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Amateur éclairé
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  • Amateur éclairé Demandé le 23 février 2020 dans Accords

    L’imparfait en seconde partie de phrase ne suffit pas à nous faire trancher, parce qu’on utilise l’imparfait dans de nombreuses situations.

    Si vous situez votre phrase dans la case jaune, c’est non transformable, vous devez conserver le subjonctif passé « où que je sois allée ».
    Si vous situez votre phrase dans la case verte, l’ancienne concordance des temps demandait « où que j’allasse », qu’il suffit de transformer en « où que j’aille ». Dans la langue moderne, on transforme en effet tous les subjonctifs imparfaits en subjonctifs présents (on dit j’attendais que tu viennes et non j’attendais que tu vinsses).

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  • Amateur éclairé Demandé le 15 février 2020 dans Général

    Sauriez-vous me dire pourquoi je comprends facilement les quatre premières phrases et pourquoi (je butte / je bute) sur la cinquième ?
    Il avala un verre qui, il me semble, le sauva (conjugaison selon avala).
    Il avala un verre qui, il me semble, l’a sauvé (conjugaison selon semble).
    Il a avalé un verre qui me semble l’avoir sauvé (passé composé vu du présent).
    Il avala un verre qui me sembla le sauver (simultanéité pourquoi pas).
    Il avala un verre qui me semble l’avoir sauvé (mélange de temps que je ne m’explique pas).

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  • Amateur éclairé Demandé le 14 février 2020 dans Question de langue

    Cet adjectif lié au verbe (danser nu, travailler seul), pour plus de clarté, autant le mettre directement auprès du verbe.
    Elle s’est permis de danser toute nue sur la scène.
    Sur ce sujet, voyez les deux réponses de chambaron à une question sur « travailler seul »
    https://www.question-orthographe.fr/question/fonction-attribut/. C’est de ces deux réponses que je tire la mienne ci-dessous.

    Si j’ai bien compris, le Grevisse dit que quand l’adjectif est introduit par un verbe, mais qu’il n’est pas un attribut, il s’agit d’un adjectif épithète détaché se référant au sujet du verbe.
    Dans « elle danse nue », « nue » est adjectif épithète détaché de « elle ».
    C’est assez clair quand l’adjectif suit directement le verbe.

    Si comme vous on le détache encore plus, en l’éloignant en fin de phrase, avec un autre complément intercalé entre le verbe et l’adjectif, ça reste un adjectif épithète détaché, et le Grevisse dit que l’épithète détaché se caractérise à l’écrit par une virgule.
    C’est donc bien la présence de la virgule qui permet de rattacher « nue » à « elle ». Et c’est bien comme cela que je le comprends moi aussi à l’oreille.
    Avec une virgule, « nue » n’est plus un adjectif épithète lié qualifiant « scène », mais un adjectif épithète détaché qualifiant « elle ».

    Si vous l’entendez différemment, je pense que c’est parce que vous regroupez dans votre esprit danser-sur-la-scène, dont vous faites une sorte de verbe unique, et alors l’absence de virgule peut se comprendre (elle danse-sur-scène toute nue). Mais remplacez « sur la scène » par « au beau milieu de la scène », et je pense que comme moi vous considérerez qu’il faut une virgule pour pouvoir rattacher « nue » à « elle ».
    Elle s’est permis de danser au beau milieu de la scène, toute nue.

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  • Amateur éclairé Demandé le 14 février 2020 dans Question de langue

    « qui » et « qu’est-ce qui » ne sont pas équivalents.
    Je vous présente ci-dessous quatre cas.

    A) Si la réponse est une personne.

    A1) Comme sujet
    Vous avez le choix entre « qui » et « qui est-ce qui« .
    Qui veut venir ? Qui est-ce qui veut venir ?
    Personnellement je n’utilise que le forme simple. L’autre me semble inutilement lourde.

    A2) Comme cod
    Vous avez le choix entre « qui » et « qui est-ce que« .
    Qui vois-tu ? Qui est-ce que tu vois ?
    Personnellement je n’utilise que le forme composée à l’oral. La forme simple est plus élégante, mais oblige à l’inversion sujet/verbe, devenue relativement rare à l’oral.

    B) Si la réponse est une chose.

    B1) Comme sujet
    Vous n’avez pas le choix, c’est « qu’est-ce qui« .
    Qu’est ce qui et vert, qui monte et qui descend ?

    B2) Comme cod
    Vous avez le choix entre « que » et « qu’est-ce que« .
    Que vois tu ? Qu’est-ce que tu vois ?
    Personnellement je n’utilise que le forme composée à l’oral. La forme simple est plus élégante, mais oblige à l’inversion sujet/verbe, devenue relativement rare à l’oral.

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  • Amateur éclairé Demandé le 14 février 2020 dans Accords

    Pour une raison de prononciation plus naturelle, par exemple dans un vaudeville où la bonne parlerait de son patron, je verrais mieux « la maison de m’sieur Georges ».
    M’sieur, mam’zelle… sont assez classiques, bien reconnus, et sonnent assez bien.
    De préférence sans majuscule.
    Un inconvénient est que ça oblige alors à utiliser « M’sieur Georges » dans toutes les autres utilisations du nom (M’sieur Georges vous conseille, M’sieur Georges est sorti…).

    Et « la maison à m’sieur Georges », c’est bien aussi, légèrement popu, légèrement ancien.
    C’est assez récemment qu’on a décidé d’un standard remplaçant les « à » d’appartenance par des « de ». On continue d’ailleurs à dire « à qui est cette maison ? » et non « de qui est cette maison ? »

    Et la boutique, l’échoppe, l’atelier, le chez-soi, la cahute, le palais… pourquoi pas, selon de degré de décalage souhaité… Ça dépend de ce qu’on y vend.

    Cette réponse a été acceptée par MGeorges. le 14 février 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Amateur éclairé Demandé le 14 février 2020 dans Général

    Si vous écrivez cela parce que cette forme de dysfonctionnement est très répandue, c’est au féminin.

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  • Amateur éclairé Demandé le 12 février 2020 dans Accords

    Une approche.

    Dans votre histoire, il y a « le moulin », et « ils », soit deux définis. Espérons que ces deux-là aient été introduits par un indéfini d’existence dans les paragraphes précédents.

    La première apparition d’un mot est forcément introduite par un indéfini ou un absolu. Tous les définis doivent s’y référer en chaîne.
    Il y a une maison. L’ardoise du toit de la maison est…
    Tout commence par un absolu ou un indéfini.
    Rares et artificielles sont les histoires qui commencent par un défini.
    — L’homme entra et dit…
    — Le Belge et l’Américain sont dans un avion…
    Non.
    Un homme entra et dit… Il s’assit.
    Un Belge et un Américain sont dans un avion… Le Belge dit…
    Oui.

    J’explore donc votre texte selon cette idée que toute histoire commence par un indéfini et n’introduit progressivement les définis que quand ils se rapportent au cadre précédent.
    S’il y a des erreurs dans votre texte, c’est qu’on aurait donc laissé traîner des articles définis sans que ce défini soit justifié.

    Recensement :

    Le moulin.
    C’est a priori une erreur narrative. C’est un choix audacieux de l’auteur de commencer son histoire par « le moulin », quand il aurait du introduire cette phrase par « Un homme vit un jour un moulin. Il y entra. Le moulin était… »
    –> Valide. C’est un choix stylistique de l’auteur, ou encore la phrase précédente avait fait mention de l’existence d’un moulin. C’est d’ailleurs vaguement le cas.

    Les murs et les poutres.
    Ces mots sont précédés de « en ». Ce sont les murs et les poutres de…
    Le défini est justifié, se référant au moulin, déjà introduit.

    Le petit escalier.
    La logique narrative serait : j’entrai dans le moulin ; un petit escalier menait vers…
    Tout aussi valide : j’entrai dans le moulin ; l’escalier principal menait vers… (l’escalier est défini par rapport aux autres)
    On peut voir une erreur dans votre phrase.
    — J’entrai dans un schpoum, le scwqif menait au schwag.
    Cette phrase n’a de sens que si tout le monde sait que chaque schpoum a un scwqif et qu’on se demande où il mène.
    Sait-on vraiment que dans chaque moulin il y a un escalier ? Si non, alors c’est une erreur de mettre un défini. Si oui (chacun sait que tout moulin a un escalier, ce qui est par ailleurs faux), alors c’est bon.
    –> Tolérable mais mal fondé. L’auteur présume que nous connaissons le rapport 1-1 entre le moulin et l’escalier-du-moulin. Il aurait même pu écrire : son petit escalier.

    La charpente.
    –> Valide. On sait tous qu’un moulin dans lequel on entre a une charpente. Le rapport 1-1 est net.
    C’est encore plus net avec un possessif, mais c’est valide avec un défini.
    — J’entrai dans une maison. Son toit était percé.
    — J’entrai dans une maison dont le toit était percé.
    — J’entrai dans une maison. Le toit était percé.
    C’est une belle figure de style qui plonge le lecteur dans la maison dont il fait un référentiel.

    L’entrelacs de la charpente.
    –>Valide
    On part du principe que la charpente est définie, on peut donc parler de son entrelacs (l’entrelacs de la charpente).

    Le mécanisme.
    –> Valide
    Même raisonnement que pour la charpente.
    L’auteur ne nous informe pas qu’il y a un mécanisme dans le moulin (auquel cas il aurait dit un mécanisme) mais suppose que le lecteur le sait.
    Pour un enfant, j’aurais écrit : il y avait là un mécanisme dont les gros rouages…
    Mais si votre auteur préfère « le« , acceptons. La construction dit que le lecteur sait déjà qu’il y a un mécanisme dans chaque moulin, ce qui est vrai.

    Les gros rouages du mécanisme.
    –>Valide
    Même raisonnement que pour la charpente.

    Quand ils atteignirent.
    Le mot « ils » est très défini, bien que ne faisant référence à rien dans votre extrait, et ne peut que faire référence à un présupposé. On est obligé d’accepter et de comprendre : des gens visitent ce moulin ; ils… Le passage de l’indéfini au défini est correct selon le contexte.

    La chaleur.
    –> Valide
    « La chaleur d’un feu » eut été plus conforme à la règle, mais « la chaleur enclose sous le toit » détermine suffisamment « la chaleur » par rapport à « le toit ». Encore faut-il que « le toit » soit justifié.

    Le toit.
    –> Valide
    Voir la charpente.

    Conclusion.
    Il fallait mettre un indéfini plutôt qu’un défini devant « escalier », et un défini plutôt qu’un indéfini devant « jeunes gens ».
    En plus de devoir mettre le défini « des » (de les) avant « jeunes gens », je crois qu’on peut défendre la nécessité de mettre l’indéfini « un » devant « escalier » à cause du sens (il peut y avoir un moulin sans escalier ou un moulin avec plusieurs escaliers, donc le déterminant défini 1-1 est inadapté).

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  • Amateur éclairé Demandé le 12 février 2020 dans Accords

    La réponse est à chercher dans le sens.
    Le (et + pluriel) est ici assez évident.
    Le (ou + singulier) laisse entendre qu’un terme est une déclinaison de l’autre, c’est alors acceptable théoriquement mais peu précis, il y a un vrai problème de sens. Très intéressant en littérature, très inapproprié dans une notice pharmaceutique.
    Le (ou + pluriel) signifie (l’un comme l’autre). Ce n’est ni une alternative ni une addition. On utilise cette forme en mode hypothétique ou interrogatif (l’un ou l’autre peuvent entraîner…, l’un ou l’autre sont-ils nocifs ?) mais pas dans une phrase affirmative se voulant factuelle.
    Votre phrase avec (ou) n’est donc pas sauvable, ni avec le singulier ni avec le pluriel.
    Il est finalement assez rare qu’un groupe nominal avec (ou) puisse servir de sujet.

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  • Amateur éclairé Demandé le 5 février 2020 dans Général

    Votre « du » n’est de toute façon pas la contraction de la préposition « de » et de l’article « le ».
    Il n’est en effet pas ici question de « le chocolat ».

    La question est simplement de savoir si vous pouvez utiliser la préposition « de » après avoir utilisé « dont » qui l’intègre déjà.

    La réponse est plutôt non.
    Je parle d’une maison.
    Ce dont je parle, c’est une maison.
    J’ai envie d’une maison
    Ce dont j’ai envie, c’est une maison.
    En théorie, c’est donc mieux de ne pas répéter le « de » déjà compris dans le « dont ».
    Mais on sent bien que la répétition de la préposition « de » est assez courante, et elle est certainement acceptable.
    Ce dont je parle, c’est d’une maison.
    Ce dont j’ai envie, c’est d’une maison.

    Contrairement à la maison, le chocolat dans le sens où vous l’utilisez ici prend un article partitif « du ».
    Utilisation comme cod : je veux du chocolat.
    Utilisation comme coi : j’ai envie de chocolat.
    En effet, l’article partitif saute après la préposition « de ».

    Donc écrivez plutôt : « ce dont j’ai envie, c’est du chocolat », sans répétition de la préposition « de » et avec un déterminant partitif.
    Ou sinon, ça me semble acceptable : « ce dont j’ai envie, c’est de chocolat », avec répétition de la préposition « de » et suppression du déterminant partitif « du ».

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  • Amateur éclairé Demandé le 22 janvier 2020 dans Accords

    Des casques à pointe, des clés à molette, des bérets à pompon. Pas de pluriel possible.

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