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Par souci de clarté, je précise que les réponses données sur ce site n’engagent pas le Projet Voltaire mais uniquement leurs auteurs qui justifient au mieux (ou pas) leurs réponses.
En ce qui me concerne, il n’y a pas de débat concernant la norme et on n’accorde pas le un , invariable lorsqu’il représente la valeur du nombre 1 (cardinal ou ordinal), souvent non suivi d’un substantif.
Les langues européennes proches font d’ailleurs bien la distinction avec l’article indéfini ( a et one en anglais, ein et eins en allemand par exemple).
Les abus à répétition des médias (le fameux « la numéro un(e) mondiale ») ou de la langue familière n’y changent rien. On ne va tout de même pas retourner en enfance : À la une, à la deuze, à la troize et hop !
NB Cela est évidemment valable en composition : la Peugeot quatre-cent-un, page vingt-et-un, tenue trente-et-un, anisette cinquante-et-un, année mille-neuf-cent-septante-et-un et l’autoroute quatre-vingt-un , bien entendu.
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L’étymologie de nimber donne des orientations sur l’usage de ce verbe. Le mot vient en effet directement du latin nimbus qui désignait un nuage entourant un objet, On retrouve cette idée dans nébuleux, nuée, obnubiler (avoir un nuage devant les yeux) ou les bien connus cumulo-nimbus dans le ciel.
Il n’est donc pas illégitime d’imaginer qu’un « nuage d’étoiles » compose une sorte d’auréole autour de l’être aimé. L’image est régulièrement employée pour la représentation des saints ou de la vierge Marie dans l’iconographie chrétienne.
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Lorsque des toponymes sont bien francisés, ils restent en romain sous la forme couramment admise (géographes, institutions nationales ou internationales, dictionnaires). C’est le cas notamment du nom des pays, des villes, des fleuves, des montagnes principales ou de lieux très connus.
C’est l’emploi occasionnel de la langue d’origine qui justifiera l’usage de l’italique, signalant au lecteur que la forme n’est pas traduite, a une prononciation particulière ou doit s’interpréter dans son contexte d’origine. Cette balise typographique vise aussi a différencier les cas d’homonymie, fréquents en géographie. Le contexte ne suffit pas toujours à éclaircir les conditions d’emploi du mot.
– Cet été, je vais à Paris pour m’initier au cinéma états-unien.
– Cet été, je vais à Paris pour faire un stage de cinéma.
De même, le nom de la ville de Denver (Colorado) sera prononcé à l’anglaise (/’dɛnvər /) si elle est en italique. Dans le Missouri, Saint Louis (graphie française mais sans trait trait d’union) s’écrit St. Louis en anglo-américain.
Les lieux-dits sont évidemment dans le cas de l’italique puisqu’ils ne sont souvent que de simples noms communs avec un faible rayonnement de leur identité.
Comme toujours, la typographie (ici l’italique) est une affaire contextuelle à manier avec perspicacité.
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L’idée de l’article que vous citez est de bien différencier les mots selon le verbe d’origine :
– acquérir a donné acquisition, acquis (« les acquis sociaux ») et acquêt (« communauté réduite aux acquêts » dans un mariage) ;
– acquitter a donné acquittement (dans un procès) ou cet acquit de conscience , de la famille de quitter, quittance, en être quitte pour (la peur).- 636 vues
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Il y a un souci de concordance des temps. Il faut choisir entre :
– « Elle semblait envieuse, comme si elle avait voulu qu’elle soit à son doigt. »
– « Elle semble envieuse, comme si elle voulait qu’elle soit à son doigt. »- 595 vues
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Si vous estimez qu’on est dans un exercice de calcul de probabilités, utilisez le pluriel. Vous sous-entendez une forme de comptabilité.
Sinon, et c’est le cas le plus fréquent, conservez le singulier qui indique simplement que l’évènement peut se produire, n’est pas impossible.- 535 vues
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La conjonction de coordination et est sans doute ici maladroite et crée la confusion. Il s’agit plus d’une alternative ou d’une variante que d’un cumul. La forme Tout homme, toute femme, a le droit de… serait plus adaptée et le singulier s’impose alors sans problème.
Sinon Tous les hommes et toutes les femmes ont le droit de…- 484 vues
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Pour les raisons que vous exposez, se réveiller est bien un verbe pronominal autonome (avec l’idée d’avoir un sens autonome du sens transitif ou réfléchi).*
Pour l’adjectif ou participe qui suit, c’est selon moi un attribut du sujet. On dirait de la même manière je me sens fatigué ou je suis épuisé avec des verbes attributifs bien connus Je ne vois pas trop l’intérêt d’aller chercher des complications ailleurs…* PS On ne peut selon moi qualifier de sens identiques celui de retrouver un état de conscience (passif) et celui d’exercer une action pour réveiller quelqu’un (actif). On passe du premier au second avec le verbe faire (factitif) : Je me fais réveiller par quelqu’un. De la même manière, on ne peut classer Je m’endors facilement (passif) comme je m’endors à coups de somnifères (réfléchi).
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Il fut un temps où l’on ne se posait pas trop de questions pour ce genre d’accord. Le singulier suffisait amplement lorsqu’il n’y avait qu’un objet possédé par possesseur et personne ne s’émouvait. De nos jours, hantise de la « faute » aidant, on passe beaucoup de temps à s’interroger par peur « d’oublier » un pluriel. Ce pluriel optionnel, généralement inaudible, n’ajoute rien au sens mais vous pouvez toujours l’indiquer à l’écrit, cela est accepté au vu du nombre de fois où on le trouve.
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Comme bien expliqué dans l’étude fournie dans la réponse de Tara, il s’agit ici d’une construction non conventionnelle en français normé ou littéraire.
Cela explique la gêne à donner une réponse claire mais fait l’intérêt de la question.
Le pronom relatif n’a en effet pas sa fonction habituelle et j’imputerais volontiers à un latinisme résiduel sa présence surprenante. La phrase « Un mince sourire étira les lèvres de la jeune femme qui se pencha à la hauteur de son petit frère. » devrait se construire comme « Un mince sourire étira les lèvres de la jeune femme (et elle) se pencha à la hauteur de son petit frère. »
Comme bien expliqué en fin de l’étude précitée, le qui n’a pas lieu d’être ici pour indiquer une succession. Mais certains archaïsmes ont la vie dure et ont traversé les siècles.- 676 vues
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