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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 5 juillet 2018 dans Général

    Bonjour Juliano, dans les expressions usuelles ou imagées comme coup de soleil ou clair de lune, il est question des objets de notre environnement familier que l’on peut voir dans le ciel et non des entités au sens astronomique. En revanche, dans l’expression clair de Terre qui a été utilisée lors des expéditions sur la Lune (les vraies et avant elles les imaginaires, par Hergé notamment 🤓), il s’agit bien de la Terre en tant que planète. La nuance n’est pas évidente, vous trouverez des explications plus détaillées et des exemples ici, sur le site du Projet Voltaire.

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  • Grand maître Demandé le 5 juillet 2018 dans Question de langue

    Bonjour Hinano, lorsque quelque est utilisé au sens de environ, à peu près, il est adverbe donc invariable : il y avait quelque dix mille personnes à la manifestation. Donc ici, il faut bien écrire : il est situé à quelque dix kilomètres de… En revanche, s’il est suivi d’un nom au sens de un certain nombre de… , il est adjectif (indéfini) et se met au pluriel : il est situé à quelques kilomètres.

    Vous trouverez plus de précisions et des exemples ici (site du Projet Voltaire).

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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2018 dans Question de langue

    Bonjour Tony, je suis un peu surpris que vous soyez « choqué » par l’utilisation du singulier, car il me semble que nous sommes ici typiquement dans le cas de sujets multiples « exprimant une même idée ». Cette notion avait été défendue par plusieurs contributeurs à l’occasion d’une question que vous aviez posée (ici) à propos de la phrase « le calme et le respect des habitants est/sont une priorité ». Autant dans ce dernier cas je n’étais pas d’accord avec l’utilisation du singulier, l’argument d’ « une même idée » m’y semblant quelque peu fallacieux, autant dans le cas qui nous occupe ici cela me paraît au contraire très naturel (un seul nom et plusieurs adjectifs participent bien de la même idée). Personnellement je ne trouve donc rien à redire à la phrase la littérature grecque et latine nous a familiarisés avec les dieux du monde, je serais au contraire très gêné par le verbe au pluriel (la littérature […] nous ont familiarisés). Pour le deuxième exemple (une seconde, troisième et ixième édition était censée s’écouler), j’aurais plutôt comme vous mis le pluriel, mais il me semble que le principe de « même idée » est ici aussi tout à fait défendable (on peut également y voir une certaine « gradation »).

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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2018 dans Général

    Bonjour Franca, tel(le) tout court s’accorde avec ce qui suit : des estimations tels le trafic du site, son classement, ses sources de visites (tels est au masculin pluriel car suivi d’une énumération comprenant au moins un nom au masculin). À l’inverse, tel(le) que s’accorde avec le nom qui précède : des estimations telles que le trafic du site, etc.

    Vous trouverez des informations plus complètes et des exemples ici sur le site du Projet Voltaire.

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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2018 dans Question de langue

    Rebonjour grmber, vous pouvez écrire l’un ou l’autre, nous serions ravis de vous en dire plus ou nous serons ravis de vous en dire plus. La première formulation, avec le conditionnel (nous serions) est plus hypothétique, elle sous-entend « au cas où vous accepteriez de nous rencontrer — ce que nous espérons sans trop oser en être sûr… », la seconde, avec le futur (nous serons) marque plus votre confiance (nous ne doutons pas un seul instant que vous nous recevrez…). À vous de choisir celle qui vous paraît le mieux adaptée en fonction de l’interlocuteur à qui vous vous adressez (sachant qu’un excès de confiance peut parfois paraître prétentieux et risque d’être mal interprété, la formulation au conditionnel, plus nuancée, est peut-être un peu plus couramment utilisée).

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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2018 dans Conjugaison

    Bonjour grmber, ici le verbe communiquer conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accordera avec son COD (et non son sujet) seulement si celui-ci est placé avant lui. Ici, Joséphine a communiqué quoi ? votre adresse postale, placé après le verbe, donc il ne faut pas accorder le participe : votre consoeur Joséphine m’a communiqué votre adresse postale (le pronom m‘ (me) répond lui à la question à qui ? il est donc complément d’objet indirect (COI) et non COD et n’intervient pas dans l’accord, quel que soit le sexe de la personne qui parle).

    Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 4 juillet 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 4 juillet 2018 dans Question de langue

    Bonjour Juliano, vos deux phrases sont très similaires. Je ne vois pas l’intérêt d’ajouter à la chaleur devant torride, sachant que vous êtes limité en nombre de caractères, vous pouvez avantageusement faire l’économie de cette quasi-redondance. La virgule devant pour en faire des / pour les transformer en trophées me semble superflue, elle « casse » quelque peu le rythme de la phrase. À mon sens, il ne faut pas non plus encadrer à la vision thermique par des virgules car cette précision est une caractéristique du prédateur, elle est déterminative plutôt qu’explicative et donc ne devrait pas être en apposition. La mention d’arbre en arbre apporte une précision supplémentaire et très visuelle sur le comportement du prédateur, à savoir si vous voulez la dévoiler au lecteur (spectateur) ou le laisser la découvrir. Enfin en faire des trophées est plus simple et moins sophistiqué que les transformer en trophées, vous pouvez choisir lequel est le mieux adapté au prédateur…

    En résumé : « Dans une jungle torride, l’invisible prédateur à la vision thermique chasse les hommes armés pour en faire des trophées. »

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  • Grand maître Demandé le 3 juillet 2018 dans Question de langue

    Bonjour Hinano, oui bien sûr, le participe passé laissée se rapporte à la répartition et conjugué avec l’auxiliaire être, donc il faut bien l’accorder au féminin comme vous l’avez fait.

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  • Grand maître Demandé le 3 juillet 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    A) quelles sont les références de ce fameux « il paraît » ? Notamment à quelle époque ? La langue évolue et certaines tournures jadis considérées comme familières sont aujourd’hui tout à fait correctes. Il faudrait aussi savoir dans quel contexte le « je nous » est utilisé (peut-être une tournure tombée dans l’oubli ?). Quoi qu’il en soit, personnellement je ne vois rien à redire à vos deux exemples.

    B) oui, c’est bien cela, avec la tournure impersonnelle il est, on n’accorde pas le participe passé (ou on l’accorde au masculin singulier, si vous préférez) : il s’est dit certaines choses, il sera attribué une place de parking.

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  • Grand maître Demandé le 3 juillet 2018 dans Question de langue

    Bonjour Zully, la réponse à votre question n’est pas évidente, cependant je dirais que si l’énergie en question est décrite comme dépendant de la position relative de la Terre et du Soleil (en tant qu’astres, donc), il faut bien écrite Terre avec une majuscule. D’autre part, il est vrai que la notion de « saison » est variable selon les pays (en fonction de leur latitude notamment), mais les notions de solstice et d’équinoxe (qui définissent les saisons) ont elles une réalité « absolue » (liée à la distance du Soleil par rapport à l’équateur). donc ce n’est pas contradictoire (dit autrement, on peut considérer que l’automne fait référence à la période comprise entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver plutôt qu’à la saison où les feuilles jaunissent et tombent des arbres 😎).

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