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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2025 dans Général

    Un parc des expositions est un terme générique (comme un palais, une tour, un château, un stade, etc.). A ce titre, il ne prend pas de majuscule, et c’est le terme spécifique qui le caractérise qui prend la majuscule (le parc des expositions de Nantes, le palais de Topkapi, la tour Eiffel, le château de Versailles, le stade Pierre-Mauroy, etc.). Voir ce billet de Jean-Pierre Colignon qui en fait mention. Notez que les termes spécifiques sont toujours reliés entre eux par des traits d’union.
    Il existe quelques exceptions, lorsque le terme générique à lui seul suffit à désigner le lieu sans ambiguïté (le Grand Palais, la Maison carrée, etc.) ou dans certaines dénominations consacrées (l’Arc de Triomphe).

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  • Grand maître Demandé le 7 janvier 2025 dans Accords

    Ces trois cours de motivation qui m’ont rendue millionnaire à 30 ans.
    Ils ont rendu qui millionnaire ? m’, mis pour moi (une femme), COD placé avant le verbe, donc on accorde avec celui-ci.
    On écrira de la même façon ils m’ont rendue folle, par exemple.

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  • Grand maître Demandé le 6 janvier 2025 dans Accords

    Bonjour. Vos deux accords sont corrects.
    des difficultés tout aussi sévères : tout est ici adverbe, donc par nature invariable. Il a le sens de totalement, complètement.
    un dispositif mémoriel tous usages : tous est ici déterminant, donc variable (tous usages = tous les usages). Le singulier est possible (tout usage = n’importe quel usage). Voir ce billet court sur le sujet.

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  • Grand maître Demandé le 6 janvier 2025 dans Accords

    Comme l’a dit karine Aubry, dans la phrase « Il l’avait envoyé chercher », c’est Myra qu’on cherche, mais ce n’est pas Myra qui cherche. On envoie quelqu’un chercher Myra, mais on n’envoie pas Myra chercher quelqu’un. Ainsi, puisqu’on aime fendre les cheveux en quatre, l’, mis pour Myra, est COD de chercher, mais pas d’envoyer. Semi-auxiliaire ou pas, le participe passé envoyé restera donc toujours invariable dans ce cas.

    Chambaron, si le changement de sens n’est qu’un aspect annexe d’un semi-auxiliaire, qu’est-ce qui fait qu’envoyer est ici semi-auxiliaire svp ? Plus largement, comment détecter à coup sûr un semi-auxiliaire ? Car d’après ce que je lis, c’est justement le changement de sens qui permet de trancher, alors je suis perdu. Ma question porte bien sur la règle, et pas sur ce que devrait être la règle, même si je partage votre avis sur l’extrême complexité de tout cela.

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  • Grand maître Demandé le 28 décembre 2024 dans Accords

    Ce n’est pas très élégant, mais il n’y a pas d’erreur. Il n’y a qu’une seule première et qu’une seule seconde, mais bien plusieurs guerres mondiales. Le substantif est donc au pluriel mais les adjectifs restent au singulier. On écrira de la même façon « les langues française et anglaise » (plusieurs langues, mais une seule française et une seule anglaise), ou encore « les dix-neuvième et vingtième siècles ».
    L’explication ici ou ici.
    La seule erreur est d’après moi typographique, la majuscule à « Première » et « Seconde » nécessite la majuscule à « Guerres ».

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  • Grand maître Demandé le 14 décembre 2024 dans Général

    Que l’on prenne le temps de savoir si ça va évoluer.

    C’est bien un infinitif qu’il faut ici et pas un participe passé (évolué). Remplacer par vendre pose un problème de sens (la phrase ne signifie pas grand-chose), mais ne pose pas de problème d’un point de vue grammatical. Utiliser un autre verbe qui a plus de sens permet de lever le doute, par exemple la forme pronominale : savoir si ça va se vendre (infinitif), et non pas savoir si ça va se vendu (participe passé).
    Fonctionnent aussi : mordre/mordu, prendre/pris, finir/fini, plaire/plu, etc. Seul l’infinitif est toujours correct.

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  • Grand maître Demandé le 11 décembre 2024 dans Question de langue

    Lorsqu’on compare une chose à elle-même, le plus reste invariable : c’est à l’automne que Venise est le plus belle.
    Lorsqu’on compare une choses à d’autres choses, le plus varie en genre et en nombre : Venise est la plus belle des villes d’Europe.
    Dans votre phrase,  l’article défini engendre d’après moi l’accord : on parle de l’utilisation la plus raisonnée parmi toutes les utilisations possibles de nos données.
    Donc : l’utilisation la plus raisonnée possible de nos données.

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  • Grand maître Demandé le 10 décembre 2024 dans Conjugaison

    Comment vont ton fils, ta tante ?
    Le sujet du verbe est « ton fils, ta tante », donc deux sujets séparés par une virgule, ce qui appelle le pluriel. Cela équivaut grammaticalement à « ton fils et ta tante ». La question est traitée ici, les rares cas où l’accord se fait au singulier sont cités, mais ils ne concernent pas cette phrase.
    Dans le cas présent, il s’agit d’une question, donc il y a inversion du sujet et du verbe, ce qui crée peut-être le doute. Citons une phrase affirmative : ton fils, ta tante font du ski (et non pas fait du ski).
    Ou encore, pour reformuler votre question : comment ton fils, ta tante vont-ils ? (et non pas comment ton fils, ta tante va-t-elle ?)

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  • Grand maître Demandé le 8 décembre 2024 dans Général

    Bonjour,
    Un titre d’oeuvre est toujours en italique dans un texte en romain et en romain dans un texte en italique. Il n’est jamais entre guillemets. Par ailleurs, on n’utilise pas en français les guillemets anglais, sauf pour des guillemets de deuxième rang (à l’intérieur des guillemets français). Enfin, on ne cumule jamais guillemets + italique (sauf cas particuliers dans la presse pour citer une personne).
    Ceci étant dit, Bed-In for Peace n’est pas une oeuvre, mais plutôt un événement, une « performance ». On est donc à la croisée de plusieurs catégories en matière de typographie, entre l’événement (pas en italique ni entre guillemets) et l’oeuvre (tout en italique, pas de guillemets). Il n’y aura pas de règle clairement définie pour ce cas. Dans tous les cas, écrire simplement entre guillemets ne me semble répondre à aucune règle typographique (on n’écrit pas le « Salon du livre » entre guillemets, ni aucun autre événement), la seule question qui se pose selon moi est écriture droite ou italique, l’important étant de garder une cohérence tout au long de l’ouvrage. Je choisirais l’italique, qui a l’avantage de mettre en valeur le fait que ce sont des mots anglais.

    Cette réponse a été acceptée par Ariane db. le 8 décembre 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 5 décembre 2024 dans Accords

    Ils se sont empoigné mutuellement les cols de leurs t-shirts respectifs.
    Lorsqu’un verbe pronominal admet un COD (ici les cols), l’accord du participe passé suit la même règle qu’avec l’auxiliaire avoir : pas d’accord si le COD est après le verbe, accord avec le COD s’il est antéposé (les cols qu’ils se sont empoignés).
    Ca c’est pour la règle. Maintenant, je trouve cette tournure assez lourde et j’ai du mal à la comprendre, je ne suis pas sûr que l’on puisse « s’empoigner qqch ». J’aurais tendance à écrire Ils se sont empoignés mutuellement par les cols de leurs t-shirts respectifs (dans ce cas, pas de COD, donc l’accord se fait avec le sujet). Certains diront même que « s’empoigner mutuellement » est un pléonasme et supprimeront l’adverbe…

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