comme une couleur — une autre des règles simples… malgré ses quelques exceptions 🙂 ).

Bonjour Jean, il me semble que cette question a été discutée récemment. Après des noms collectifs comme genre de, type de, espèce de, sorte de, etc., l’accord se fait généralement par syllepse avec le complément lorsque celui-ci représente l’idée principale, le nom (genre, sorte, type) n’ayant alors qu’une valeur déterminative. Vous trouverez ici un article de la BDL traitant de ce sujet.

Bonjour Tony,

1) pour conserver la symétrie, il vaut mieux laisser le premier contrôle au singulier : trop de contrôle tue le contrôle (d’autant que si on met le premier au pluriel, il faudrait alors accorder le verbe : trop de contrôles tuent le contrôle, mais l’expression perd alors de son sens)

2) oui, l’éloignement et la présence d’autres verbes ne changent pas la fonction ni la position du COD par rapport au verbe, donc il faut bien faire l’accord : Les décision que cette personne qui t’est chère et qui t’aime a prises.

3) généralement on dit de la bière en bouteille (par opposition à de la bière à la pression) et dans ce cas on laisse plutôt en bouteille au singulier, par contre si on dit des bières, on peut éventuellement mettre le pluriel dans la mesure où on considère qu’il y a plusieurs bouteilles (mais le singulier resterait correct).

Bonjour, bien qu’un peu longue cette phrase est correcte, il faut juste supprimer l’accent sur le à de a cette particularité (il s’agit du verbe avoir comme vous pouvez vous en convaincre en le remplaçant par avait).

Bonjour Dodo12, non il n’y a pas d’erreur dans cette phrase, l’utilisation du subjonctif est justifiée par la négation il n’y a pas : il n’y a pas âme qui vive, il n’y a pas de solution qui puisse nous satisfaire.

Notez que si la phrase avait été : C’est le meilleur cadeau que les parents puissent offrir à leurs enfants, le subjonctif aurait été dans ce cas justifié non par la négation (puisque la phrase est ici affirmative) mais par le superlatif le meilleur.

Bonjour, pour intéressante et documentée qu’elle soit, je ne suis pas certain que la réponse de jbambaggi réponde de façon appropriée à la question de renmak12. Pour que les choses soient tout à fait claires, je pense qu’il faut préciser que l’emploi du verbe tomber sous cette forme transitive (tomber quelque chose au sens de laisser tomber) est certes possible mais d’un registre très particulier (littéraire ou poétique, ou pour faire un effet de style). En langage usuel (parlé ou écrit) et dans le contexte précisé dans la question (une personne perturbée qui fait tomber ou laisse tomber des choses), on ne dira pas je tombe tout qui serait perçu comme une bizarrerie, voire une faute de français, mais je fais tout tomber, tout m’échappe des mains, ou encore, si l’on veut donner une connotation un peu humoristique, tout me saute des mains.

Bonsoir Tony, ici encore vous pouvez choisir de mettre le singulier ou le pluriel, personnellement je laisserais le singulier car même s’il y a plusieurs personnes, il n’y a qu’une inscription par personne et vous demandez la confirmation de l’inscription de ces personnes (ou de l’inscription de chaque personne), mais le pluriel serait tout aussi justifié.

La deuxième phrase par contre est bancale car vous ne demandez pas des souffrances, vous demandez plutôt une indemnisation ou une réparation du préjudice subi. Il faut trouver le terme approprié et que j’ai estimé(e) se rapportera à celui-ci. Par exemple : La demande d’une indemnisation des souffrance endurées, que j’ai estimée [l’indemnisation] à 2000€, a été acceptée. Notez que cette réponse ne porte que sur l’aspect grammatical, je ne réponds pas des termes juridiques … 😉

Bonjour, vous avez bien identifié le COD de connu qui est changements, il ne reste plus qu’à regarder où il est placé par rapport au verbe. Ici il est avant donc il faut bien faire l’accord : Quels changements ont connus les anniversaires d’enfants ?

Bonjour Electra, dans et demi(e), demi s’accorde en genre avec le nom qu’il complète donc : deux jours et demi, deux semaines et demie. Par contre : une demi-semaine (toujours invariable et séparé du nom par un trait d’union s’il est placé avant).