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  • Érudit Demandé le 23 avril 2021 dans Question de langue

    Je sais cela, mais ce n’est pas ma question.
    Je me posais la question sur l’écriture de l’une ou de l’autre des formes… doit-on faire l’élision ? Cela me fait bizarre à la lecture à voix haute.

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  • Érudit Demandé le 27 mars 2021 dans Général

    Oui, pardon… Quand on dit : « je n’ai pas de reste faim », c’est pour dire « je n’ai pas énormément faim »… tournure qu’on emploie en fait pour signifier qu’on n’a pas grand faim ».

    C’est un peu la négation de : « j’ai de l’appétit de reste » => « je n’ai pas de reste appétit ».

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  • Érudit Demandé le 17 février 2021 dans Question de langue

    Je comprends… un peu comme le verbe « avancer » au sens figuré (progresser) qui s’emploie à l’intransitif :
    les choses ont avancé grâce à moi
    j’ai fait avancer les choses

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  • Érudit Demandé le 16 février 2021 dans Question de langue

    Après recherche comme vous, j’en ai déduit que la version transitive « empirer les choses » était je cite « vieillie ou littéraire » et que l’usage courant était plutôt intransitif.
    Merci de vos réponses.

    EMPIRER, verbe.

    I.− Emploi trans., vieilli ou littér. [Le suj. désigne une pers. ou un inanimé] Rendre pire.

    A.− [Le compl. d’obj. dir. désigne une situation, un fait] Empirer la misère, une position, une situation. Lui-même empira son affaire par son silence farouche (Taine, Notes Paris,1867, p. 104).

    Emploi pronom. à sens passif. Il était impossible que notre situation s’empirât (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 462).
    Spéc. [Le compl. d’obj. dir. désigne un état, un mal physique ou moral] Empirer un état. Quelque pauvre diable dont les recettes des sorcières ou les talismans du marabout ont empiré le mal (Tharaud, Fête arabe,1912, p. 42).

    Emploi pronom. réciproque. Il [Maxime] était un produit défectueux, où les défauts des parents se complétaient et s’empiraient (Zola, Curée,1872, p. 425).
    B.− Rare

    1. [Le compl. d’obj. dir. désigne une pers.] Rendre pire d’un point de vue moral. Il a (…) empiré les hommes, gâté les mœurs déjà mauvaises en multipliant les manufactures (Michelet, Journal,1848, p. 696).
    2. [Le compl. d’obj. dir. désigne un inanimé concr.] :

    1. J’ai pensé qu’il valait mieux la donner telle que je l’ai faite [une feuille] que de la laisser courir défigurée et empirée par les sottises des imprimeurs. Courier, Lettres de France et d’Italie,1821, p. 900.
    II.− Emploi intrans. Devenir pire.

    A.− [Le suj. désigne une situation, un fait] Empirer encore, tous les jours; une position empire; les choses empirent. Elle connaissait, au contraire, à plusieurs signes, que les affaires ne feraient qu’empirer (France, Dieux ont soif,1912, p. 50).

    Spéc. [Le suj. désigne un état, un mal physique ou moral] Empirer à vue d’œil; un mal, une maladie empire; sembler empirer; aller (en) empirant. L’état de monsieur votre fils, loin d’avoir empiré, s’améliore sensiblement (Gautier, Fracasse,1863, p. 438).
    B.− [Le suj. désigne une pers. ou un inanimé concr.]

    1. [Le suj. désigne une pers., un de ses attributs physiques ou une collectivité] Devenir pire sous l’effet d’un agent physique ou moral. L’harmonie doit (…) marquer au deuxième couplet que le malade empire (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 387).Ma jambe empire tellement que le DrJullien m’ordonne l’Hôpital Saint-Louis (Verlaine, Corresp.,t. 2, 1893, p. 243):

    2. … il y a bien des jours où on se dit qu’il vaudrait mieux être comme elle, et ne pas voir les vilaines gens et les méchantes choses. Le monde devient bien laid; il empire, de jour en jour… Rolland, Jean-Christophe,La Révolte, 1907, p. 588.
    2. Rare. [Le suj. désigne un inanimé concr.] Et le vent peu à peu empire (Saint-Exup., Terre hommes,1939, p. 236).
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  • Érudit Demandé le 13 février 2021 dans Question de langue

    Parce que du coup, sans vouloir user d’un « faire » répétitif, on aurait pu concevoir un : « Il n’a cessé de faire empirer les choses »…

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  • Érudit Demandé le 13 février 2021 dans Question de langue

    Aïe… deux réponses qui s’opposent ? 😉

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  • Érudit Demandé le 10 juin 2018 dans Accords

    Merci, c’est ce que je pensais… Mais Word s’obstinait à me signaler une erreur. 🙂

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  • Érudit Demandé le 15 janvier 2018 dans Question de langue

    Merci

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  • Érudit Demandé le 15 janvier 2018 dans Général

    D’accord. C’est mieux ainsi. Merci.

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  • Érudit Demandé le 14 janvier 2018 dans Général

    Merci… Je vais préciser ma pensée…

    « Elle observa les personnes présentes autour de la table. Chacune d’entre elles était devenue un ou une ami au cours de ces deux dernières années. »

    L’idée d’ami est relatif à la personne dont on parle au début. Une femme en l’occurrence.

    Serait-ce déjà incorrect de dire : « Chacune d’entre elles (les personnes) était devenue (pour elle) un ami. » ?

    Certes, « personne » est féminin, mais le terme désigne autant un homme d’une femme.
    Comme il y a des hommes et des femmes dans « ces personnes », certaines sont devenues des amis, et d’autres sont devenues des amies.

    Faut-il alors écrire, quitte à se répéter : « Chacune d’entre elles était devenue un ami ou une amie au cours des deux dernières années. » ?
    Mais ça fait répétition. « un ou une » permettait de « factoriser » en quelque sorte le terme d’ami(e).

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