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Existe, bien entendu « se vouloir + attribut » = se donner pour, prétendre être : ce journaliste se veut objectif
à moins d’une pratique linguistique régionale, « se vouloir de + verbe » est incorrect.Le présent titre se veut ainsi propre à qualifier juridiquement ces accords.
Cette personne se veut capable d’exercer l’intérim.- 5453 vues
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Il est impossible que quelqu’un comme toi ait dépassé la ligne.
Que le sujet soit repéré comme le pronom quelqu’un ou le groupe pronominal quelqu’un comme toi ne change rien à l’accord du verbe.
Dans le groupe pronominal ou le groupe nominal, ce qui gère l’accord est le pronom ou le nom complémenté.
Exemples :
Les feuilles de l’arbre tombent
Le tableau que j’ai acheté est dans ma voiture
Une autre de ces femmes nous a adressé la parole.
Personne parmi vous ne sortiraNous, comme elle réagissons rapidement- 455 vues
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La règle que j’ai fait évoluer….
Ici « faire » a une fonction de semi-auxiliaire. Son participe passé est invariable.
En effet, « que » (qui reprend « règle ») est COD du verbe évoluer. Un auxiliaire ou un semi-auxiliaire n’a pas de COD.- 516 vues
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Dans cette phrase se voir est un auxiliaire* à sens passif.
La phrase a donc un sens passif :
ils s’étaient vu assigner une place : sens passif => on leur avait assigné une place : sens actif
« Ils » est sujet mais pas agent. Il est objet attributif. Il devient « leur », complément d’objet direct dans la phrase à sens actif.La place qu’ils s’était vu assigner : le pronom relatif « que » est bien COD, mais COD du verbe « assigner », pas de son auxiliaire « se voir »
En tant qu’auxiliaire, le participe passé de « se voir » est invariable.*Il existe en effet d’autres auxiliaire qu’être ou avoir
TLF :
Verbe auxiliaire. Verbe qui perdant tout ou partie de sa signification sert à former les temps composés des autres verbes (auxiliaire de temps), ou à exprimer diverses nuances du verbe qu’ils introduisent (auxiliaire de mode ou d’aspect) :On appelle verbes auxiliaires, les verbes dont les différents temps servent à composer ceux des autres verbes. Les principaux, et les plus généralement employés, sont sans contredit le verbe être et le verbe avoir;
Verbes semi-auxiliaires. On appelle quelquefois semi-auxiliaires des verbes qui servent habituellement d’antécédents à des infinitifs ou participes pour former avec eux une sorte de locution verbale : faire savoir, entendre dire*Exemple d’invariabilité des participes passés des auxiliaires et semi-auxiliaires :
– Ces personnes, que j’ai eu rencontrées, ont depuis longtemps déménagé.
– La voiture que j’ai fait réparer est dans le garage.
– Voici l’histoire que j’ai été étonné d’apprendre .- 277 vues
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Il devait me dire quand le procès devait se dérouler
correspond, au système passé, la phrase suivante qui est au système présent : Il doit me dire quand le procès doit se dérouler
« Doit se dérouler » est le présent d’un semi-auxiliaire qui donne à l’infinitif qui suit valeur du futur, ce qui est un emploi très fréquent du présent
Dans la phrase au passé, c’est la même chose : le deuxième « devait » est l’ imparfait qui donne à l’infinitif une valeur de futur du passé (un futur pour un énoncé passé).Il devait me dire quand le procès se déroulerait
correspond , au système passé, la phrase suivante qui est au système présent : Il doit me dire quand le procès se déroulera
—>vous voyez que cette fois-ci, on emploie le futur ( et non plus semi-auxiliaire (devoir) + infinitif un présent à valeur de futur).
–> la forme « se déroulerait » est un futur du passé (qui a la forme d’un conditionnel mais qui est un temps de l’indicatif : futur pour un énoncé passé).Il devait me dire quand le procès s’était déroulé
correspond , au système passé, la phrase suivante qui est au système présent : Il doit me dire quand le procès s’est déroulé
—> cette phrase dit autre chose : le deuxième verbe est un passé par rapport à l’énoncé : le plus que parfait et le passé composé indiquent une antériorité- 313 vues
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De ces deux formulations, laquelle choisiriez-vous ?
se produit les événements qu’on attendait/se produisent les événements qu’on attendait
Il me semble qu’on aurait une préférence nette pour la forme plurielle du verbe, avec inversion du sujet (les jours =sujet).
Cependant, on peut considérer que « vient » est la forme impersonnelle du verbe dont le pronom serait omis : (il) se produit. Cette formulation serait alors relâchée et non conseillée à l’écrit.
–> il faut donc écrire : restent les faits qui nous intéressent- 336 vues
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Il avait changé. Non pas qu’il n’invitât plus ses amis, il n’en avait jamais eu. Ni même qu’il sortît moins le soir, les soirées dans les bars le rebutaient.
– « Moins » n’appelle pas la négation « ne » .
– la négation « ni »coordonne les deux phrases
– La concession est explicite avec l’adverbe même- 608 vues
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Vous l’expliquez pourtant fort bien.
Entre le passé composé et l’imparfait il y a une différence d’aspect. J’explique :
Le passé composé, dans votre phrase, indique une action, un fait … (on dit un procès -voir le mot processus) dans sa globalité (début-déroulement-fin). Il n’y a même pas besoin d’un complément de temps qui le préciserait.
L’imparfait indique un procès dans son déroulement (on est dans le fait en train de se dérouler).
Si les phrases étaient prises dans un contexte, ce serait plus évident.
Comparez ces deux énoncés dont seul le temps change :
Le ciel s’est couvert de gros nuages qui ont caché la lune. Un vent s’est levé qui a fait bruire les feuillages. La nuit s‘est obscurcie. Une petite pluie s’est installée
Le ciel se couvrait de gros nuages qui cachaient la lune. Un vent se levait, qui faisait bruire les feuillages. La nuit s’obscurcissait. Une petite pluie s’installait.
Avec le passé simple, on a une impression de mouvement, les faits, chacun pris globalement se succèdent forcément chronologiquement
Avec le passé simple on a plutôt un tableau : les faits pourraient éventuellement changer de place. Parce qu’on est placé à l’intérieur , dans le déroulement des faits.
On parle d’aspect sécant pour l’imparfait et d’aspect non sécant pour ce passé composé—–
Remarque : le passé composé ici employé endosse le même rôle que le passé simple qui est un temps de l’écrit : Le ciel se couvrit de gros nuages qui cachèrent la lune. Un vent se leva, qui fit bruire les feuillages. La nuit s‘obscurcit. Une petite pluie s’installa.Le passé composé peut avoir une autre valeur : il indique le retour en arrière dans un énoncé au présent :
Je fais quelques pas dans le jardin et je constate que le jardinier a planté le petit abricotier et a taillé le rosier comme je lui ai demandé. Je pense qu’il est quelque part derrière la maison et je vais le rejoindre.
La même valeur que le plus que parfait dans une phrase au passé : Je fis quelques pas dans le jardin et je constatai que le jardinier avait planté le petit abricotier et avait taillé le rosier comme je lui avais demandé. Je pensai qu’il était quelque part derrière la maison et j’allai le rejoindre.- 419 vues
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Nous avons bientôt fini de peindre. Reste les toilettes et la salle de bains.
En ce cas, « reste » est un impersonnel auquel l’oral a enlevé le pronom : Nous avons bientôt fini de peindre. Il reste les toilettes et la salle de bains.
C’est pourquoi, dans une reproduction écrite de l’oral, c’est bien le singulier qui est requis.
Dans un écrit correctement rédigé, on ne peut faire l’économie du pronom.- 3021 vues
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Je pense qu’il faut considérer que le mode choisi dans la subordonnée colore la phrase différemment, place l’énonciateur dans un point de vue sur le fait chaque fois différent.
Beaucoup de chats vivant dehors, il est très probable que vous en avez croisé dans la rue .
L’indicatif est le mode du réel : on choisit de considérer le fait dans sa forte probabilité comme réel.Beaucoup de chats vivant dehors, il est très probable que vous en ayez croisé dans la rue.
Le subjonctif est le mode du virtuel : le point de vue est autre : le fait passe, on peut dire, au second plan : il est considéré comme objet de la réflexion sur la probabilité.Beaucoup de chats vivant dehors, il est très probable que vous en auriez croisé dans la rue : le conditionnel, mode de l’irréel, de l’hypothétique, peut se justifier dans le cas de supputations (par exemple lors d’une enquête où plusieurs hypothèses auraient été posées)
Le verbe désirer se met au même mode que le verbe croiser.
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