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Grand maître
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  • En complément de la réponse de Tara, on peut noter que deux autres verbes sont aussi l’objet de confusions, s’entendre (cas identique à se voir) et se sentir.
    Si le sujet effectue l’action, (de voir, d’entendre, de sentir) c’est le participe passé d’un verbe réfléchi (accordable),
    Si le sujet subit l’action, il s’agit d’un semi-auxiliaire  invariable devant un infinitif.
    Elle s’est entendue répondre non à cette demande odieuse (un souvenir dans sa tête) mais Elle s’est entendu répondre qu’elle était licenciée (par un autre) ;
    Elle s’est sentie prise par le courant  ou Elle s’est senti prendre par le courant . (les deux sont possibles)

    S’imaginer
    est un cas à part avec une double construction :
    Elle s’est imaginée reçue première au concours mais Elle s’est imaginé recevoir le premier prix.

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  • Grand maître Demandé le 5 novembre 2025 dans Général

    Bienvenue sur le site (qui est moins un forum qu’un outil d’aide à la langue sous l’égide du Projet Voltaire).
    Pour la place de l’adjectif : la phrase en exemple est tronquée mais la place de l’adjectif n’a pas ici de conséquences. Les seules archives médicales ou les archives médicales seules ont le même sens, celui de « analyse réduite aux archives médicales, sans considérer d’autres documents ».
    Pour l’accord : archives étant un nom pluriel, l’adjectif s’y rapportant sera de toute façon au pluriel. L’adjectif ne se rapporte pas à analyse, sinon il faut écrire : « En sortant de la seule analyse des archives… ». Dans ce cas, on suggère qu’on va parler d’autre chose que de l’analyse de documents. 

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  • Grand maître Demandé le 5 novembre 2025 dans Général

    La présence du zéro devant un chiffre n’a en soi aucun intérêt, ni informatif ni esthétique. Dans certains cas, il peut même être perturbant. Donc, autant l’éviter dans un texte ou sur un affichage…

    Cette réponse a été acceptée par yxarata. le 7 novembre 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 4 novembre 2025 dans Question de langue

    Historiquement (latin atavus puis *aviolus), l’aïeul (l’aïeule) est l’ascendant au deuxième degré, c’est-à-dire le grand-père ou le frère du père (latin avunculus, sorte de « petit père »). Ce dernier sens s’est différencié pour donner le mot oncle (adjectif avunculaire). Cela explique que l’on peut avoir des aïeules ou aïeuls individuels (pluriel régulier) et beaucoup d’aïeux (pluriel collectif, sans genre).
    Pour le troisième degré (arrière-grand-parent), le français a créé bisaïeul (bisaïeule) et même trisaïeul pour le quatrième. Le fait que tous ces braves gens soient morts ou vivants ne compte pas.
    Ancêtre(s) est un terme encore plus général qui désigne ceux qui ont vécu « avant ».

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  • Grand maître Demandé le 4 novembre 2025 dans Question de langue

    Dans un groupe de mots, le principe typographique est d’affecter une majuscule au premier substantif de ce qui a la « valeur absolue » conférant le statut de nom propre à l’ensemble. Ce  premier nom  n’est ni amovible ni substituable par un synonyme. Cela est sans préjudice des éventuels noms propres préexistants (patronymes, toponymes) qui complètent l’appellation.
    En conséquence, je proposerais  (nom propre en gras):
    – le salon (l’exposition, etc.) de la Société (raison sociale) nationale des Beaux-Arts (discipline artistique reconnue) ;
    – le salon de la Société des artistes français (organisme) ;
    – le fonds de dotation Léon Lachaux (mais la Fondation Léon Lachaux comme organisme).
    NB L’abus de la majuscule au tout premier nom quel qu’il soit , même banal, est dû à la fréquence d’apparition sans article en début de phrase (titres, affiches, publicité, etc.). 

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  • Grand maître Demandé le 4 novembre 2025 dans Général

    Sincèrement, utiliser la marque Boeing pour avion au sens large est abusif.  Ce serait pareil avec des marques de véhicules terrestres. Pour le lecteur, moyen ou averti, ce n’est pas la même chose et cela peut éveiller des idées différentes. Entre synonymes (aéronef, appareil, jet, zinc, carlingue) et tournures différentes, il existe à mon sens suffisamment de manières pour exprimer la même chose.
    Bien entendu, si le coucou est vraiment un Boeing, on garde la majuscule…

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  • Grand maître Demandé le 3 novembre 2025 dans Général

    Le billet du Projet Voltaire cité pat AntM est pertinent mais il faut faire attention à ce que la recommandation finale considère comme une exception alors que cela fait partie de la logique d’usage du trait d’union. Il n’y a deux traits d’union que si les deux pronoms se rapportent directement au verbe qui précède. Si le second pronom se rapporte à autre chose qui suit, il n’y a pas de trait d’union :
    – Laissez-les leur parler = laissez-les [parler à eux] ;
    – Faites-le nous faire = faites-le [faire par nous].
    Ce n’est pas toujours facile à déceler.

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  • Grand maître Demandé le 3 novembre 2025 dans Accords

    Le doute vient sans doute de la formule impersonnelle « il importe que… » toujours au singulier par nature.
    Mais ce n’est pas le cas ici et plusieurs sujets peuvent « importer » simultanément. L’impératif (sous forme subjonctive à la troisième personne) n’y change rien. Donc : Qu’importent le froid et la neige…
    Exemples et arguments parlants chez Bescherelle (1845) applicables à plusieurs verbes de ce type (vivre, pouvoir, mourir)  pour lesquels certains grammairiens prônent curieusement l’invariabilité. 

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  • Grand maître Demandé le 3 novembre 2025 dans Général

    En théorie, le mot banc comme nom collectif devrait rester au singulier : les poissons s’organisent en banc comme on se déplace en voiture ou on se regroupe en syndicat. C’est un mode d’action. Force est néanmoins de reconnaitre, sans doute sous l’influence de l’aspect visuel, que le pluriel est beaucoup plus fréquent surtout si plusieurs espèces coexistent en formant des bancs différents. De toute façon, les deux sont acceptables grammaticalement.

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  • Grand maître Demandé le 2 novembre 2025 dans Général

    Le pronom auquel (et ses composés en genre et nombre) comporte déjà la préposition à (= à lequel). Il est par conséquent inutile de le reprendre après cette préposition.
    Donc : C’est à un (une, des)…que nous avons affaire. 

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