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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 2 avril 2025 dans Conjugaison

    Elle se tut. Elle entendait déjà la réponse de son mari.
    C’est bien l’imparfait qui convient ici. L’imparfait est choisi lorsqu’on interrompt le récit pour donner une notation informative, une précision ou une notation descriptive (dans un texte au passé). Ici , nettement, on nous informe sur la raison de son silence soudain.
    On a la même valeur de l’imparfait dans :
    Il quitta la région de Bordeaux, s’installa à Paris. Il entra à l’école des Chartres dans les années 20. Il avait alors 20 ans.
    Le compte rendu du cours des événements s’interrompt pour donner une information, une précision sur son âge.

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  • Grand maître Demandé le 2 avril 2025 dans Question de langue

    Oui il faut le singulier car c’est la matière qui est considérée. On ne veut pas dire qu’il y a plusieurs coquilles d’œuf dans la mousse au chocolat, ni même plusieurs blancs. De la coquille et du blanc d’œuf.

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  • Grand maître Demandé le 1 avril 2025 dans Conjugaison

    En effet. c’est un cas de nominalisation de l’infinitif qui est sujet du verbe (au singulier puisque l’infinitif est neutre).

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2025 dans Conjugaison

    Je suis d’un avis différent :
    Au système présent, on voit bien que c’est le futur qui convient: Même si Jean n’est pas spécialement beau, il est fort probable qu’un jour, une pauvre âme se laissera berner par ses belles paroles et voudra l’épouser. Alors, ce jour-là, lorsqu’il fondera sa propre famille, se souciera-t-il encore d’elle ?
    La probabilité n’entraîne pas le conditionnel : Je suis presque sûr qu’il viendra – je pense qu’il viendra – il est possible qu’il viendra (qu’il vienne) – il y a de fortes chance qu’i vienne (subjonctif) ou qu’il viendra (indicatif futur)

    Au système du passé on a besoin du futur dans le passé :
    Même si Jean n’était pas spécialement beau, il était fort probable qu’un jour, une pauvre âme se laisserait berner par ses belles paroles et voudrait l’épouser. Alors, ce jour-là, lorsqu’il fonderait sa propre famille, se soucierait-il encore d’elle ?
    Tous les verbes soulignés ne sont pas au mode conditionnel mais au futur du passé, un temps de l’indicatif.

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2025 dans Conjugaison

    à  supposer qu’il ouvrît sa cuisine, il aurait détesté être épié.
    Au  système présent on a deux possibilités (je prends un autre exemple par commodité):
    1 a à supposer qu’il vienne, tu le recevras avec beaucoup d’égards  : hypothèse probable avec le futur de l’indicatif dans la principale
    2 a à supposer qu’il vienne, tu le recevrais avec beaucoup d’égards : hypothèse moins probable avec le conditionnel présent

    A ces deux phrases correspondent :
    1 b à supposer qu’il vînt, tu le recevrais avec beaucoup d’égards  : hypothèse probable avec le futur du passé  de l’indicatif dans la principale
    2 b à supposer qu’il vînt, tu l’aurais reçu avec beaucoup d’égards : hypothèse moins probable avec le conditionnel passé

    Remarque : ce qui peut déconcerter, c’est la double valeur de la forme infinitif+terminaison de l’imparfait  (ici « recevrais ») qui peut être, soit un futur du passé, soit un conditionnel présent.
    C’est pourquoi vous avez le choix entre : à  supposer qu’il ouvrît sa cuisine, il  détesterait (futur du passé) être épié et  à  supposer qu’il ouvrît sa cuisine, il aurait détesté (conditionnel passé) être épié.

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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2025 dans Question de langue

    Les deux mots –  l’adjectif indésirable et le participe passé  avec négation non désiré – n’ont pas exactement le même sens.

    – le suffixe  -able sert à former des adjectifs à partir de verbes, il exprime la possibilité. Indésirable signifie exactement : qu’on ne peut désirer. Son emploi s’est élargi pour signifier parfois simplement qui n’est pas désiré.

    non désiré, non voulu, non aimé, non  souhaité …cette formulation : non + participe passé insiste sur la négation.C’est d’ailleurs souvent   la seule forme possible pour  la négation d’ adjectifs : * inaimable *insouhaitable etc. n’existent pas 

    En revanche, il n’y a aucune raison d’inventer des indésiré, insouhaité… ,  Le préfixe -in n’est pas un préfixe de verbe.

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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2025 dans Question de langue

    Il n’y a aucune hésitation possible. L’adverbe modifie un verbe qui est passif.  L’agent de ce verbe+ adverbe n’est donc pas le sujet mais le complément (d’agent).
    Il sortit, suivi à regret par son fils
    Si « il » est sujet du verbe sortir, il est objet du verbe suivre dont on n’a que le participe passé (il était) suivi par son fils
    « Fils » est bien l’agent (celui qui agit, qui suit) et complément introduit par « par »
    « à regret » est locution adverbiale modifiant (donnant une information sur) le verbe suivre.
    Transformé à la forme passive : Il sortit ; son fils le suivit (ou le suivait) à regret.

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  • Grand maître Demandé le 29 mars 2025 dans Conjugaison

    Alors changeons de personne pour répondre sur le mode à employer:

    Je me demande  si vous êtes certains qu’il peut compter sur cette présence ou si vous êtes certains qu’il puisse compter sur cette présence.
    Les deux modes sont possibles.
    Dans la première formulation, l’indicatif présente le fait comme intégré par « vous » et qu’on remet en question.
    Dans la seconde formulation, le subjonctif pose d’emblée le fait comme un sujet auquel réfléchir, sans passer par les croyance de l’interlocuteur.

    Comme souvent lorsque les deux modes sont possibles, la nuance est fine et les explications délicates.

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  • Grand maître Demandé le 28 mars 2025 dans Question de langue

    On peut cependant considérer que « tant » , s’il n’est pas une conjonction mais un adverbe, est un mot coordonnant.
    « Donc » non plus n’est pas une conjonction de coordination puisqu’on peut le déplacer et le mettre à la fin, contrairement aux conjonctions : Il a mal à la tête donc il n’a pas quitté sa cabine > Il a mal à la tête, il n’a pas quitté sa cabine donc. – chose impossible avec une conjonction :* il a mal à la tête, il n’a pas quitté sa cabine et.
    Or, nous avons bien, dans la phrase proposée, « tant » et non « tant que » et la construction est donc différente de : il a tant mal à la tête qu’il n’a pas quitté sa cabine (on dirait d’ailleurs plutôt : il a tellement mal… que..
    – la conjonction « que » a disparu
    – les propositions se sont inversées.

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  • Grand maître Demandé le 28 mars 2025 dans Accords

    Il arriva avec un bol de carottes et un de concombres en bâtonnets.
    S’il n’y avait qu’une carotte et qu’un concombre  pour remplir deux bols, on le préciserait : Il arriva avec deux bols, un avec une carotte et un avec un  concombre coupés en bâtonnets.
    La carotte et le concombre n’étant pas considérés comme une matière, contrairement à :
    Il arriva avec un jus de carotte/ de la confiture de carotte, où le singulier de « carotte » a un sens générique
    Et pour : Il croqua trois bâtonnets de carotte on choisit le singulier puisqu’il suffit d’une carotte pour faire trois bâtonnets.

    En fait, c’est le sens qui permet de choisir.

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