Bonjour Catsy, les dictionnaires usuels ainsi que le précieux dictionnaire de l’Académie donnent les deux orthographes : égrener et égrainer. Celles-ci sont donc bien toutes deux autorisées, toutefois égrener semble significativement plus courant que égrainer comme l’indique Ngram Viewer.

Bonjour Kind, oui, il s’agit bien du conditionnel passé (parfois précisé « première forme » par opposition au conditionnel passé « deuxième forme » on n’eût eu qu’à… — qui se confond avec le plus-que-parfait du subjonctif) et ce conditionnel a bien une valeur hypothétique.

Notez qu’il faut écrire on n’aurait eu qu’à se laisser aller (le n’ — pour ne — est indispensable dans la négation ne… que…) — comparez avec il n’aurait eu qu’à se laisser aller (et non il aurait eu qu’à se laisser aller où l’absence fautive du ne se fait entendre à l’oral).

Bonjour Kind, non, cette expression n’est en aucun cas un pléonasme. Celui-ci consiste à faire suivre une expression ou un mot d’un autre exprimant la même idée (notez au passage qu’un pléonasme est bien constitué de l’association de deux — ou plusieurs — mots, on ne peut pas dire qu’une conjonction est un pléonasme). Or d’une part le fait d’être chauffée n’est pas une qualité intrinsèque d’une basilique, et d’autre part le fait d’intercaler une conjonction d’opposition (mais, mais alors) n’est pas compatible avec le pléonasme (je monte en haut est un pléonasme, je monte, mais alors en haut n’en est pas un — c’est juste un énoncé absurde).

Bonjour, sur ce point je suis entièrement d’accord avec Amob, l’expression « répondu 1 heure auparavant » m’a toujours gêné car elle est inappropriée dans ce contexte (cela pourrait bien être une traduction maladroite de l’anglais « 1 hour ago »). La formulation adaptée ici aurait dû être « répondu il y a 1 heure ». C’est exactement la même erreur que si on mentionnait (pour un accès sécurisé, par exemple) ce code expirera cinq minutes plus tard au lieu de ce code expirera dans cinq minutes.

Bonjour Julien, lorsqu’un nom composé est formé de deux noms communs, on fait normalement porter la marque du pluriel aux deux : des rougets barbets (notez que les dictionnaires — du moins ceux que j’ai consultés : Robert, Larousse, CNRTL, dictionnaire de l’Académie — l’écrivent comme deux noms apposés, sans trait d’union).

Bonjour Thaly, dans l’expression « tableau de bord » le nom bord reste invariable : des tableaux de bord (comme dans l’expression monter à bord d’un bateau par exemple).

Bonjour Phil, concernant l’accord du verbe après deux noms reliés par ou, le site du Projet Voltaire nous rappelle que celui-ci se fait au singulier si l’un des noms exclut l’autre, et au pluriel dans le cas contraire (lorsqu’on peut dire l’un et l’autre ou l’un comme l’autre). Dans le cas de votre phrase, il est clair, comme vous le faites remarquer, que l’écart et l’anomalie ne sont pas mutuellement exclusifs et qu’on pourrait parfaitement dire tout écart et anomalie, il faut donc bien faire l’accord au pluriel tel que vous le proposez : tout écart ou anomalie identifiés sur ce sujet seront remontés à la direction et étudiés. 

Bonjour BBFolk, oui, cette phrase est tout à fait correcte, le conditionnel dans si il accepterait peut soit avoir une valeur hypothétique — sous-entendu au cas où [quelque chose] soit exprimer le « futur du passé » :

– hypothétique : elle lui demande s’il accepterait (au cas où elle lui demanderait) -> elle lui avait demandé s’il accepterait

– futur : elle lui demande s’il acceptera (quand elle lui demandera) -> elle lui avait demandé s’il accepterait

Bonjour BBFolk, au sens strict (mathématique) du terme, la probabilité est une valeur quantifiable généralement exprimée par un nombre réel compris entre 0 (l’événement est impossible) et 1 (l’événement est certain) ou par un ratio (« 2 chances sur 3 »)  ou encore en pourcentage. Mais en tout état de cause, la probabilité existe toujours (même si elle vaut zéro). C’est donc un abus de langage (*) de dire qu’il n’y a aucune probabilité pour qu’un événement se produise. Il vaut mieux effectivement dire que la probabilité est nulle.

* : abus de langage du même type que quand on dit qu’un enfant n’a pas de température lorsqu’il n’a pas de fièvre et que sa température n’est pas plus élevée que la normale… 🙂