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Je ne sais pas ce qui est le pire : que le client soit coincé dehors ou que ce soit moi vivant à Berlin qui doive prévenir le responsable en France.
Nous avons là deux propositions introduites par « que » et qui sont sujets réels de « être ». Le pronom impersonnel « ce » a la fonction de sujet apparent.
Dans ce cas, la proposition est toujours au subjonctif.
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« qui » est un pronom relatif et n’a par conséquent aucune implication sur le choix du mode (pas plus qu’en aurait un nom).
Exemple : pourvu que ce soit lui qui vienne (fait souhaité). – regarde, c’est lui qui vient (fait réel).Cette réponse a été acceptée par SR92. le 11 octobre 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Si j’ai bien compris, ce qui vous pose problème, c’est la confusion que vous faites entre subordonnée de condition et subordonnée de l’interrogative indirecte.
Subordonnée de condition :
Je viendrai te voir si tu le veux bien : la subordonnée est un complément circonstanciel du verbe « je viendrai » : elle exprime la condition qu’il faut pour que l’action exprimée par le verbe de la principale se réalise.
Les temps de cette subordonnée varient selon le sens.
Je viendrai te voir si tu le voulais bien : l’imparfait ajoute de l’incertitude (peut-être par politesse).
Et selon le temps de la principale.Subordonnée de l’interrogative indirecte :
Je demande à Pierre si je peux venir le voir. PhL vous a donné le discours direct correspondant : « puis-je venir te voir ? »
Cette subordonnée est COD :
je demande un ticket/qu’on m’accompagne/ si je peux venir te voir : tous ces éléments soulignés sont COD. On a dans l’ordre : un nom, une proposition subordonnée conjonctive et une proposition subordonnée interrogative.Attention : les deux « si » n’ont pas le même sens :
Je viendrai te voir si tu veux bien = à condition que tu le veuilles bien
Je demande à Pierre si je peux venir le voir–> si = est-ce que ->est interrogatif- 3943 vues
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1 La personne que vous avez tenté de joindre s’appelle Eve.
2 La personne que vous avez tentée, serpent, s’appelle Eve.Le verbe « tenter » n’a pas le même sens. En 1 il signifie « essaye »r en 2 « soumettre à la tentation ».
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Il vous faut formuler une question précise, Emons.
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L »ordre des mots est très signifiant. On distingue le sujet du COD à leur place respective par rapport au verbe. Le GN sujet est à sa gauche, le GN COD à sa droite. Les inverser change le sens :
Jean tape Paul / Paul tape Jean
Ceci parce que nom ne porte pas de marque de sa fonction. (Il en est autrement avec des pronoms : il le tape : les deux pronoms sont à la droite du verbe et, outre que le sujet est en première place, le pronom sujet n’a pas la même forme que le pronom COD.)
La lecture fonctionne de la même façon en l’absence d’un des deux GN (le sujet ou le COD) :
Je vois tuer Noura (= je vois quelqu’un tuer Noura) : sujet non exprimé + verbe + COD
Je vois Noura tuer (= je vois Noura tuer quelqu’un) : sujet + verbe + COD non exprimé- 1624 vues
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Oui
Un adverbe (ordinaire) peut être complément circonstanciel.
Comparez :
Je mange rapidement / je mange avec rapidité.
Un pronom adverbial (ou adverbe pronominal) est complément circonstanciel :
Je vais dans le jardin / j’y vais : y est un pronom qui remplace le complément circonstanciel de lieu « dans mon jardin »- 1519 vues
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J’ai trouvé cette page très intéressante :
Deux questions de toponymie | Druide
et qui va dans mon sens il me semble 😉
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Il n’y a pas de raison de mettre un trait d’union : Ventoux est le nom d’un mont, comme Saint Michel ou Granier les noms d’autres monts.
Col du Granier – col de la Placette – col de Porte…
Mont, col, massif, dent, dôme, … sont des mots désignant des catégories de relief géographique, ou géologique.- 1745 vues
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Je suis heureux qu’il vienne/ qu’il parte/ qu’il vous plaise.
Je suis triste que – j’ai peur que – je crains que …
C’est le subjonctif après ces expressions parce que l’accent est mis sur l’état mental du sujet.On pourrait alors se demander pourquoi après j’ai l’espoir que l’indicatif (futur) est souvent de mise. On peut dire que l’indicatif futur donne corps à cet espoir. J’ai l’espoir qu’il viendra.
—–
Mais il en est tout autrement dès qu’apparaît le verbe savoir qui souligne le fait de la subordonnée en le présentant comme effectif (réel). C’est l’indicatif qui suit.
Je suis heureux de savoir qu’il vient/viendra.- 5443 vues
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« Personne » est un pronom de forme neutre. Il est à rapprocher de « quelqu’un » dont il est souvent le symétrique négatif.
En français, c’est le masculin qui tient lieu de neutre : personne n’est parfait.
Accorder au féminin serait une faute.—-
« Une personne » est un nom dont le sens est : − Individu de l’espèce humaine, sans distinction de sexe.
Ce nom est féminin, et, que l’individu soit de sexe féminin ou masculin n’y change rien —> mon mari est une personne parfaite.
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