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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 7 juin 2019 dans Accords

    Bonjour Schauber, dans le cas du participe passé conjugué avec le verbe avoir (j’ai retourné), il convient de chercher le complément d’objet direct (j’ai retourné quoi ?) et de regarder s’il est placé avant le verbe, auquel cas il y a accord, ou après. Ici, j’ai retourné quoi ? les (pronom mis pour un nom qui ne figure pas dans la phrase mais dans le contexte précédent), placé avant le verbe (je les ai retourné(e)s) donc il faut bien accorder retourné avec ce nom, au pluriel et également au féminin si le nom qu’il remplace est féminin : [ces colis], je les lui ai retournés ;  [ces lettres], je les lui ai retournées. Le pronom lui est complément d’objet indirect (répond à la question à qui ?) et n’intervient pas dans l’accord.

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  • Grand maître Demandé le 3 juin 2019 dans Question de langue

    Bonjour Joelle et Prince, je pense que pour répondre précisément à la question de BBFolk, il faut tenir compte du fait que des expressions comme la première fois, la dernière fois, etc. peuvent avoir deux sens différents selon leur contexte, amenant à des constructions différentes  :

    – positionnement dans le temps : te souviens-tu de la première fois où nous nous sommes vus ? La dernière fois où j’ai pris le bateau, j’ai eu un mal de mer terrible. Dans ce cas, la construction avec  est effectivement plus appropriée car le sens dominant est la fois où (et non la foi que), l’adjectif première, dernière, seule ne faisant que préciser le positionnement de cet événement dans le temps (comme on peut s’en convaincre en le supprimant sans changer le sens de la phrase).

    – repérage relatif d’une occurrence d’un événement, notamment par un adjectif ordinal (la première, la deuxième, la dernière…)  et quand elle sont introduites par c’est : c’est la première fois que je vois ça, c’est la dernière fois que je prends le bateau ! Ici c’est l’emploi de que qui s’impose (sans doute parce qu’il est naturellement inclus dans la tournure c’est… que…).  Dans ce cas, il n’est pas possible de supprimer l’adjectif sans obtenir une phrase bancale et dénuée de sens.

    Le statut de la seule fois est un peu différent et le met en marge de ce second cas, car il semble que le positionnement temporel reprenne ici le dessus : la seule fois où je suis intervenu, je me suis fait rembarrer (utilisation normale de puisqu’on peut supprimer l’adjectif seule sans changer le sens de la phrase). Mais c’est la seule fois que ça m’est arrivé,  bien que pouvant être considéré comme logique, peut effectivement sonner à certaines oreilles de façon bizarre et inhabituelle, on a là aussi tendance à privilégier le : c’est la seule fois où ça m’est arrivé. Pour cette raison, la phrase de BBFolk (c’est la première et la seule fois…) est à mon avis indécidable car elle mélange deux expressions de construction usuellement différente : c’est la première fois que et c’est la seule fois où. Notez que sans le c’est au début de la phrase, le sens privilégié est le positionnement temporel et la construction avec s’impose sans ambiguïté : la première et la seule fois où ça m’est arrivé, c’était quand….

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  • Grand maître Demandé le 1 juin 2019 dans Conjugaison

    Bonjour Florence, les deux modes (indicatif et conditionnel) sont possibles avec des sens légèrement différents. Si vous mettez ce récit au présent, cela donne :

    j’ignore totalement le genre de réaction qu’il peut avoir (la réaction attendue se passe sur le moment, tout de suite)

    ou

    j’ignore totalement le genre de réaction qu’il pourra avoir (la réaction est ici attendue dans le futur — immédiat, proche ou plus ou moins éloigné).

    Dans votre récit au passé, selon que la réaction est attendue sur le moment ou après, vous utiliserez l’indicatif (qu’il pouvait avoir — à valeur de présent, simultanée avec le récit) ou le conditionnel (qu’il pourrait avoir — à valeur de futur, après le récit).

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  • Grand maître Demandé le 30 mai 2019 dans Question de langue

    Bonjour Virginie, comme c’est souvent le cas, nos officiels sont un peu à la peine pour trouver un équivalent satisfaisant au mot coaching. Vous trouverez ici (site Legifrance) des recommandations par domaine d’activité, parmi lesquelles accompagnement personnel ou professionnel qui me semble être le plus proche dans votre contexte (adopté notamment au Canada), et aussi mentorat ou tutorat.

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  • Grand maître Demandé le 30 mai 2019 dans Question de langue

    Bonjour BBFolk, le terme dévier ne me choque pas, mais je dirais plutôt a dévié vers des grandes questions philosophiques… Vous pouvez aussi dire le prof a fait digression sur…, voire, si le registre de langage dans lequel cette phrase est citée n’est pas trop soutenu et si vous pouvez vous permettre une touche humoristique, utiliser le terme digresser (sachant qu’il est considéré comme rare et familier par le CNRTL et qu’il ne figure pas (encore ?) dans tous les dictionnaires usuels) : le prof a digressé sur de grandes questions philosophiques

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  • Grand maître Demandé le 29 mai 2019 dans Question de langue

    Bonjour Line, pour votre première question, les deux phrases sont correctes mais n’ont pas le même sens :

    ils sont tout beaux : équivalent à ils sont très beaux, tout est ici adverbe renforçant l’adjectif beaux (comme très, mais tout beau(x) est une formulation un peu ancienne et surtout utilisée aujourd’hui pour des effets de style particuliers, humoristique ou historique),

    ils sont tous beaux (se prononce tousse beaux) : équivalent à tous sont beauxtous les gens composant ce groupe sont beaux .

    Et pour la seconde question : ils viennent en personnes raisonnées ; ils viennent au pluriel indique qu’il y a plusieurs personnes et impose donc le pluriel pour en personnes raisonnées (signifiant comme des personnes raisonnées).

    Cette réponse a été acceptée par Linee. le 31 mai 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 mai 2019 dans Question de langue

    Bonjour BBFolk, les deux expressions sont correctes, j’aurais personnellement une préférence pour mettre du temps à faire quelque chose. qui me paraît plus usuelle et peut-être un peu plus soutenue (voire plus naturelle, moins lourde) que la version avec pour, mais cela reste assez subjectif…

    Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 29 mai 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 mai 2019 dans Question de langue

    Rebonjour BBFolk, oui, « Un choc, de ceux qui… » ou « Un choc. De ceux qui… » est correct, la préposition de est alors prise au sens de parmi, faisant partie de…  et ajouter un nom collectif comme le genre n’est pas nécessaire.

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  • Grand maître Demandé le 29 mai 2019 dans Question de langue

    Bonjour BBFolk, votre question est assez subtile et sa réponse moins évidente qu’il n’y paraît. La BDL admet qu’on puisse écrire « c’est le genre de chocs qui vous marque » (voir l’exemple avec ce genre de recherches a été mis au point dernièrement où le sujet est bien le genre et non les chocs). On pourrait être tenté d’en déduire que « un choc du genre qui vous marque » puisse suivre le même principe (ici encore, c’est genre qui se substitue à choc et devient le sujet grammatical). Cependant, il est précisé en introduction de l’article que cet extension d’accord ne s’applique que lorsque le nom collectif (genre, espèce, sorte, type…) est suivi d’un complément de nom, ce qui n’est pas le cas dans votre phrase. Je dirais donc que la formulation « un choc, du genre qui… » est incorrecte (même si fréquemment employée dans le langage courant) et qu’en toute rigueur il faut bien écrire « un choc du genre de ceux qui… ».

    Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 29 mai 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 mai 2019 dans Accords

    Bonjour VRO, effectivement votre intuition est la bonne. Lorsqu’on parle du matériau (de la matière), on laisse généralement gravier au singulier : du gravier comme de la pierre, du marbre, de l’argile, etc. Donc on écrira normalement une carrière de gravier. Au pluriel, des graviers s’emploie pour parler des petits cailloux que l’on peut trouver sur les routes ou les chemins. Notez cependant qu’une carrière de graviers (au pluriel) n’est pas faux, juste un peu moins bien adapté.

    Cette réponse a été acceptée par VRO. le 28 mai 2019 Vous avez gagné 15 points.

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