Le profil de Prince (archive)
Débutant
18
points

Questions
12

Réponses
7596

  • Débutant Demandé le 8 novembre 2018 dans Conjugaison

    L’Académie française écrit dans le 9e éd. de son Dictionnaire (pour ma part, j’écrirais de préférence : de son dictionnaire) : 
    « ENTRETUER (S’)
     – on écrit aussi ENTRE-TUER (S’) ◇ v. pron. xiiie siècle.Se tuer l’un l’autre, les uns les autres. Dans le cirque, les gladiateurs s’entretuaient. »
    Il s’agit d’un verbe pron. dit « réciproque »= « se tuer réciproquement, mutuellement ».

    AngelTears, je suis étonné que vous n’évoquiez pas la possibilité d’autres accords : On s’est entretuées, etc.

    • 3474 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 8 novembre 2018 dans Général

    Bonsoir Gaïa !

    Czardas vous a rappelé l’astuce traditionnelle :

    « Le chapeau de la cime est tombé dans l’abîme, »

    Bonne soirée !

    • 38162 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 8 novembre 2018 dans Accords


    Bonjour Tony !

    A. Oui, payer peut  se construire simultanément avec un C.O.D.  et un complément de mesure  ou  de prix.
    Rem. : Certaines grammaires (par ex., le Bon usage) rangent les compléments de prix dans les compléments de mesure ; d’autres, non.
    Compléments de mesure ou de prix  : l’interrogation se construit avec l’adverbe combien (plutôt qu’avec un pronom personnel). Il pèse 80 kg. Combien pèse-t-il ?  Il a payé ce pantalon 200€. Combien a-t-il payé ce pantalon ?

    Ex. d’un C.O.D. et d’un complément de prix employés avec payer. Dans Tony a payé son ordinateur 850 €,  son ordinateur est C.O.D. et 850 €  est CC de prix.

    Règle d’accord :
    Accord avec le C.O.D. Invariabilité avec le CC de prix. 

    Applications :
    Les manteaux que j’ai payés une blinde  (= « très cher ») .   J’ai payé (les manteaux)  combien ?       ?Très cher (une blinde).  J’ai payé quoi ? les manteaux . = C.O.D. ==> accord : payés.
    Je n’ai pas regretté la somme que j’ai payé ce commerçant.
    Je n’écrirais pas cela. 
    Je n’ai pas regretté la somme que j’ai payée  à ce commerçant
    : l’accord de payé au fém. sing. est correct. En effet : Je n’ai pas regretté quoi ? La somme (que j’ai payée à ce commerçant).  Je n’ai pas regretté combien ?      ?la somme.
    En revanche, on écrirait : Je n’ai pas regretté les 650 € que j’ai payé cette caisse de vins  à ce commerçant. J’ai payé combien ? 650 €. 

    B.    Remarque préliminaire : Le Grand Robert électronique de 2017 emploie, dans cette locution prépositive  (on dit aussi : prépositionnelle), plaisanterie au singulier :
     » LocprépModTRÊVE DE… : assez de.  Trêve de plaisanterie ! : cessezcessons de plaisanter.
    © 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »

    Mais je vois pas pourquoi on ne pourrait pas écrire Trêve de plaisanteries.

    Au demeurant, le TLFi a enregistré le singulier et le pluriel :

    « Locutions
     Trêve de, loc. prép. Assez deTrêve de bavardage(s), de cérémonie(s), de simagrées, de plaisanterie(s).

    2° « Lorsque que l’on écrit « trêve de plaisanterie » ou sous-entend « trêve de la plaisanterie » et « trêve de plaisanteries » on sous-entend « Trèves les plaisanteries ». Est-ce exact ? »

    Dans trêve de plaisanterie(s), trêve est toujours au singulier.
    Cette locution signifie  notamment, quel que soit le nombre du mot plaisanterie : « assez plaisanter ! ».

    C. Je dirais plutôt Toi et moi, c’était une erreur (ou Toi et moi, ce fut une erreur, etc.).
    Elle dispose de fonds qui permettent l’allocation des sommes dues. C’est fonds qui est sujet du verbe.  Qu’est-ce qui permet l’allocation des sommes dues ? Ce sont des fonds.

     

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 9 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

    • 5460 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 7 novembre 2018 dans Accords

    Bonsoir Reine,

    On écrira La fortune, la richesse ne rend pas heureux.
    En effet, quand les deux sujets du verbe sont synonymes, on laisse le verbe au singulier.

    Cette réponse a été acceptée par reine25. le 7 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

    • 1874 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 7 novembre 2018 dans Général

    Banque de dépannage linguistique, article clé :

    « On emploie le nom clé juxtaposé à un autre nom pour caractériser quelque chose d’essentiel, qui fournit la solution. Si le nom qu’il accompagne est au pluriel, clé s’accorde en nombre avec ce nom, comme le ferait un adjectif, les deux éléments désignant une même réalité. On ne met généralement pas de trait d’union entre clé et le nom qui le précède, car chacun conserve sa signification propre. Toutefois, on trouve le trait d’union dans certains mots considérés maintenant comme des noms composés, comme c’est le cas de mot-clé, employé dans le domaine documentaire.

    Exemples :

    […]

    – Les étudiants ont repéré les mots-clés dans leur lecture. (ou : mots clés)

    – L’indexation est effectuée par mots-clés. (domaine documentaire »

    Cette réponse a été acceptée par jumper44. le 8 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

    • 2354 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 7 novembre 2018 dans Accords

    A mon sens, on doit appliquer ici la règle générale concernant l’accord du verbe qui a plusieurs sujets, autrement dit, mettre le verbe et le part. passé au pluriel.

    En effet, d’une part,  il y a bien deux sujets, et non pas un seul  :  Qu’est-ce qui m’avait été expliqué ?   Réponse : sa mélancolie et celle plus renfrognée d’Eugène.

    D’autre part, on n’est pas dans un cas particulier où le verbe qui a plusieurs sujets se met au singulier  (sujets synonymes ou placés en gradation ou résumés, etc.).

    J’ajoute qu’à mon avis, le fait que le second sujet soit encadré de virgules ne change rien à l’affaire.

    Compte tenu de tout ce qui précède, j’écrirais :

     Sa mélancolie, et celle plus renfrognée d’Eugène, m’avaient  été expliquées un jour… 

     

    • 1811 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 7 novembre 2018 dans Général

    Emma,

    Selon ce traité : «  une parenthèse peut très bien porter ses signes de ponctuation, qui n’altèrent en rien la phrase principale. »  C’est moi qui ai graissé la phrase ci-dessus, mais pas le titre ci-dessous.
    Cf. p. 268, 13a. Parenthèse et ponctuation (1/4) . »

    Rem. : En ce qui concerne votre phrase, j’ai préféré parler d’énoncé en son entier que de phrase principale, mais cela ne change rien, à mon sens.

    L’excellent La ponctuation maîtrisée de Raymond Jacquenod confirme (p. 171) les  indications de  J. Drillon, si besoin est :
    « REGLE
    Le point d’interrogation, le point d’exclamation, le point abréviatif, les points de suspension peuvent […] être inclus dans la parenthèse sans exclure la ponctuation qui vient immédiatement après. 
    D’après ce qu’il m’a dit, il reviendra demain (ou plus tard ?). »
    (C’est moi qui ai graissé.)

    Notez, dans cet ex. de R. Jacquenod, que la parenthèse fermante, qui suit le point d’interrogation, est elle-même suivie du point final. 

    • 3182 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 7 novembre 2018 dans Général

    Bonjour Emma !

    Le point d’exclamation  met seulement fin à la parenthèse. Le signe de ponctuation de celle-ci n’altère en rien l’énoncé en son entier, qui doit donc porter son point final ici. ==>
    Blabla (et on n’est pas d’accord !).

    Source : Jacques Drillon, Traité de la ponctuation française, Gallimard.

    • 3182 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 6 novembre 2018 dans Question de langue

    Bonsoir,
    Je n’utiliserais pas « milestone », qui est un mot anglais.
    J’emploierais jalon :
    Roy Hargrove  correspondra toujours à un jalon dans l’histoire du jazz.

    … OU étape importante :
    Roy  Hargrove correspondra toujours à une étape importante de l’histoire du jazz.

    Rem. : Si vous tenez à employer « milestrone » sans parvenir à trouver, de façon certaine, son genre, vous pouvez toujours essayer de tourner la difficulté en rédigeant une phrase qui évite de vous prononcer sur le genre de ce vocable : Roy Hargrove,  milestone du jazz, ….

    • 2843 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 6 novembre 2018 dans Accords

    1° On trouve aussi le « tout pluriel » (aides-soignants, aides-soignantes) dans : 

    a. Le grand dictionnaire terminologique (GDT)

    « Note

    Le aides-soignants – qu’on appelle parfois assistant en soins de santé, aide d’hôpitalaide aux soins des patients, préposé aux services de soutien à la personne et préposé aux services de soutien personnel – accomplissent des tâches multiples et variées : notamment, ils aident les patients à se laver, à s’habiller, à manger et à se déplacer. »

    b.  … et le Grand Robert de la langue française, le Wiktionnaire, le Larousse en ligne, le Grand Larousse illustré de 2015, le Trésor de la langue française informatisé et le Figaro langue française 

    http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2016/10/27/37003-20161027ARTFIG00059-ne-faites-plus-d-erreurs-d-orthographe.php

    Exceptions : Lorsqu’«aide» et «garde» se rapportent à des personnes, ils deviennent des noms et doivent s’accorder. On écrira ainsi: des «aides-soignants», des «gardes-malades». À l’inverse, lorsque les verbes désignent des choses, ils redeviennent des verbes. On notera alors: des «garde-robes.

    Le Bon usage électronique (2017), sans le dire expressément, semble bien considérer qu’il convient d’écrire des aides-soignants (cf. § 530) :
    « On fait la même distinction artificielle entre aide -maçon (personne) et aide-mémoire (chose). Les mots de la deuxième catégorie étant beaucoup plus rares que ceux de la première, on peut accepter pour la première les plur. traditionnels : Des aides-maçons , etc.« 

    3° Ce n’est que dans un souci de simplification que l’Académie française accepte que les mots composés avec garde forment leur pluriel en laissant garde invariable : 

     « III. GARDE- Tiré du verbe garder ou de garde II.Élément de composition signifiant Personne qui garde ou Objet, chose qui conserve, et servant à former de nombreux noms composés, dont les plus usuels seront définis ci-dessous.  Pour former le pluriel de ces mots, et dans un souci de simplification et d’unification, l’Académie française propose de toujours considérer Garde comme élément verbal et de le laisser invariable. Seul le second élément, qui est un substantif, pourrait porter la marque du pluriel.  Toutefois, l’Académie française n’entend pas condamner la distinction traditionnellement établie entre ces mots selon que Garde y est considéré comme élément verbal ou comme substantif, et selon que le deuxième élément est lui-même perçu comme invariable. Elle ne saurait considérer comme fautives les orthographes qui sont fondées sur cette distinction, et qui étaient celles de son ancienne édition. »
    https://academie.atilf.fr/9/consulter/garde?page=1

    On peut penser que l’Académie irait dans le même sans pour les mots composés avec aide…

     

    • 58937 vues
    • 6 réponses
    • 1 votes