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La fameuse BDL dit :
« Le pronom indéfini on désigne souvent une personne ou un ensemble de personnes dont on ignore l’identité, un peu à la manière de quelqu’un, quiconque ou tout le monde. Dans ces emplois, le participe passé ou l’adjectif qui se rapporte au pronom on est invariable, c’est-à-dire au masculin et au singulier, puisqu’on ignore d’ordinaire le sexe et le nombre de personnes que le pronom on représente. L’accord peut cependant se faire au féminin si on représente une femme.
Exemples :
– On n’est jamais mieux servi que par soi-même.
– Lorsqu’on est jeune, on est souvent naïf.
– Dans les médias, on s’est opposé vivement aux changements proposés.
– Quand on est une femme, on se sent obligée de s’y intéresser. »
« Le pronom on peut aussi représenter une ou plusieurs personnes qui sont bien définies. On peut alors le remplacer par un pronom personnel (je, tu, nous, vous). Dans ces emplois, le participe passé ou l’adjectif qui s’y rapporte prend le genre et le nombre du sujet représenté par on. L’emploi de on pour désigner une ou plusieurs personnes bien définies est surtout fréquent à l’oral dans un registre familier. Dans un style soutenu, notamment à l’écrit, il est préférable d’utiliser le pronom personnel, le plus souvent nous, correspondant.
Exemples :
– Dans le présent ouvrage, on s’est efforcée de décrire la situation de façon objective. (C’est le on de modestie, qui est employé. Ce dernier est semblable au nous de modestie et peut être employé pour je, notamment dans l’expression écrite soignée. Ici, on équivaut à je, l’auteure.)
– Alors, on est satisfaite? (On équivaut à tu.)
– Alors, mesdames, on est entrées sans permission? (On équivaut à vous.)
– Mon ami et moi, on s’est disputés à ce sujet. (On équivaut à un nous masculin.)
– Parties ensemble, on s’est séparées en cours de route. (On équivaut à un nous féminin.)
– On a été consultés à plusieurs reprises. (On équivaut à un nous masculin.)
– On a été rassemblées dans l’amphithéâtre. (On équivaut à un nous féminin.)
– Nous, on est toujours prêts et prêtes à participer. (Familier. Mieux, dans un style soutenu, notamment à l’écrit : Nous, nous sommes).
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Bonjour,
Nous est utilisé, de même que tous seuls. On est donc en principe en présence d’un groupe de personnes.
Je complète : sauf si on représente ici tout le monde, les êtres humains. ==> adj. et PP au singulier. V. certains ex. de la BDL, que je cite.
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Bonjour Louis,
Il faut que la rédaction soit claire : matérialisées par une incitation à un stage en première année et une obligation d’en faire un autre en deuxième année.
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Sycophante : injure très élégante pour rapporteur.
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Sur ou dans pour marquer un lieu autre qu’une voie de circulation (rue, avenue, etc.)
Le « Grevisse » utilise le critère selon lequel l’espace considéré « enferme » on non, est « fermé » ou pas :
Sans doute écrit-on La concierge est dans les escaliers Mais, précisément, c’est parce les escaliers « enferment » (terme employé par le Bon usage). Je n’évoque pas, bien sûr, un escalier extérieur.
« On dit d’ordinaire dans un escalier , sans doute parce qu’on envisage l’espace (qu’on appelle d’ailleurs la cage ) où se trouve la suite des marches, souvent des volées. » (Le B.U.)
« On dit ordinairement sur un balcon , mais dans une loggia (parce que c’est un balcon fermé). » (Le B.U.)
Or il n’est pas douteux que, par ex., un amphithéâtre (je ne parle pas de celui d’une fac !) ou un stade n’enferme pas ou n’est pas un lieu fermé (contrairement à un escalier).
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Il y a une anacoluthe.
L’anacoluthe, grammaticalement, est une faute. Mais ça peut être une figure de style.
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Manuel, je crois que vous avez déjà posé cette question… En tout cas Tara avait fait l’accord :
« Cependant, il n’est pas impossible de rencontrer des cas où on a antéposé le nom COD sans cependant placer le sujet après le verbe.
Voici : la pomme il a prise, la pomme il a pelée, la pomme il a mangée.
On obtient un écart par rapport à la norme et donc ce qu’on appelle un effet de style ici soulignée par l’anaphore (la double reprise de la construction) »- 3338 vues
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Bonjour,
En pareil cas, des grammairiens (Grevisse, Goosse…) conseillent placer le masc. en dernier.
==>pour répondre aux pertes et besoins locaux.
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Non, à mon sens.
La BDL, art. sur le complément du nom :
« Plus particulièrement, le complément reste au singulier quand il désigne soit l’espèce, la classe, la matière ou la nature, ou encore une entité abstraite ou une réalité qu’on ne peut dénombrer. »
[…]
« En revanche, le complément prend la marque du pluriel lorsque l’idée de pluralité s’impose ou qu’il y a nécessairement plusieurs éléments. »Des lambeaux de tissu : on désigne la matière (tissu) ou des lambeaux d’un seul tissu (la soie par ex.).
Des lambeaux de tissus : les lambeaux de plusieurs tissus.- 1420 vues
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