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De nos jours*, à quelques exceptions près, on ne met pas de trait d’union entre un adverbe et un adjectif, sauf pour caractériser un nom composé : une mal-aimée, un bien-pensant, des mal-logés, etc.
Ce principe n’est pas toujours respecté mais autant l’appliquer dans les cas peu courants ou mal définis comme dans votre exemple : Une mère mal aimante ne peut comprendre cela. On pourrait remplacer mal par un autre adverbe : peu aimante, très aimante, etc.*PS C’était pourtant une pratique courante jusqu’au milieu du XXe siècle. Cela explique que l’on trouve encore le trait d’union dans de nombreux ouvrages anciens : on écrivait par exemple le très-savant docteur Nimbus.
Cette réponse a été acceptée par Suzy. le 3 novembre 2025 Vous avez gagné 15 points.
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Qu’il y ait un, deux ou cent chaussons, ils ont tous et chacun « la forme d’une chauve-souris », c’est un concept général qu’il n’y a pas besoin de multiplier.
Faute d’autres éléments, c’est donc bien le singulier qui s’impose même si la tendance moderne à saupoudrer des pluriels partout amène parfois à douter…- 93 vues
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L’emploi de s’autoriser à la place de se permettre est un usage abusif déconseillé. On autorise quelqu’un à faire quelque chose ou on autorise une chose à quelqu’un parce qu’on dispose de l’autorité nécessaire pour cela. On ne s’autorise donc pas soi-même ni à soi-même, cela n’a pas de sens sinon dans la langue relâchée.* On peut s’autoriser une cigarette alors qu’on arrête de fumer.
La bonne forme serait donc « Elle est furieuse des inflexions que s’est permises cet homme » en accordant le participe passé avec le pronom C.O.D. antéposé, mis pour inflexions.*NB L’emploi pronominal ne se rencontre que dans la formule littéraire « s’autoriser de quelque chose », qui équivaut à « se prévaloir de », utiliser l’autorité de quelque chose pour agir : Elle s’est autorisée de la Bible pour tuer son mari. Ce n’est pas le cas dans votre exemple.
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Il ne faut pas aller trop vite en interprétant cette association comme un substantif (l’équivalent d’un foyer). D’après les attestations que l’on peut consulter (voir ICI), il s’agit de l’association d’un participe présent et d’un nom, donc sans pluriel.
Le portail D.M.F. du moyen français (1330-1500) donne comme définition :
– Faisant feu. Ayant son foyer, son âtre ; qui est chef de famille : « … un chacun bourjois de ladicte ville de Lestanne faisant feu et aians chevals traians à charrues, I sestier d’avainne. » (Trésor des chartes du comté de Rethel, 1351).Cette réponse a été acceptée par Stan. le 5 novembre 2025 Vous avez gagné 15 points.
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Il n’y a pas d’accord du participe passé d’un verbe utilisé comme semi-auxiliaire (auxiliaire avoir) devant un infinitif : L’aide que vous avez voulu demander. Dans ce cas, l’infinitif n’est pas supprimable.
Mais si, comme dans votre exemple, il est conjugué avec l’auxiliaire être, il s’accorde normalement : Je suis content que vous soyez venu(e)(s) demander de l’aide. Dans ce cas, cet infinitif est supprimable ou la construction modifiable :
– Je suis content que vous soyez venu(e)(s).
– Je suis content que vous soyez venu(e)(s) pour demander de l’aide.
– Je suis content que vous soyez venu(e)(s) et ayez demandé de l’aide.- 115 vues
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Il semble manquer le verbe : » Seule sa fierté l’en a jusque là empêchée. »
NB Le trait d’union est superflu.- 120 vues
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Quelle que soit la phrase, les incises entre virgules, parenthèses ou crochets ne modifient pas la structure de base de cette phrase. Elles peuvent être ôtées, ponctuation comprise, sans toucher un iota du reste.
Donc, avec les incises en italique :
– Seul l’arc de cercle des représentants du peuple, les sans-voix, s’amusait de la situation.
– Seuls les sans-voix, l’arc de cercle des représentants du peuple, s’amusaient de la situation.Cette réponse a été acceptée par ManonMathieu. le 27 octobre 2025 Vous avez gagné 15 points.
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Dans votre exemple, c’est bien le film réel qui est comparé à une gifle (sous-entendu pour le spectateur) et non l’inverse.
Dans certaines constructions, on peut avoir plusieurs objets comparés entre eux, sans hiérarchie : Les trois écritures ont été comparées par les enquêteurs. Les situations ne peuvent pas être comparées.
NB Les termes « le comparé » et « le comparant » ne sont pas clairs. Il vaut mieux les éviter.- 247 vues
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Les participes présents employés comme adjectifs s’accordent en genre et en nombre :
– des éléments vieillissants et corrodés ;
– des structures vieillissantes et branlantes ;
Les participes présents verbaux, invariables, sont en général suivis d’un complément :
– Les éléments vieillissant trop rapidement et se corrodant à l’air marin, ils ont été remplacés par des tiges en inox.- 167 vues
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Votre raisonnement est parfaitement correct Le verbe succéder (à) et se succéder (réciproque) sont transitifs indirects ce qui n’entraine pas l’accord du participe passé. Donc : « Sept générations s’y sont succédé. »
On voit souvent l’accord erroné par influence de « se sont suivi(e)s » où le participe de suivre (transitif direct) s’accorde.Cette réponse a été acceptée par BeN. le 23 octobre 2025 Vous avez gagné 15 points.
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