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  • Grand maître Demandé le 10 décembre 2018 dans Question de langue

    David91,

    J’ai lu sur un site de poésie que « et il » était un hiatus. Il ne faut pas tenir compte du « t », car il est muet. Phonétiquement, cela produit le son « éhi », il en va de même pour les autres voyelles. C’est la raison qui fait que l’on écrit « et l’on » plutôt que « et on ». Maintenant, la grammaire autorise la plupart des hiatus « tu as », « et à défaut », « et ainsi »…

    Vous voyez un problème avec « le » labyrinthe de la pysché plutôt que « un » labyrinthe de la psychée ? J’ai vu des exemples sur différents dicos.
    C’est avec étonnement que je l’ai vu (…) s’enfoncer dans le labyrinthe de la psychiatrie (CNTRL).
    Fig. Complication inextricable. Le labyrinthe de la procédure (Af9).

    Je suis entièrement d’accord pour retenir « dans », même si j’ai trouvé des exemples avec « au ».

    Je voulais dire au départ simplement :
    – Une tempête de folie au sommet de l’horreur.
    – Une tempête de folie dans le labyrinthe de la psyché.
    Puis, j’ai voulu combiner les 2 pour exprimer que le trouble dans la tête de Jack (une tempête de folie) dans son cerveau (le labyrinthe de la psyché). Elle est si bien traité dans le film que l’on atteint le niveau le plus élevé du film d’horreur (mon préféré), voire de l’horreur en elle-même avec cette volonté de s’en prendre à sa famille. Je m’aperçois que la combinaison devient trop complexe, car tout est au figuré. J’ai bien vérifié l’usage de chaque terme, mais le tout devient inextricable.

    Pour les adjectifs, j’avais fait l’inverse dans ma première critique en accolant trois adjectifs à un seul nom : Glacial sommet horrifique et labyrinthique (le sommet étant le film). J’ai très souvent recours à des adjectifs, mais pour cette phrase, je m’en suis privé.
    Si je retravaille les deux phrases simplifiés, je peux donc tenter :
    – Une folle tempête dans un sommet horrifique/labyrinthique (sommet correspond au film, c’est un film d’horreur avec un scénario inextricable, cela correspond bien).
    – Une folle tempête dans le labyrinthe de la psyché.

    Mes coups de cœur sont plutôt :
    1- Une tempête de folie dans le labyrinthe de la psyché.
    2- Une folle tempête dans le labyrinthe de la psyché (folle fait parti des adjectifs dont le sens est différent antéposé ou postposé, j’ai même du mal à le placer).
    https://www.espacefrancais.com/la-place-de-ladjectif/ (ctrl+f : folle)
    3- Une tempête de folie au sommet de l’horreur.
    4- Une folle tempête au sommet de l’horreur.

    Cependant, folle tempête peut se comprendre comme une folle tempête de neige, or je veux parler d’une tempête de folie (un homme perd les pédales) qui se déroule dans le cerveau d’un homme (dans le labyrinthe de la psyché).
    – Une tempête de folie dans le labyrinthe de la psyché.

    Il n’y a pas d’adjectif, mais la phrase me semble tout à fait correcte et pertinente pour décrire le film.

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  • Grand maître Demandé le 9 décembre 2018 dans Question de langue

    Bonsoir, Prince.

    Je ne trouve pas spécialement que « dans » apporte plus de clarté que « au », mais vous avez peut-être raison.
    Pas facile de s’y retrouver, on dirait aussi bien :
    – Une tempête de neige dans les montagnes.
    – Un orage de grêle aux Champs-Élysées.

    Quand vous dites qu’il faut que ce soit « la tempête de folie » qui atteint le sommet de l’horreur, voulez-vous dire que ce n’est pas « la tempête de folie dans le labyrinthe de la psyché.  » ? Si telle est votre opinion, alors justement les virgules me semblent obligatoires pour encadrer « dans le labyrinthe de la psyché » que j’ai du mal à définir ici entre un complément du nom ou un complément circonstanciel de lieu.

    Est-ce dans le labyrinthe de la psyché que la tempête de folie atteint le sommet de l’horreur ? Peut-être si l’on entend par là que la folie qui s’installe dans le cerveau de Jack y atteint le sommet de l’horreur humaine de par les actes qu’il voudra commettre.
    Néanmoins, dans le labyrinthe de la psyché me semble compléter l’endroit associé à la tempête de folie, cela permettant d’atteindre un autre endroit, à savoir le niveau le plus élevé de l’horreur, sous entendu du film d’horreur.

    J’aime bien votre proposition, mais j’ai du mal à trancher la question. J’espère également d’autres avis.

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  • Grand maître Demandé le 22 novembre 2018 dans Question de langue

    Bonsoir, j’ai bien fait de creuser, je vous partage ce que j’ai trouvé sur le site du cnrtl :

    d) GRAMM. Sujet* réel (p. oppos. à sujet apparent).

     

    3. [Exprime la certitude que l’on a d’un fait, d’une affirm.] On danse chez elle jeudi prochain. − C’est singulier! murmura-t-on à la ronde. − Soit, mais c’est vrai, réel, incontestable (Ponson du Terr.,Rocambole, t. 2, 1859, p. 494).

    [En fonction d’épith., est gén. antéposé] Ce serait un réel malheur pour le pays (Du Camp,Hollande, 1859, p. 203).Il se décida seulement à tenter l’aventure, lorsqu’il se fut bien prouvé qu’il avait un réel intérêt à le faire (Zola,Th. Raquin, 1867, p. 33).Bien que de grandeur relative bien moins considérable que dans le cas du matériel précité, la résistance de l’air s’exerçant sur un train en marche n’en prend pas moins une réelle importance aux grandes vitesses (Bailleul,Matér. roulant ch. de fer, 1951, p. 160).

    On remarque l’antéposition de l’adjectif réel alors que dans ces exemples tout comme dans ma phrase, il y a un substantif complété par un complément du nom.
    Ma phrase prend son contexte avec le film American history X, où il est question d’ennemis à cause de la couleur de peau (racisme). Cette phrase exprime bien la certitude de mon affirmation. La haine est le réel ennemi à combattre.

    N.B. : Un membre disparu m’a accusé de chercher à nuire au site, mais pas du tout, je ne demande qu’à apprendre ; puis, loin d’être stupide, ma phrase 1- est tout à fait correcte.

     

    Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 22 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 21 novembre 2018 dans Question de langue

    Badji, je crois que vous ne savez pas grand chose surtout. Vous évoquez plusieurs choses sans toutefois expliquer quoi que ce soit, car vous ne savez faire que du vent en vous donnant une apparence de grand manitou de la langue. Vous n’avez pas vu le film, vous ne connaissez pas le contexte, mais vous savez déjà tout.  Il faut lire, apprendre et poser des questions, mais vous tombez sur les gens à la moindre question (moi particulièrement) avec une méprise incroyable. Je n’ai jamais prétendu être un fin analyste d’ailleurs. Quand je vois comment vous écrivez, je ne crois pas que je puisse apprendre grand chose de votre part de toute façon (allez donc revoir l’utilisation de « mais » et apprendre à utiliser l’accent circonflexe sur maîtres).  Il ne faudrait surtout pas que les vrais maîtres viennent se mélanger avec la plèbe, mais si quelqu’un veut apprendre c’est sûrement mieux de l’aider que de le mépriser sans raison. Si vous pensez me décourager de venir poser mes questions sur ce site, c’est raté, car je ne me laisserai pas atteindre par vos tentatives d’intimidation.

    Je pense que vous avez changé de pseudo sur ce site (anciennement Brad qui n’est plus actif), car on retrouve les mêmes arguments et le même style corrosif. J’irai même jusqu’à penser que vous êtes une personne habituée de mon site de cinéma, cette fameuse personne qui revient sans cesse sous de nouveaux pseudos pour saboter le bon fonctionnement du site. Je n’ai évidemment aucune assurance de cela, mais la ressemblance dans la façon de faire et les heures tardives des commentaires sont des éléments très troublants.

    Je croyais avoir lu ceci sur un autre de vos messages : « C’est la dernière fois que je vous réponds, je n’ai que trop expliqué. »
    Il serait bien de me prouver que vous pouvez vous passer de moi… je ne demande pas mieux, car j’en ai strictement rien à faire de vos avis (sous ce pseudo ou un autre).

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  • Grand maître Demandé le 20 novembre 2018 dans Question de langue

    Salut, Prince.

    Je n’aurais pas écrit s’élever en génie du crime sans le contexte. Ce pauvre imbécile et alcoolique aux yeux des gens se glorifie en tant que génie du crime. Je parle d’élévation si l’on considère l’assassinat comme une forme d’art, mais tout en étant quand même un peu dans l’ironie. J’hésitais avec s’établit génie du crime. Après plusieurs recherches, j’ai vu que l’on s’établit dans une fonction, un métier (s’établit boulanger), mais s’établir génie du crime, j’avais un doute.

    Je pense qu’il me manque le « alors » pour être dans l’implication, si toutefois c’en est une.
    – Si l’assassinat est un art, alors ce pauvre imbécile s’élève en génie du crime.

    Qu’en pensez-vous, y compris de comment ponctuer alors (je pense qu’il faut une simple virgule pour ma part) ?
    J’ai trouvé ces sites qui en parle (https://fr.wikipedia.org/wiki/Proposition_contrapos%C3%A9e et https://fr.wikipedia.org/wiki/Implication_(logique), mais j’approfondirai plutôt demain, car je vais manquer de temps maintenant.

    J’hésite en fait entre ces 4 formulations maintenant 😉
    1- Si l’assassinat est un art, alors ce pauvre imbécile s’élève en génie du crime. L’artiste incompris, ce chat noir, aspire à être reconnu.
    2- Si l’assassinat est un art, alors ce pauvre imbécile s’élève en artiste du crime. Le génie incompris, ce chat noir, aspire à être reconnu.
    3- Si l’assassinat est un art, alors ce pauvre imbécile s’érige en génie du crime. L’artiste incompris, ce chat noir, aspire à être reconnu.
    4- Si l’assassinat est un art, alors ce pauvre imbécile s’érige en artiste du crime. Le génie incompris, ce chat noir, aspire à être reconnu.

    Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 9 janvier 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 20 novembre 2018 dans Question de langue

    Bonsoir, Prince.
    Le fait que réel semble conserver un sens identique antéposé ou postposé fait qu’il est préférable de ne pas le mettre entre le substantif et son complément du nom. Je regrette plutôt d’avoir publié avec « réel » et non « vrai » qui est bien plus utilisé. Je me démarque involontairement, mais je pense que je suis quand même correcte syntaxiquement, ce qui est déjà un moindre mal.

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  • Grand maître Demandé le 20 novembre 2018 dans Question de langue

    Badji, il faut arrêter de croire que c’est un troll, je me pose vraiment la question, ce n’est pas la peine de s’emballer sans raison. Pourquoi ma question ne serait pas sérieuse ? Je ne cherche pas du tout à polluer le site, il faut être sur de ce que l’on raconte avant d’en faire le procès. Ce n’est pas parce que quelque chose vous semble évident que c’est le cas pour tout le monde. Quant à mon égo, encore une fois, vous semblez tout savoir de pas grand chose.

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  • Grand maître Demandé le 20 novembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour, Sylvamat.

    J’ai l’impression que l’on lit plus souvent « vrai ennemi », antéposé « vrai » prend le sens de réel. Je suis d’accord que la haine ne peut-être un ennemi réel, contrairement à une personne ou un pays. Je sais que certains adjectifs changent de sens suivant la position, j’ai quelques sites sur la question. De toute façon, la 2- accroche à l’oreille. En voulant éviter le hiatus avec « vrai », j’ai peut-être utilisé un adjectif qui s’emploie moins souvent devant le nom « ennemi », bien qu’antéposé le sens des deux est identique.

    Merci.

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  • Grand maître Demandé le 20 novembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour, David91.

    Oui, de toute façon, je pense qu’une fois la règle comprise, un auteur peut quelquefois également choisir s’il souhaite faire de sa relative une explicative ou une déterminative. Le ballon rouge est un bon exemple.

    1- et 2- Merci.

    6- Oui, un descriptif se place plutôt après, c’est bien le cas de ma phrase, car il est décrit comme tel par un personnage du film. Il y a cette vie organique qui évolue vers un organisme parfait. Je veux bien qualifier l’organisme comme parfait ou formidable.

    3- Oui, tout à fait. Une personne qui va me lire a très souvent vu le film ou connait déjà le synopsis et elle peut même s’y retrouver rapidement après avoir lu ce synopsys ou encore après avoir vu le film.

    4- et 5- Je comprends mieux. Il m’arrive quelquefois même de supprimer l’article devant le nom dans certains cas.

    Vous avez raison, le terme existence me plaît bien. Un ne veut pas dire nécessairement tout. On peut imaginer une personne dans un hôtel s’adressant à une autre qui va faire le tour des chambres : – Tu verras, il y a un gros problème dans une chambre. Cela ne veut pas dire que dans chaque chambre, il y a toujours un gros problème. C’est vrai que pour les récits fictifs, les articles indéterminés fonctionnent bien. C’est plutôt un mini synopsis dans ce cas.

    Merci pour ce complément d’explications.

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  • Grand maître Demandé le 20 novembre 2018 dans Question de langue

    David91, j’ai aussi cru, mais en vérifiant, c’était bien « point ».  Je comprends pour l’avis, merci quand même.

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