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Isolément, on dirait sans doute « une grande partie de ses pouvoirs lui a été retirée », en accordant avec partie ( l’adjectif grand met l’accent sur le nom collectif et non sur son complément).
En conséquence, les trois sujets étant féminins le participe du verbe au passif s’accorde au féminin : « Ses amulettes, ses potions et une grande partie de ses pouvoirs lui ont été retirées. »Cette réponse a été acceptée par Jacques_Exertier. le 10 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Surprenante citation en effet.
On trouve, dispersées dans l’Histoire, des attestations de alentour sans préposition avant un complément (voir par exemple celles de alentour la ville, syntagme le plus fréquent, ici aux XVIe-XVIIe siècles).
C’est finalement plus un archaïsme qu’une incorrection mais j’ignore la raison d’un tel emploi sous la plume de R. Barthes…- 451 vues
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La substitution de ma par mon n’existe que pour des raisons phonétiques. Si l’on supprime le rapprochement de voyelles, cette substitution devient sans objet : « ma solennelle éphéméride » (cf. ma douce amie vs mon amie ).
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Lorsqu’un adjectif est directement apposé à un nom, il prend souvent le genre de ce nom même s’il qualifie aussi un autre nom plus éloigné d’un genre différent. Cet accord dit « de proximité » existe depuis longtemps en français et ne doit rien aux revendications modernes de féminisation qui l’ont néanmoins un peu remis sur le devant de la scène.
Donc « tout matériel ou surface souillée » et « toute surface ou matériel souillé ».
Quelques remarques sur l’histoire de cet accord (en genre mais aussi en nombre) dans le billet du linguiste Michel Francard.
À noter aussi que l’on peut éventuellement neutraliser ce souci par la création d’une incise (entre virgules, parenthèses, crochets, tirets) : « tout matériel, ou surface, souillé par… ».
PS Difficile de laisser passer le commentaire d’un contributeur habitué des sorties fielleuses contre les autres intervenants de ce site. Il ajoute là une bonne touche d’inculture, le linguiste belge Michel Francard étant l’un des plus respectés du monde francophone et ses chroniques de langue ayant fait référence pendant des années. Nul doute que que le sombre inconnu qui le juge de haut est plus qualifié…Cette réponse a été acceptée par Tara33. le 8 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Votre question est un peu redondante avec la précédente et on ne peut tout disséquer au-delà de limites raisonnables. Dieu merci, il y a maintes façons d’exprimer les choses en français sans toujours les mettre en compétition.
Concernant « à l’idée de… », forme qui n’était pas examinée, il s’agit d’une locution adverbiale. Elle est donc mobile dans la phrase : « À l’idée de réunir la famille, elle s’enthousiasma. » La préposition à n’est pas isolable dans ce cas et ne ne met pas en concurrence avec par ou de.
Pour les requêtes sous Google Ngram Viewer, il peut y avoir des soucis de syntaxe avec les textes longs (plus de trois mots). D’une manière générale, malgré l’ergonomie, il faut parfois faire plusieurs requêtes avant d’obtenir un résultat affiné (à cause des flexions de mots, de certains « polluants », des majuscules, de graphies diverses , etc.).
Voici quelques résultats avec la préposition par, obtenus avec un autre moyen (sans statistiques).- 1396 vues
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Si le on est vraiment indéfini, il faut conserver la cohérence de la troisième personne du singulier : « On perd tous des parties de soi-même. »
Sinon, et le tous y invite plus particulièrement, on accorde au pluriel : « On perd (= nous perdons) tous des parties de nous-mêmes. »Cette réponse a été acceptée par karine Aubry. le 6 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.
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L’adjectif coi est le doublet populaire médiéval de l’adjectif quiet dérivé lui-même du latin classique quietus (tranquille). Il n’a pas eu de descendance propre car il a été supplanté par les formes de son doublet quiétude (et inquiétude) et de ses synonymes tranquille ou sûr. L’ancien français utilisait quiéter (contraire d’inquiéter ) mais ce mot a disparu du lexique moderne. Vous pouvez donc utiliser tranquilliser, calmer, apaiser ou rassurer comme substituts.
NB La même racine se retrouve dans le mot requiem (accusatif du mot requies, repos… éternel) ou dans le nom des boules Quies qui permettent de dormir tranquille.- 2489 vues
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Question intéressante sur le plan sémantique et étymologique. Le verbe ravir a en effet subi de nombreuses « tortures » au fil du temps depuis le sens d’enlever de force (latin rapire), puis de transporter au-delà des réalités ordinaires (sens chrétien médiéval, cf. le ravissement de la Vierge) et enfin de charmer, plaire (sens moderne).
Les prépositions associées se sont plus ou moins bien adaptées : traditionnellement de introduisait le sentiment éprouvé (ravir d’aise, de joie) et par le moyen (ravir par force, par violence, ravi par la guerre). Ces sens s’étant émoussés, on trouve désormais les deux sans grande différence dans la langue courante . Vague trace des origines, un complément d’agent, un acte, est sans doute mieux exprimé avec par et un résultat, une situation, avec de.- 5851 vues
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L’emploi de autant n’est pas toujours des plus simples. Sans préjudice d’autres formes (notamment anciennes ou… « modernes »), on constate néanmoins que la locution comparative autant que se place en général avant le second terme de la comparaison et non avant le premier lorsque les deux sont exprimés. La locution n’est donc pas scindée.
Cela se vérifie en particulier avec des substantifs, comme dans votre exemple de S. Germain. La forme la plus courante (hors une hypothétique recherche littéraire) serait donc : « […] qui aura fait montre d’extravagance autant que de discrétion. »
NB Il en va différemment si l’on compare quantitativement deux éléments : « il y a autant de pommes que de de poires. »Exemples du TLF-CNRTL :
– 5. Elle apportait dans ses transports les moins modestes une câlinerie mignonne qui semblait témoigner de la sincérité de son sentiment autant que de la vivacité de son plaisir. (Milosz, L’Amoureuse initiation,1910).
– 6. Auprès de haricots, au milieu du printemps, On le [le maïs] sème en un sol hersé légèrement. Il croît sur la colline autant que sur la plaine Et, s’il est abreuvé, dans l’argile ou l’arène. (Jammes, Les Géorgiques chrétiennes, 1911)
– Article FÉTU : Piedgris (…) se souciait de la vie d’un homme autant que d’un fétu (GAUTIER, Fracasse, 1863).
Liste ouverte d’exemples (Google Books, toutes époques)Pour l’accord avec un nom collectif suivi d’un complément au pluriel, il s’agit du cas classique d’un accord par syllepse, selon le sens. On choisit donc de donner la priorité au collectif (singulier) ou au complément (pluriel), solution la plus fréquente mais non exclusive.
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L’analyse de risque(s) est une expression technique issue du domaine financier. Elle est relativement récente (voir ICI l’historique) et a été empruntée au monde anglo-saxon qui en a formalisé le périmètre, les méthodes et la législation, notamment pour les banques.
Faute d’article (du risque, des risques), le singulier et le pluriel se retrouvent couramment en français à la différence de l’anglais qui emploie massivement le singulier (risk analysis, risk management, risk manager).- 875 vues
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