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La bonne construction est bien : « Ils n’avaient pas de biens dont se soucier. »
Sous une autre forme qui ne fait pas apparaitre de partitif : « Ils n’avaient pas leurs enfants dont se soucier. »
L’ordre des mots joue un rôle et peut en effet semer le doute puisqu’on dirait : « Ils n’avaient pas à se soucier de biens matériels. » Mais « se soucier » n’a pas la même fonction dans les deux cas.- 423 vues
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Le mot échu se rapporte à créance et se met donc au féminin.
La locution « à titre » est ici superflue voire inappropriée.
Au total : Une créance chirographaire échue.- 461 vues
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En complément de l’explication donnée par Tara dans sa réponse, vous pouvez consulter ICI les associations les plus courantes de nonobstant avec un complément (toutes publications depuis deux siècles)
On vérifie qu’il est utilisé essentiellement avec des termes juridiques. Employer un tel archaïsme hors de son contexte est donc périlleux, sauf volonté manifeste de faire de l’humour. Sinon cela risque fort de passer pour de l’ignorance voire de la pédanterie.- 396 vues
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La souscription est relative à un contrat et manifeste par écrit votre accord. D’où l’expression figurée « je souscris à ce que vous dites ».
La cotisation est la somme que vous versez, en général périodiquement, pour obtenir une prestation continue (abonnement, etc.) ou être adhérent (association, etc.). Les appellations peuvent varier selon les entreprises (prime dans les assurances, forfait pour les opérateurs de téléphonie, abonnement à une revue ou un théâtre).
Pour les noms de marque, il n’y a pas beaucoup de contraintes. À l’écrit, il est mieux d’utiliser une préposition (à, chez, auprès de) mais la langue courante fait souvent l’omission.- 296 vues
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La phrase est modifiée par le deux-points qui « casse » le lien existant naturellement entre votre pratique artistique et les éléments de comparaison qui s’y rapportent.
Sous cette forme spécifique, ce sont ces derniers qui reprennent le commandement du verbe et les différents sujets s’additionnent pour le pluriel.
L’autre option pourrait se concevoir en cas d’une simple virgule, l’accord s’alignant alors en général sur le premier terme de l’énumération (le pronom c’ ), les suivants n’étant dès lors que des variantes en incise et non des sujets cumulés.- 550 vues
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Comme ses synonymes directs reprendre, réprimander ou morigéner, tancer suppose un contenu verbal aux reproches que l’on adresse à quelqu’un. On tance quelqu’un de manière absolue (sans complément) ou pour quelque raison mais pas simplement du doigt ou du nez. C’était en tout cas l’usage jusqu’à nos jours mais que ne voit-on pas dans les textes modernes que personne ne semble relire…
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Personnellement, je ne vois aucune raison d’employer un autre temps que l’imparfait.
J’ai pu consulter un large extrait de cet ouvrage et je pense que le parti pris narratif de l’auteur (auto-tutoiement systématique du narrateur) l’a emporté dans certaines combinaisons trop acrobatiques. L’effet stylistique recherché est parfois à la limite du dérapage.- 518 vues
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Comme dans votre question précédente, il faut déceler ici un verbe essentiellement pronominal, intransitif. S’échapper a un sens spécifique, distinct de échapper à + complément.
L’accord se fait avec le sujet : Une flaque s’est échappée de son entrejambe.- 699 vues
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Cette liste* est hétérogène et un peu inutile si on ne comprend pas la raison du non-accord à la forme pronominale :
1. La plupart de ces verbes se construisent uniquement avec un complément d’objet indirect, réfléchi ou mutuel : se déplaire, se convenir, se nuire, se mentir, se ressembler, se sourire, se suffire, se survivre. Il n’y a donc pas de raison d’accorder. La liste est beaucoup plus longue (se téléphoner, se succéder par exemple occasionnent de nombreuses erreurs) mais il est inutile de tenter de la compléter, le principe suffit.
2. Les autres (se plaire, se complaire, se rire ) sont des pronominaux dits autonomes, ayant un sens indépendant de celui de la version non pronominale. Le pronom n’a pas de fonction grammaticale et le participe devrait s’accorder avec le sujet comme dans s’envoler, s’enfuir, etc. Mais c’est une erreur de l’Académie, perpétuée depuis des siècles, qui les a rendus invariables. Ce sont des exceptions isolées sans valeur d’exemple.*Elle figure déjà dans la première édition de la grammaire Bescherelle en 1826.
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Ce jeu de mots avec des homophones (même prononciation, graphies différentes) circule depuis longtemps. Il y a des variantes, notamment avec « vert, vers, ver ». Le seul moyen de déjouer le piège d’écriture est d’employer l’alphabet phonétique international, puisque seule la prononciation est identique. Les sons sont souvent représentés entre deux barres de fraction. Ici on pourra donc écrire : « Les trois /so/ tombèrent. » C’est ce que ferait spontanément un linguiste qui manipule quotidiennement ces notions.
NB1 Les dictionnaires les plus élaborés font en général figurer ces signes immédiatement à côté du mot concerné.
NB2 Je reconnais ne pas percevoir ici de « flou grammatical » qui est une tout autre notion. C’est juste un jeu de mots avec une difficulté d’écriture.- 276 vues
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