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Érudit
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  • Érudit Demandé le 26 décembre 2021 dans Conjugaison

    Bonjour Gelmou
    Vous voulez juste transposer un futur dans le passé. Cela s’appelle appliquer la concordance des temps : la subordonnée au futur passe au conditionnel présent.
    — J’espère que tu viendras.
    — J’espérais que tu viendrais.
    Vous n’avez pas le choix, c’est obligatoire. Il n’est pas possible de conserver le futur.
    Ce conditionnel présent est le temps qu’on utilise pour le « futur dans le passé ».
    Ce n’est pas un conditionnel d’hypothèse, de doute, de politesse, ou autre… c’est juste le temps du futur dans le passé.
    — J’avais cru un instant que je vous verrais pour les vacances.

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  • Érudit Demandé le 25 décembre 2021 dans Question de langue

    Aucune de vos deux phrases n’est correcte. Et commencez, sur un site de français, par ne pas écrire les mots en abrégé. C’est pour gagner une seconde et en faire perdre trois à chacun de vos lecteurs que vous écrivez « tjs » pour « toujours » ?

    Le mot « toujours », comme « un jour », « une fois », « déjà »… en contexte de phrase négative se remplace systématiquement par « jamais ».
    On n’écrit pas, on ne peut certainement pas écrire :
    — Tu n’as toujours pensé qu’à ta propre personne.
    Mais on doit écrire :
    — Tu n’as jamais pensé qu’à ta propre personne.
    Si vous voulez utiliser le mot « toujours », vous devez construire une phrase affirmative :
    — Tu as toujours pensé à ta propre personne, plutôt que…
    — Tu as toujours préféré…

    C’est cette juxtaposition hasardeuse d’un « ne » et d’un « toujours » qui a valu votre hésitation, et vous aviez raison d’hésiter, car en effet on peut dire :
    — j’ai toujours voulu ton bien
    — je n’ai jamais voulu que ton bien
    Mais on ne peut pas dire :
    — je n’ai toujours voulu que ton bien

    Le niveau des quatre interventions ci-dessus, qui refusent de voir le problème que vous nous soumettez pourtant très clairement (j’ai toujours vu cela / je n’ai jamais vu que cela / je n’ai toujours vu que cela) et qui valident une phrase incorrecte, est inquiétant.

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 25 décembre 2021 dans Question de langue

    Le mot qui complète une négation (il ne mange jamais, il ne mange rien…) n’est pas syntaxiquement induit par le « ne« , mais exigé par le sens. Omettre les mots « jamais », « rien », « guère », ce n’est pas une rupture de style, c’est simplement écrire une phrase tronquée ayant perdu son sens. Ce n’est pas une figure de style.
    Quand le mot manquant est le simple mot « pas« , un pendant vide de sens à la négation « ne« , quand on dit « je ne sais » pour « je ne sais pas », alors l’omission de ce mot plus ou moins obligatoire est actuellement une figure de style dont la fonction est juste de « faire vieux », en ne complétant pas la négation par le marqueur « pas » exigé dans l’usage moderne. Cela ne porte aucune intention liée à l’articulation du discours.

    La mot rigolo anantapodoton ne concerne pas la syntaxe. C’est un mot inventé par jeu, inutile à la grammaire, qui décrit juste un effet de surprise dans la construction d’une phrase, présentant une apparence de syntaxe correcte, mais dont le déroulé logique semble inachevé. En voici un exemple :
    — De deux choses l’une, ma réponse vous conviendra ou non : si vous en êtes satisfait, tant mieux ; et je vous souhaite un joyeux Noël.

    Cette réponse a été acceptée par francais. le 25 décembre 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 24 décembre 2021 dans Conjugaison

    Vous avez raison, le présent de faillir (qui est théoriquement je faux tu faux il faut nous faillons vous faillez ils faillent) ne s’utilise pas dans cette construction. Vous devez changer de verbe ou construire autrement. Par exemple : « Justine manque (d’)avaler de travers » ; « il s’en faut de peu que Justine avale de travers »…

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 23 décembre 2021 dans Général

    Non, cette expression ne sert pas à localiser une chose. On ne dit pas : au sein de Paris, au sein d’un coffre, au sein de la rue, au sein de l’ascenseur, au sein du parking…

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  • Érudit Demandé le 19 décembre 2021 dans Général

    Il n’y a pas dans votre phrase comparative de conjonction « que » introduisant une proposition subordonnée. Nous ne sommes donc pas dans un cas où le « ne explétif » est possible. Le premier « que » est une conjonction introduisant un pronom. Le deuxième « que » est un pronom relatif COD.
    Seule votre première phrase est correcte.

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  • Érudit Demandé le 18 décembre 2021 dans Question de langue

    Vous semblez penser qu’on ne peut pas être investi d’une chose, mais seulement d’une responsabilité sur une chose. En tant que participe passé de « investir = conférer une charge » (il est investi = il a été investi), « investi de » doit effectivement être suivi d’une responsabilité, d’une fonction :
    — j’ai été investi d’une grande responsabilité
    — ces citoyens étaient investis de la puissance législative
    — ils n’étaient pas investis de l’autorité nécessaire
    Tandis que votre gars, personne ne l’a investi de la mémoire… en effet, ça n’a pas de sens.
    Si on veut dire que les circonstances, ou d’autres camarades, l’ont investi de la charge d’entretenir la mémoire de… alors il faut le dire, et le raccourci « investi de la mémoire » ne suffit pas.

    On peut avoir l’impression que « investi de » est ici utilisé comme un simple adjectif signifiant « dépositaire de », alors que ce sens n’est acceptable que pour parler d’une autorité, d’une charge, d’une responsabilité. L’auteur pourrait accepter :
    — il se sent dépositaire de la mémoire de ses camarades tombés au front

    Une autre possibilité est que le verbe investir soit utilisé au sens de occuper, envahir, submerger…
    — La ville était investie par l’ennemi
    — Il fut soudain investi d’une (par une) terrible crainte…
    — Tout son être, telle la citadelle tombée, est désormais investi de la mémoire de ses camarades
    Ca a carrément du sens, mais est-ce l’intention de l’auteur ?

    Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 18 décembre 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 18 décembre 2021 dans Conjugaison

    Le superlatif n’est pas une situation permettant l’utilisation du « ne explétif » :
    — Il a choisi le plus grand qu’il n’a trouvé. (???)
    — C’est le meilleur qu’il n’ait mangé. (???)

    Ne confondez pas avec la comparaison, où l’utilisation de ce « ne explétif » est possible :
    — Il est meilleur que je ne le pensais.

    Dans tous les cas, la présence de l’adverbe « jamais » utilisé dans un sens positif interdit le « ne explétif ».

    Vos deux dernières phrases sont incorrectes.
    Les deux premières sont correctes.

    Vous avez raison d’utiliser le subjonctif, mode qu’on utilise généralement avec le superlatif pour montrer l’étendue du possible (le plus grand qu’on puisse trouver, le meilleur qu’il m’ait été donné de manger).
    Pour qualifier des faits ponctuels, l’indicatif suffit (j’ai pris le plus gros marteau que j’ai trouvé dans le magasin), car il ne sert pas à développer le sens du superlatif.

    Dans le cadre du subjonctif, l’ajout de « jamais » insiste sur le sens absolu de la proposition (les meilleurs qu’il ait mangés de toute sa vie). C’est un peu exagéré pour parler de biscuits, mais c’est parfaitement correct.
    — Les sentiments les plus nobles qu’un homme ait jamais éprouvés.
    — Les meilleurs biscuits qu’il ait (jamais) mangés.

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  • Érudit Demandé le 17 décembre 2021 dans Conjugaison

    Bonjour jn, j’espère que vous avez compris que les réponses de BeN, Prince, et Tara sont des grosses blagues, ils sont taquins.
    Sinon, renoncez à l’idée de « verbe avec deux sujets », cela n’existe pas.

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  • Érudit Demandé le 17 décembre 2021 dans Accords

    J’ai lu que vous avez un master en  lettres modernes, et c’est incompréhensible que vous ne sachiez pas faire la différence entre un sujet et un COD.
    Dans la phrase « le chat mange la souris », où se trouvent selon vous le sujet et le COD ?
    Dans les phrases « le chat mange », le chat « joue », « des personnes bougent », où se trouvent les COD ?
    Avez-vous une définition simple de « COD » ?

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