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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 3 juillet 2025 dans Accords

    Tu ne t’es rien cassé ?

    « Tu » est le sujet du verbe » se casser » : le participe passé est construit avec l’auxiliaire être MAIS comme il s’agit du pronominal « se casser » et que ce verte A UN COD, il faut chercher à faire ou non l’accord avec lui (la règle qui s’applique dans ce cas est la même que quand l’auxiliaire est « avoir »)

    |T’| est le pronom personnel « te » qui ici, n’est pas COD mais COI (complément d’objet indirect)

    C’est « rien » qui  est le COD  :il est bien placé avant  mais  il est neutre –> cassé
    ——————–

    Quand un verbe pronominal (donc construit avec l’auxiliaire être) a un COD, on suit la règel du PP construit avec l’auxiliaire avoir.

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  • Grand maître Demandé le 2 juillet 2025 dans Conjugaison

    Lorsque le participe passé est suivi d’un

    , il s’accorde normalement en genre et en nombre avec le complément d’objet direct, si celui-ci est placé avant le participe :

    On les a retrouvés vivants.
    Cette ville, qu‘on m’avait présentée si accueillante, ne me plaît pas beaucoup.
    Cependant, on tolère que le participe passé puisse rester invariable quand l’on considère que l’attribut fait partie intégrante du COD. C’est notamment le cas avec les participes passés cru, dit ou voulu :

    On l’a dit morte, mais elle n’était que blessée.
    (Ce n’est pas elle qu’on a dite. Ce qu’on a dit, c’est qu’elle était morte.)

    Ma chienne, que j’avais cru perdue, est revenue hier.
    (Ce n’est pas ma chienne que j’ai crue. Ce que j’ai cru, c’est qu’elle était perdue.)

    Le Robert
    —-
    Ici donc j’écrirais : La présence qu’elle avait devinée cachée dans l’ombre
    « cachée » est bien attribut du pronom COD « que » (reprenant « présence », qui est COD du verbe,
    Elle a bien deviné la présence de X cachée.

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  • Grand maître Demandé le 1 juillet 2025 dans Question de langue

    Une phrase est correcte ou incorrecte?
    Le verbe se souvenir se construit avec « de » ou avec « que ». Il faut donc faire avec : Il se souvenait qu’il/ était en + date
    Ou alors changer de verbe
    Le verbe » savoir » lui,  peut introduire du discours indirect
    En quelle année était-on ? > il ne savait pas/il savait en quelle année on était

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  • Grand maître Demandé le 30 juin 2025 dans Question de langue

    Si cependant vous voulez insister :
    Ce n’est qu’une fois l’épreuve surmontée que chacun |convient que cette décision était bonne.
                                                                                                                           |reconnaît la pertinence de cette décision.

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  • Grand maître Demandé le 29 juin 2025 dans Question de langue

    Quand le verbe n’est pas du domaine du concret, mais plutôt de l’abstrait (sentiment, qualité…), on peut avoir le choix entre par et de.

    Il est estimé de tous.
    Il est connu du grand public.

    Sinon, c’est la préposition « par » :
    Il est habillé par les plus grand couturiers.
    il est frappé par son ennemi.
    Pour le verbe « épauler », qui est formé sur le nom très concret « épaule », on choisira donc « par ».
    Ce sera la même chose pour « soutenir » dont le sens est d’abord physique.

    Cette réponse a été acceptée par MaPe. le 2 juillet 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 juin 2025 dans Question de langue

    Il est toujours mieux d’écrire une phrase complète pour qu’on puisse vous répondre.

    En effet, hors contexte on ne peut que vous dire que les deux sont corrects.
    Vous avez écrit 50. Votre numéro d’article n’est pas le bon
    Le numéro de votre article doit être spécifié – indiquez le numéro de votre article

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  • Grand maître Demandé le 27 juin 2025 dans Général

    Fin est un nom et en tant que tel se met au pluriel :
    Des fins – des fins d’après-midi
    Des est le déterminant du nom fins
    Après-midi est le complément du nom fins

    Le nom composé après-midi est invariable à cause des éléments qui le composent : après est une préposition et le sens veut que midi soit au singulier :  le sens de après-midi est après l’heure de midi

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  • Grand maître Demandé le 27 juin 2025 dans Accords

    C’est curieux : dans une de mes lectures, hier précisément, j’ai rencontré cette formulation et je me suis posé la même question.
    Le traducteur avait écrit : des petits touts et riens.
    Je me suis dit que j’aurais écrit : des petits tout, laissant le pronom invariable puisque son pluriel « tous » a un autre sens ; et riens au pluriel puisque il est d’abord un nom.
    Après vérification ; Ensemble de choses formant une unité. Le tout et les parties. Former un tout, des touts. USITO

    Donc : … des grands touts… des petites riens… 

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2025 dans Général

    Il s’agit du verbe « exclure » qui est conjugué au présent à la 3e personne du singulier.

    Il n’y a pas de cicatrices, pourtant caractéristiques de ce type de lésion, ce qui exclut l’hypothèse d’une abrasion artificielle ou auto-induite.
    Le sujet est le pronom relatif « qui ». Ce pronom reprend un autre pronom « ce » qui lui même reprend l’idée exprimée dans la proposition précédente.

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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2025 dans Conjugaison

    Malgré tout, il fallut encore des heures de souffrance à sa mère pour le mettre au monde, et que Cédric pointe enfin son nez. 
    Malgré tout, il fallut encore des heures de souffrance à sa mère pour qu’elle le mette monde, et que Cédric pointe enfin son nez.
    Quand l’agent des deux verbes est le même, on a le choix pour le deuxième entre l’infinitif et la proposition subordonnée.  C’est le cas ici.
    Dans les deux phrases, c’est le b ut qui est exprimé par le groupe infinitif et par la subordonnée qui donc et au subjonctif (fait vu comme pas encore réalisé).

    Malgré tout, il fallut encore des heures de souffrance à sa mère avant qu’elle (ne)* le mette au monde, et que Cédric pointe enfin son nez. 
    Ici le sens est différent : on exprime clairement la notion d‘antériorité avec la conjonction de subordination « avant que », qui requiert l’emploi du subjonctif, le fait étant considéré sous un angle où il n’est pas considéré comme réalisé.
    * le « ne » est explétif (non obligatoire ; ce n’est pas la négation)

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