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  • Grand maître Demandé le 3 novembre 2016 dans Conjugaison

    Bonjour.

    Vous hésitez entre le présent (vous recherchez) et l’imparfait (vous recherchiez).

    « Vous recherchaient » ne peut exister, puisque le sujet est vous, 2° personne du pluriel.
    Recherchaient est l’imparfait de rechercher à la 3° personne du pluriel : ils recherchaient.

    On peut par contre hésiter entre le présent de l’indicatif et l’imparfait.

    Le présent sera utilisé si les phrases principale (Mes compétences techniques se rapprochent de celles) et subordonnée (que vous recherchez) expriment des actions qui ont lieu au même moment : mes compétences sont celles que vous recherchez actuellement.

    On aurait pu utiliser l’imparfait si la personne avait recherché ce type de compétences pour un travail qu’il proposait par exemple il y a quelques années : Mes compétences techniques se rapprochent de celles que vous recherchiez (l’année passée, mais actuellement ce n’est plus ce type de compétences qu’il recherche).

    Bonne journée.

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  • Grand maître Demandé le 3 novembre 2016 dans Conjugaison

    Bonjour imane.

    Succéder forme ses formes composées avec l’auxiliaire avoir : ils ont succédé à…
    On ne peut pas trouver la forme « ils sont succédés ».

    L’auxiliaire être ne peut se voir qu’à la forme pronominale : ils se sont succédé.
    Succéder étant un verbe transitif indirect, il n’admet pas de COD, donc succédé reste invariable.
    se est alors COI (ils se sont succédé = ils ont succédé à se)

    Bonne journée

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  • Grand maître Demandé le 3 novembre 2016 dans Question de langue

    Bonjour Estudiantin.

    Quand vous hésitez, vous pouvez remplacer le verbe qui vous gêne par un autre ou changer de personne :

    Avouez, Sylvie, que vous mentez !
    Dites, Sylvie que vous mentez !
    Avoue, Sylvie que tu mens !

    À ne pas confondre avec : Avouée, votre faute sera plus facilement pardonnée !

    C’est également le verbe avouer dont le participe passé est utilisé comme adjectif qualifiant le nom faute, et mis en apposition. Il s’accorde donc avec faute.

    Bonne journée.

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  • Grand maître Demandé le 31 octobre 2016 dans Général

    L’exemple me parait bien refléter la nuance d’opposition de au contraire qui le distingue de en revanche et par contre. On ne pourrait pas remplacer au contraire par les deux autres locutions.

    En revanche ne me paraît pas approprié, car on parle de deux choses distinctes, parler le français et parler plusieurs langues.

    Je dirais plutôt :

    Ma petite sœur, elle, est polyglotte, parlant plus de sept langues. En revanche/par contre, elle est nulle en cuisine.
    ou
    Ma petite sœur, en revanche, le parle avec quelques difficultés.
    ou
    Ma petite sœur, le parle mal, en revanche, elle parle plus de sept autres langues. Elle est nulle en cuisine, par contre.

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  • Grand maître Demandé le 30 octobre 2016 dans Général

    N’oublions pas que dans le langage « familier » et vulgaire – malheureusement – on s’adresse parfois à quelqu’un, souvent sous le coup de la colère ou parfois avec humour, en le désignant par la troisième personne ou par le pronom neutre ça !

    Il se peut que cela soit le cas dans les exemples donnés, et la règle pourrait alors s’appliquer.

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  • Grand maître Demandé le 28 octobre 2016 dans Accords

    Bonjour gramatico.

    Il s’agit de nouveau de la règle d’accord du participe passé avec avoir, qui se fait avec le COD si celui-ci est placé avant le verbe.

    Sans qu’on l’ait prévenue : sans qu’on ait prévenu QUI ? l’ mis pour Mylène, donc COD.
    l’ est placé avant le verbe, donc accord : prévenue.

    ni qu’on lui ait demandé son avis : ni qu’on ait demandé QUOI ? son avis, COD placé après le verbe donc pas d’accord.
    Lui (Mylène) est COI : on n’a pas demandé l’avis à qui ? à Mylène.

    Bonne journée.

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  • Grand maître Demandé le 28 octobre 2016 dans Général

    Je ne pense pas que les trois locutions aient la même signification.

    La distinction entre par contre et en revanche a très bien été argumentée par Evinrude et czardas. Ces deux expressions sont possibles puisqu’elles n’introduisent pas une proposition exprimant un inconvénient.

    En revanche, mais sans pouvoir donner de référence, il me semble que par contre ou en revanche doivent introduire une phrase comportant un verbe conjugué. Ce n’est pas le cas de au contraire.

    Vaut-il mieux concentrer toutes nos ressources sur un seul projet, ou au contraire sur plusieurs? 
    Vaut-il mieux concentrer toutes nos ressources sur un seul projet, ou par contre/en revanche sur plusieurs?

    Par ailleurs, il me semble que au contraire marque une vraie opposition, alors que par contre ou en revanche introduisent une autre proposition, donc différente mais pas nécessairement au sens contraire comme oui/non, mort/vivant, blanc/noir, chaud/froid…

    Qu’en pensez-vous ?

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  • Grand maître Demandé le 28 octobre 2016 dans Général

    C’est une excellente question.

    Instinctivement j’ai utilisé le subjonctif dans la subordonnée, car le verbe de la principale exprime une perception, un sentiment.

    Mais il est vrai que ce sentiment s’avère être la réalité (il est réellement talentueux), et l’on doit alors utiliser l’indicatif.
    «  je n’aurais jamais soupçonné qu’il  avait autant de talent ».

    En revanche, mais ce n’est pas le sens de la phrase proposée, si le sujet exprimait un doute, un sentiment sans en connaître la réalité, alors le subjonctif aurait été utilisé. (Dans ce cas, la principale est négative ou interrogative).

    Peut-on soupçonner qu’il ait du talent ?  
    (on ne sait pas s’il en a, et on pose la question)

    Peut-on soupçonner qu’il a du talent ?  
    (on sait qu’il en a, mais on ne s’en doutait pas)

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  • Grand maître Demandé le 28 octobre 2016 dans Accords

    Selon Le Petit Grevisse,  » Après un passé dans la principale, on peut avoir le présent de l’indicatif dans la subordonnée lorsque celle-ci exprime un fait vrai dans tous les temps ».

    Ici, si la personne était menuisier dans le passé mais l’est restée jusque maintenant, je pense que cette règle peut s’appliquer et que le présent est donc autorisé.
    Je savais que tu es menuisier

    Bien sûr, si cette personne était menuisier mais ne l’est plus, on devrait utiliser soit l’imparfait ou le passé simple soit le plus-que-parfait ou le passé antérieur s’il avait été menuisier bien avant le moment où la personne l’a appris.
    Je savais que tu étais menuisier
    Je savais que tu avais été menuisier

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  • Grand maître Demandé le 26 octobre 2016 dans Général

    Je me permets de reprendre l’exemple donné bar Bruno Dewaele :

    Les pages sont tout arrachées ou les pages sont toutes arrachées ?

    Les pages sont tout arrachées = les pages sont complètement arrachées (les pages arrachées sont en petits morceaux et non pas seulement coupées en deux ou trois).
    Il s’agit ici, avec ce sens de tout, de la règle évoquée par Estudiantin et redonnée par Jean Bordes : tout reste invariable devant un adjectif masculin ou féminin commençant par une voyelle, mais s’accorde devant un adjectif féminin commençant par une consonne ou un h aspiré.
    Ex. Les pages sont toutes déchirées. On ne peut plus savoir si toutes les pages sont déchirées ou si les pages sont entièrement déchirées !

    Les pages sont toutes arrachées = toutes les pages sont arrachées (peut être un peu seulement en deux ou trois ou bien même en tout petits morceaux, on ne peut pas le savoir)

    L’accord permet donc d’apporter une information complémentaire.

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