Le profil de ChristianF
Grand maître
433
points

Questions
7

Réponses
924

  • Grand maître Demandé le 26 juin 2018 dans Général

    Bonjour Franca, Le sujet de pourrait n’est pas une raison (qui est COD de constituer) mais exister, qui est un verbe à l’infinitif, considéré comme masculin (le genre neutre n’existant pas en français). Il faut donc bien écrire Exister ne pourrait-il pas

    Cette réponse a été acceptée par Franca. le 26 juin 2018 Vous avez gagné 15 points.

    • 4662 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juin 2018 dans Accords

    Bonjour Delphinette, oui, l’accord des adjectifs s’effectue tout naturellement en genre (et aussi en nombre) avec le nom des pays : la Chine s’est ouverte à l’occident, les Pays-Bas se sont inclinés face à la France. Donc ici (l’Espagne) :  … l’en avaient éloignée.

    Cette réponse a été acceptée par Delphinette. le 26 juin 2018 Vous avez gagné 15 points.

    • 2525 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 26 juin 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A) c’est toute la question de savoir si le langage parlé peut ou non être considéré comme « correct ». Pour moi oui, je considère qu’une phrase comme « Marseille, ça te changerait » est parfaitement correcte (et a fortiori admissible) à l’oral. Votre deuxième exemple est un peu différent, il ne s’agit pas d’une tournure familière et spécifique à l’oral, il y a ici deux propositions (principale et subordonnée), donc cette phrase est complète et correcte même à l’écrit. Pour la troisième, typiquement orale et familière, mais néanmoins correcte à mon sens, avec ces réserves (j’ajouterais toutefois une virgule avant les Américains).

    B) les deux tournures sont correctes : ce sont / ce seront les français qui décideront, l’emploi du présent ce sont tend à marquer un peu plus l’idée de certitude.

    • 2170 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 23 juin 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A) oui, s’économiser n’apparait pas en tant que verbe pronominal dans les dictionnaires parce qu’il n’a pas une signification particulière, mais peut être utilisé de façon occasionnellement pronominale au sens (figuré) de économiser soi-même. Cette expression s’emploie notamment au sens physique ou à propos de sport, comme dans l’exemple que vous donnez (elle s’est économisée pendant la course).

    B) oui, les deux phrases sont correctes avec une légère différence de sens. Ils ne sont qu’allés en Espagne l’année dernière : il n’ont rien fait d’autre pendant l’année que d’aller en Espagne. Ils ne sont allés qu’en Espagne : ils ont peut-être fait des tas de choses l’année dernière, mais pour ce qui est de voyager, ça a été en Espagne et nulle part ailleurs. Une question assez proche avait été posée il y a quelque temps (voir ici).

    C) je ne sais pas à quelle époque se réfère Grevisse, mais aujourd’hui persuader ne s’utilise qu’à la première forme (persuader quelqu’un de quelque chose), contrairement à assurer. Il leur a persuadé est perçu comme incorrect. Dans votre deuxième exemple, certains accords ne sont pas corrects, il faut écrire elles sont assurées (ou persuadées) que… Enfin je ne vois aucune raison de ne pas accorder persuadé dans nous les avons persuadées puisque le pronom les est COD (comme vous l’avez noté, si on avait voulu en faire un COI, on aurait écrit leur).

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 23 juin 2018 Vous avez gagné 15 points.

    • 1945 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 22 juin 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A) l’emploi de nous pour désigner une seule personne (soi-même) est appelé « de modestie » ou « de majesté », mais c’est le même usage, ce ne sont que les termes qui sont différents. Lorsqu’une personne (notamment un auteur) parle d’elle-même en utilisant le nous dit « de modestie », c’est en fait tout sauf  modeste (à se demander si l’appellation « de modestie » n’a pas été donnée par dérision 😇). Plus sérieusement, il est d’usage d’utiliser nous à la place de première personne du singulier notamment dans les essai, les thèses, etc. parce que la répétition des je, moi, mon… pourrait finir par être perçue comme un peu pédante. Mais je vous déconseille de parler de vous en disant nous avons été malade (autrement qu’en mode humoristique) car cela aurait assurément l’effet inverse…

    Cela dit, en relisant la phrase de Michel Onfray, je pense quand même qu’il aurait fallu écrire tolérants au pluriel, car il me semble qu’il parle ici d’une certaine population, d’un groupe de personnes, et non de lui-même (mais c’et un peu difficile à certifier hors du contexte).

    B) je pense surtout qu’il est fautif d’écrire party qui est un mot anglais 😉 Vous pourriez à la rigueur écrire une crêpe-partie (sur le modèle d’une surprise-partie — qui ménage souvent bien plus qu’une surprise). Cela dit, si c’est pour une invitation par exemple, vous pouvez écrire comme vous l’entendez « crêpes party », je pense que personne ne vous en voudra… 😋

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 22 juin 2018 Vous avez gagné 15 points.

    • 2484 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 22 juin 2018 dans Accords

    Bonjour, je dirais que les deux sont très proches et évoquent tous deux la ressemblance, quelque chose qui fait penser à, mais lorsque cette locution est utilisée au pluriel, elle dénote une ressemblance plus vague ou au sens figuré (« comme un faux air de… »), et éventuellement une touche d’humour ou d’ironie plus ou moins marquée (exemple ici). Mais on n’accorde pas en fonction du nombre (on peut dire tout aussi bien une chose aux allures de que des choses à l’allure de).

    • 5304 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 22 juin 2018 dans Accords

    Bonjour Alison, personnellement j’écrirais même, plus spécifiquement, digne des marâtres des contes de fées (des = de les, article défini, comme on en voit dans les contes de fées). Et dans ce cas, plus de question sur l’accord… 🙂

    Mais sinon (si vous préférez éviter la répétition de des), j’accorderais contes au pluriel, pour la même raison : digne des marâtres de contes de fées.

    • 2482 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 22 juin 2018 dans Question de langue

    Bonjour, je m’aperçois à la lecture des réponses proposées que cette question d’apparence anodine est à la réflexion bien plus complexe et délicate qu’il n’y paraît et je comprends la « grande hésitation » d’Obione…

    Tout d’abord : compétence ou compétences ? Ce n’était pas l’objet de la question mais comme ce point a été mentionné, je me permets d’y revenir. Joelle dit « je suppose que vous n’avez pas qu’une seule compétence, donc mettez le pluriel ». Voire… La compétence et les compétences sont deux notions proches mais néanmoins différentes. Les compétences sont les connaissances que l’on possède dans différents domaines. On parle par exemple d’ « élargir ses compétences » lorsqu’on acquiert des connaissances dans de nouveaux domaines. La compétence en revanche s’apparente plutôt au savoir-faire que l’on possède dans un domaine donné. Bien que nous n’ayons pas le contexte exact de la question, il semble bien que dans l’expression monter en compétence, il s’agisse plutôt d’augmenter son savoir-faire dans un domaine précis, donc que ce soit bien le singulier qui s’impose.

    Ensuite et surtout : je suis monté ou j’ai monté ? Je dois dire qu’à la première lecture la réponse de Tony m’a fait sursauter. L’emploi de l’auxiliaire avoir lorsque monter n’est pas suivi d’un COD (comme j’ai monté les valises) est très inhabituel et heurte l’oreille (j’ai monté au grenier ? quelle horreur !). Mais à la réflexion, lorsqu’il n’est pas question de quelque chose ou de quelqu’un qui se déplace mais d’un changement d’état (au sens  d’augmenter), la chose est différente : le niveau de l’eau a monté, la température a monté ne me choque pas particulièrement. Selon ma perception, lorsqu’on dit le niveau est monté, on constate le résultat, l’état final, alors que le niveau a monté décrit plutôt l’action en train de se faire : le niveau de la rivière a monté toute la nuit et ce matin, il était monté de plus d’un mètre. Or dans monter en compétence, il s’agit clairement d’une augmentation de niveau plutôt que d’un mouvement vers le haut, je dirais donc comme Tony que c’est l’auxiliaire avoir qui est le plus adapté : j’ai monté en compétence.

    Cependant, comme dit plus haut, cette formulation au premier abord m’a fait sursauter, elle a fait sursauter Joelle et elle fera certainement sursauter plus d’un lecteur, ce qui n’est sans doute pas l’effet recherché. Dans cette mesure, je conseillerais aussi à Obione de l’éviter ou au moins de contourner l’auxiliaire (par exemple […] m’a fait / m’a permis de monter en compétence).

    Cette réponse a été acceptée par Obione. le 2 juillet 2018 Vous avez gagné 15 points.

    • 25167 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 juin 2018 dans Question de langue

    Bonsoir Tony,

    A) vous avez raison, il n’est pas justifié ici d’accorder connu au pluriel. On le fait en général par syllepse lorsque on est employé au sens de nous mais ici ce n’est pas le cas. Pour moi, il faut bien écrire : on augmente ses chance d’être connu si on fait ses études à l’étranger. On pourrait objecter que cette phrase peut être prise au sens collectif (nous augmentons nos chances d’être connus si…) mais cela est contredit par le possessif ses qui indique clairement qu’il s’agit ici du pronom impersonnel (singulier).

    B) oui, un verbe essentiellement pronominal est bien soit un verbe qui n’existe qu’à la forme pronominale (comme s’évanouir), soit un verbe qui a un sens différent lorsqu’il est employé à la forme pronominale (comme s’apercevoir). Ce dernier cas est bien celui de se moquer qui n’a pas le sens de moquer soi-même (récemment avait été évoqué ici se rire, qui est dans le même cas — mais qui cependant échappe à la règle de l’accord des verbes essentiellement pronominaux).

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 21 juin 2018 Vous avez gagné 15 points.

    • 2170 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 juin 2018 dans Général

    Bonjour Sonia, la réponse à votre question (et à quelques autres du même type que vous pourriez être amenée à vous poser 🙂) est ici (respectivement à Pourcentage et à Symboles SI). Soit 5 % et 9 h 30 (avec des espaces, donc). Notez que les espaces avant le pourcentage et autour du ‘h’ de l’heure devraient être de type « insécable » pour éviter à l’ensemble (chiffres + signe ou symbole) d’être éventuellement « cassé » en bout de ligne.

    • 66669 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes