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  • Grand maître Demandé le 14 août 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A) vous pouvez choisir le singulier ou le pluriel selon que vous considérez que vous vous adressez à une personne (celle qui est en train de lire l’annonce) ou à l’ensemble des personnes susceptibles d’être intéressées — j’ai personnellement une préférence pour le singulier.

    B) je ne suis pas sûr que cette tournure soit fautive sur le plan strictement grammatical, mais je ne la trouve pas très heureuse et je l’éviterais personnellement

    C) dans la deuxième phrase, ce sont est plus correct mais c’est est il me semble toléré. En revanche, dans la première, vous ne pouvez pas utiliser ce sont devant un complément introduit par une préposition (c’est à tous les Français que je m’adresse, c’est de toutes ces choses que je veux vous parler). Vous pourriez en revanche l’utiliser devant un COD : ce sont toutes ces attentions que j’ai appréciées.

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 14 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 14 août 2018 dans Accords

    Bonjour Piclou, l’expression usuelle « n’avoir de leçon(s) à recevoir de personne » s’écrit aussi bien au singulier qu’au pluriel (avec une très légère prédominance du pluriel sur Google). Effectivement on dit « faire la leçon » mais aussi « donner des leçons » (de politesse, de savoir-vivre) donc vu de la personne qui reçoit, les deux sens sont acceptables.

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  • Grand maître Demandé le 14 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour Emad, il n’y a pas à proprement parler de différence, du moins concernant le sens de conseiller qui reste le même. On conseille quelque chose d’une façon générale (par exemple en cas de forte chaleur, les médecins conseillent de boire régulièrement) ou plus spécifiquement on  conseille quelque chose à quelqu’un (le médecin a conseillé à son patient de boire beaucoup d’eau). La chose conseillée est complément d’objet direct (COD), la personne à qui s’adresse le conseil est complément d’objet indirect (COI), introduit par la préposition à — sauf dans le cas d’un pronom personnel placé avant le verbe (j’ai conseillé ce film à un ami mais je lui ai conseillé ce film).

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  • Grand maître Demandé le 14 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour Petitloup, je ne suis pas sûr d’avoir compris votre question car la tournure de cette phrase me semble ne laisser aucune ambiguïté, l’antécédent du pronom qui ne peut être que Kendra. C’est bien Kendra qui remercie le conseiller Vashian et le congédie. Il aurait éventuellement pu y avoir un doute sur le sujet de congédie (est-ce Kendra qui congédie Vashian ou l’inverse ?) mais là encore la position des virgules permet de trancher : ici remercie et congédie sont sur le même plan, ils n’ont qu’un seul sujet qui est Kendra. Il en aurait été différemment si il y avait eu une virgule supplémentaire : Vashian regarde Kendra, qui le remercie, et le congédie. Dans ce cas, c’est Kendra qui remercie mais Vashian qui congédie.

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  • Grand maître Demandé le 13 août 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A) L’expression « chaud bouillant » est à ma connaissance plutôt récente et très familière, personnellement j’y vois deux adjectifs qu’il conviendrait donc d’accorder : elles sont chaudes bouillantes. Cela dit, ce type d’expressions du langage parlé familier ou populaire ne s’embarrassent guère en général des règles de la grammaire, je pense qu’on entendrait plus fréquemment elles sont chaud bouillantes qu’on tolèrera en y considérant chaud comme un adverbe…

    B) Les expressions formées avec à fille(s) ont généralement une connotation au moins humoristique, voire péjorative. Je n’ai jamais entendu « salle à filles » mais cela me paraît bien plus dépréciatif que « salle de filles » (ou « salle pour les filles »).

    C) Oui, cette phrase est correctement orthographiée si ce sont bien des femmes qui parlent (ça ne nous a pas tuées).

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 13 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 12 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour Juliano,

    1) dans cette phrase, je pense que les deux interprétations de la subordonnée (déterminative ou explicative) sont possibles, cependant j’aurais tendance comme vous à privilégier l’explicative, donc la virgule me paraît opportune.

    2) malgré les tentatives de rationalisation, il reste de nombreux cas où la position de l’adjectif reste très subjective. Ici je pense que je dirais plutôt cette course-poursuite insensée (cette insensée course-poursuite sonne un peu comme un anglicisme à mes oreilles — « Vous ne dites-pas ? moi j’utilise de la bouillante eau, je trouve que ça donne un exquis goût à tout » – R. Goscinny). Mais quoi qu’il en soit, je ne pense pas que le choix de la position de l’adjectif puisse être considéré comme une faute de grammaire.

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  • Grand maître Demandé le 12 août 2018 dans Accords

    Bonjour Hinano, oui, la rue est dédiée (dédiée est ici attribut du sujet la rue donc s’accorde avec lui), l’inversion ne modifie pas l’accord.

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  • Grand maître Demandé le 12 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour, la réponse de Czardas me laisse très perplexe (pour ne pas dire stupéfait ou stupéfié 😉) car le Petit Larousse et le Petit Robert donnent tous les deux le verbe stupéfaire (de stupéfait, d’après faire) : « Frapper de stupeur -> étonner, stupéfier » sans réserve d’usage particulière. Le Trésor de la langue française le mentionne également, en précisant qu’il ne s’utilise qu’aux temps composés. Dire tout de go que le verbe stupéfaire n’existe pas me semble donc un raccourci un peu hâtif. Par ailleurs, j’aurais tendance dans le contexte cité à préférer des notes qui ont stupéfait son entourage, qui me semble plus courant et plus modéré que qui ont stupéfié mais ce n’est que ma perception subjective…

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  • Grand maître Demandé le 10 août 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A) non, il ne faut pas faire l’accord (le complément de faire est en, dont l’antécédent — du souci, du mauvais sang — est sous-entendu) : elle s’en est fait

    B) proche est ici considéré comme adverbe (au sens de près), donc tout reste au masculin (mais dans les deux cas on aurait pu le considérer comme adjectif et écrire toute proche).

    C) oui, dans les deux cas, simple est adjectif et s’accorde comme le verbe (soit avec genre, soit avec décisions).

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  • Grand maître Demandé le 8 août 2018 dans Question de langue

    Bonjour Soann, l’Académie française déconseille l’emploi de « proactif » qu’elle considère comme un néologisme (anglicisme). Cependant les dictionnaires usuels de référence (Petit Larousse, Petit Robert) dans leur édition 2018 le citent avec comme définition « personne qui anticipe et prend des initiatives », sans les réserves du style « anglicisme » ou « emploi critiqué ». Considérant qu’il faut vivre avec son temps et en dehors d’un usage purement littéraire, je dirais donc pour ma part que vous pouvez l’utiliser sans arrière-pensée.

    Cette réponse a été acceptée par Soann. le 8 août 2018 Vous avez gagné 15 points.

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