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Wikipédia, en général rigoureux sur les questions de nomenclature, écrit le nom de cette espèce sans majuscule. Elle ne figure d’ailleurs pas dans le nom scientifique latin (Cercopithecus diana).
Comme le nom « diane » est aussi un nom commun en français et en latin (sens de chasse), il est difficile d’aller à l’encontre de cette graphie dont on ne connait pas l’origine précise. Rien ne garantit qu’il s’agisse dans ce cas du nom de la déesse romaine….
Dans tous les cas, pour ces sujets techniques, le mieux est de consulter des sources crédibles. Le plus souvent, dans les textes non spécialisés, l’espèce s’écrit en romain et sans majuscule (koï, dorcas, malais) sauf si le nom complémentaire est clairement un nom propre (Éléonore, Neptune).- 456 vues
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Il n’y a pas de raison de mettre une majuscule aux noms tels que père, mère, tante et autres dans leur sens premier de lien de parenté : « demande conseil à ta tante, à (ta) tante Mary, à tata Mary, à tonton Jules. »
Il arrive qu’on trouve la majuscule lorsque le mot, seul ou avec un nom propre, devient un véritable surnom : l’Oncle Sam (personnifiant les États-Unis), Tatie Danielle (célèbre héroïne de film). Dans un roman, on peut aussi comprendre cela lorsqu’un personnage est invariablement qualifié par cette appellation qui finit par remplacer son nom.
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Le nom montant est en soi synonyme direct d’une somme. Il est donc particulièrement maladroit de parler du « montant d’une somme ». Les deux mots se composent avec un complément indiquant la nature de ce que l’on calcule ou additionne : montant (somme) des droits, des taxes, des impôts, des achats, etc.
Un compte bancaire présente les montants des différentes opérations (au débit et au crédit) et affiche ensuite un solde après sommation de ces différents montants.PS Voir dans les commentaires à votre intervention les difficultés soulevées par les deux sens du mot somme.
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La formule s’emploie habituellement au singulier. On est en pensée (par la pensée) avec quelqu’un lorsqu’on ne peut être physiquement près de lui.
Notre époque tolérant tout, on peut toujours l’écrire au pluriel mais nombreux seront ceux qui penseront à une erreur. C’est un risque à courir : l’obsession de « manquer » un pluriel est souvent plus grande que le respect des conventions qu’on ignore.- 4383 vues
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Comme très souvent dans ce type d’accord, les deux sont possibles grammaticalement. L’usage favorise néanmoins régulièrement le singulier dès lors que chaque « possesseur » n’a qu’un seul objet « possédé ». Voir des exemples avec la fréquence pour des cas classiques comme uniforme, costume, tenue, cagoule.
Cette réponse a été acceptée par VRibera. le 19 août 2025 Vous avez gagné 15 points.
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La forme faire joli est une locution verbale dans laquelle l’adjectif joli a une fonction ponctuelle quasi adverbiale (comparer ces fleurs font bien dans le décor, sont là pour faire beau). Il n’y a donc rien à accorder : les militaires ne sont pas là pour faire joli.
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Principe : en français, le ou est inclusif par défaut. Donc, si rien ne s’oppose à ce que les deux personnes soient présentes ensemble, c’est le pluriel qu’on choisit par défaut.
S’il y a un intérêt à faire ressortir le contraire, on doit compléter : « Je prie pour que ou Julie ou Martin soit déjà là. »- 721 vues
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Qu’il y ait un ou plusieurs prêteurs n’est pas vraiment important pour le complément.
En fait l’expression « prêt(er) sur gage(s) » s’emploie aussi bien au singulier qu’au pluriel depuis des siècles sans qu’on puisse en conclure que ce soit. Le singulier est générique (le fait de demander une garantie pour prêter) mais le pluriel ne dit rien de plus. La caution générale peut être constituée de plusieurs biens, peu importe. Il est néanmoins un peu plus courant en fréquence.- 735 vues
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La forme usuelle est « plutôt que de prendre la voiture, tu devrais… ».
Il est sans doute assez vain de chercher une quelconque explication grammaticale. C’est l’usage séculaire qui a instauré cette construction de plutôt que qui est ici une locution conjonctive (sens de de préférence à, au lieu de). On trouve néanmoins dans la littérature quelques exemples sans de, parfois avec une pointe d’affectation littéraire.- 544 vues
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Ce qui vous gêne, c’est la céodéïte, un syndrome courant comparable à l’effet des perturbants endocriniens. On absorbe cela insidieusement dès l’enfance et toute la vie on continue d’avoir des doutes, des hésitations, un sentiment d’insécurité et de culpabilité. Certains ont même des troubles de la vision voire des hallucinations. On croit voir des C.O.D. partout, jusque dans son sommeil… C’est malheureusement incurable, tant que le poison est ingéré.
(Vous pardonnerez mon ironie, c’est la seule réaction que j’ai face à ce fléau de l’accord contre nature avec l’auxiliaire avoir).- 1292 vues
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