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Bonsoir,
L’idée de gradation doit s’entendre au sens large, pas seulement celui d’un accroissement ou d’un renforcement. La progression peut même s’inverser, en diminution : « Un rien, un petit rien, une chose minuscule qui vous bouleverse… » ou relever simplement d’un enchainement dramatique. Ce qui compte, c’est que le deuxième sujet, voire le troisième vienne reformuler, remplacer, compléter le précédent d’une manière ou d’une autre. Dans ces situations, le verbe sera conjugué au singulier ; c’est en tout cas ce que recommande le Projet Voltaire, même s’il est possible que vous trouviez quelques contre-exemples dans la littérature.Dans la phrase 1, si le contexte permet de bien identifier et distinguer deux causes séparées (la vision et l’effroi) à la déstabilisation de la personne, alors en effet vous appliquerez le pluriel comme vous le recommandent Marcel et Tara, mais si, comme je le crois, la terrible vision est la cause du sentiment d’effroi qui constitue le véritable moteur de la déstabilisation, alors le singulier s’impose, l’utilisation des déterminants démonstratifs venant renforcer cette idée : « Cette terrible vision, ce sentiment d’effroi [qui en découle] la laisse décontenancée.
Dans la phrase 2, peu importe que l’épée ou que la lance soit la plus puissante, c’est affaire de spécialistes où seul l’auteur peut arbitrer de l’ordre. Ici aussi, la répétition de aucune entraîne le singulier, selon les recommandations du Projet Voltaire en tout cas.On « adresse une requête à quelqu’un » et il arrive parfois que le complément du verbe devienne un complément du nom, « Pour tout savoir sur la requête au juge des tutelles des majeurs, téléchargez ce livre blanc… » du moins en apparence, car il s’agit sans doute d’une ellipse. En tout cas on ne pronominalise pas un complément du nom requête. Il vous faudra réintroduire un verbe.
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Bonjour,
Il y a deux sites à Lyon qui peuvent correspondre à votre demande, soit une partie du Parc de la Tête d’or qui constitue le jardin des plantes actuellement actif et dont la dénomination propre est le « Jardin botanique du Parc de la Tête d’Or », soit le site historique au bas de la Croix-Rousse, un parc qui a conservé le nom de « Jardin des Plantes » avec deux majuscules comme à Paris (en effet comme il a perdu sa fonction de jardin des plantes de Lyon, il n’en conserve plus que le nom en propre).D’une manière générale, si vous évoquez la fonctionnalité professionnelle des lieux, vous ne mettrez aucune majuscule : ce sont des jardins botaniques, des jardins des plantes…, si vous évoquez la fonctionnalité urbaine, la majuscule ne porte alors que sur le complément de nom : le parc de la Tête d’or, le jardin des Plantes, la rue Gambetta…, si vous citez le toponyme dans son intégralité officielle, vous mettrez une majuscule également au premier nom s’agissant de sites emblématiques à caractère unique (sur ce dernier point, les Parisiens ne seront peut-être pas d’accord avec les Lyonnais !).
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Bonjour,
La seule obligation concerne l’espace insécable avant le symbole %. Personnellement, il m’arrive d’ajouter des espaces insécables après à voire entre tous les termes de la comparaison pour rendre l’information plus lisible, mais avec les logiciels basiques comme Word la justification peut engendrer des espaces inégaux sur la ligne et donc il faut savoir accepter des compromis ou alors disposer d’un véritable logiciel de composition d’imprimeur.- 529 vues
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Bonjour Naya,
Manifestement votre question ne soulève guère d’enthousiasme ou alors c’est qu’elle suscite de l’embarras à vous répondre. Je ne crois pas que la règle typographique que vous évoquez soit absolue. Si vous considérez le nom du projet comme un nom propre, au même titre qu’un patronyme ou qu’un toponyme, peu importe que ce nom ait été pioché dans des références françaises ou anglaises, ou même qu’il ait été entièrement inventé, il n’y a pas de raison d’en différencier la casse du reste du texte. Si vous considérez qu’il s’agit d’une citation, à savoir que vous vous placez très en retrait par rapport au sujet, vous pouvez alors le mettre en italique.Cette réponse a été acceptée par Naya. le 15 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
L’adverbe voire introduit un renchérissement de l’assertion initiale, et le plus souvent un renchérissement substitutif, quelque chose de plus fort qui vient remplacer la première idée. Prenez les citations de la définition de voire du CNRTL (sens C), vous constaterez que c’est le cas : on ne peut pas être une et deux à la fois, ni en même temps la mère et la grand-mère, Si c’est bien ce que vous voulez dire avec votre exemple, alors le singulier s’impose : « Seul le vent, voire la pluie, pourra me soulager. » Le principe d’accord est le même qu’avec comme : « Le vent, comme la pluie, pourra me soulager. » Ne vous inquiétez pas des virgules, elle jouent parfaitement leur rôle.
Si vous envisagez sérieusement les deux phénomènes en même temps, écrivez simplement : « Seuls le vent ou la pluie pourront me soulager. »
Si néanmoins vous n’êtes pas autorisé à changer quelque mot, alors encadrez la phrase religieusement comme une question qui demeurera éternellement irrésolue.- 931 vues
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Bonjour,
Au participe passé composé, les règles sont les mêmes qu’aux autres temps composés.
Avec l’auxiliaire avoir, le deuxième élément demeure invariable. Il y a exception lorsque le complément d’objet direct est placé avant le verbe.
Or le verbe participer est intransitif : il n’admet jamais de complément d’objet direct ; il ne peut pas non plus se pronominaliser et être ainsi conjugable avec l’auxiliaire être. Participé n’est donc jamais accordé ni au pluriel, ni au féminin, ni les deux ; c’est un mot invariable de fait.Cette réponse a été acceptée par fredoS. le 16 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
À qui répondez-vous ou à la suite de quel échange ? Pouvez-vous insérer le lien du début de ce débat ?
Votre première citation est bien étrange ; je ne crois pas qu’on puisse faire l’élision si le pronom est le sujet du verbe qui suit alors qu’il n’y a pas d’inconvénient s’il est complément mais dans ce cas il n’y a pas de trait d’union :
Voyez jouer cet enfant dans le jardin > Voyez-le y jouer
Sachez retrouver cet enfant dans le jardin > Sachez l’y retrouver- 683 vues
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Bonjour,
Je ne vois aucune objection à l’emploi du présent et du pluriel. Cependant, j’aurais quelques remarques de sens à formuler.
Si l’enveloppe est déjà annotée, alors elle est bien identifiable et entraîne l’emploi d’un article défini : « N’hésitez pas à les remettre dans l’enveloppe sur laquelle sont écrits mon prénom et le vôtre. » ou « N’hésitez pas à les remettre dans l’une des enveloppes sur lesquelles sont écrits mon prénom et le vôtre. »
À l’inverse si vous demandez à la personne d’écrire les prénoms, il vous faudra employer un futur « N’hésitez pas à les remettre dans une enveloppe sur laquelle seront écrits mon prénom et le vôtre. » J’attire aussi votre attention sur le fait que le verbe remettre signifie une action de répétition ou de retour : l’objet était déjà dans une enveloppe ! Si ce n’est pas le cas, c’est le verbe mettre qui convient : « N’hésitez pas à les mettre dans… »- 652 vues
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Bonsoir,
L’emploi du futur dans la principale impose le futur antérieur dans la subordonnée pour indiquer une action préalable, ce qui donne en remplaçant les anglicismes par les termes français : « Je vous préviendrai dès que j’aurai préparé l’emploi du temps. »
Dans un langage moins « soigné », vous pouvez utiliser le présent dans les deux propositions. Il a alors valeur de futur, l’antériorité étant bien indiquée par la locution dès que : « Je vous préviens dès que je prépare l’emploi du temps. » mais vous signifiez ainsi que vous prévenez au début de la préparation. Si vous voulez prévenir à la fin, vous devez utiliser le passé composé : « Je vous préviens dès que j’ai préparé l’emploi du temps. »- 859 vues
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Bonjour,
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant.
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,… (Paul Verlaine)
On peut parfaitement coordonner deux relatives, l’une introduite par que, l’autre par qui, ayant le même antécédent.La virgule est une simple question de goût.
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