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  • Grand maître Demandé le 2 novembre 2022 dans Question de langue

    Groland,

    Je n’ai pas de problème, si vous me permettez. Et je vous dispense de vos leçons.
    Je vous trouve agressif, et assommant, ce ton est inutile, et m’enlève toute envie de vous lire ou de converser avec vous.
    Vous avez la prétention de m’expliquer la vie et la langue française, vous qui êtes visiblement un esprit supérieur ?
    Je vous en dispense également.
    À bon entendeur !

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  • Grand maître Demandé le 2 novembre 2022 dans Accords

    Ramonagrobis, 

    En effet, quand le sujet est au pluriel, on écrira théoriquement « c’étaient ».
    Mais le singulier est accepté désormais.
    Dans votre phrase, il y a une erreur, « devenu » ne peut pas se mettre au pluriel.
    De plus « les hurlements d’une souffrance  » ne veut pas dire grand chose.
    Enfin « étaient devenus » n’est pas très heureux.
    Ma proposition :
    Ses cris / leurs cris s’étaient changés en hurlements, témoignant d’une souffrance sans nom.   

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  • Grand maître Demandé le 1 novembre 2022 dans Question de langue

    Chers tous,

    Merci infiniment pour vos réponses, que je trouve toutes très intéressantes et très respectables !

    Je ne m’attendais pas à déchaîner les passions…
    La plupart d’entre vous avez bien compris mon propos :
    Je ne suis pas en train de juger, noter, évaluer la qualité d’un écrivain, son style, sa façon d’exprimer ses émotions, bien au contraire !
    J’ai une passion et une admiration sans limite pour Victor Hugo et bon nombre de nos grands auteurs. Mais ce piédestal sur lequel nous les plaçons ne doit pas non plus nous faire perdre de vue la langue française elle-même.
    Si mon auteur préféré écrit « je te aime » je vais trouver ça tout à fait charmant, mais si un étudiant étranger me pose la question, je lui expliquerai que la bonne tournure est « je t’aime ».
    En revanche, même chez mon auteur préféré, je serai très dérangée par des erreurs élémentaires, des fautes d’accord, des barbarismes injustifiés. Et cela aura même tendance à le faire descendre de son piédestal à mes yeux.
    Mais ça, ça me regarde…

    D’autre part, comme plusieurs d’entre vous le soulignent, certains termes, certaines tournures du 16e siècle par exemple n’ont plus la même signification aujourd’hui, ou sont tombés en désuétude. C’est bien ça l’évolution d’une langue.
    Malgré tout, il y a plusieurs sens au mot « évolution » :
    Quand on dit d’une maladie qu’elle « évolue » c’est qu’elle s’aggrave…
    Aussi, je suis farouchement opposée aux néologismes et tournures inventées qui l’appauvrissent,  la rendent vulgaire, commune, et n’ont aucun intérêt purement linguistique.

    Et puis surtout, je suis tout à fait d’accord avec Lamartine, pour un poète la grammaire ne doit pas être un carcan.
    Nous l’avons souvent vu ici, certains auteurs prennent des libertés avec la ponctuation, la syntaxe, dans certains buts très précis, et ils ont bien raison ! C’est ce qui fait la beauté de leurs textes.
    Vous pouvez me rendre cette justice, je l’ai toujours dit ici : un auteur est libre d’écrire comme il le veut, c’est bien la moindre de ses libertés.
    Reste à être compris de ses lecteurs… mais surtout ses tournures n’engagent que lui !

    Et c’est bien mon propos ici : cessons de donner en exemple les tournures de nos grands écrivains, si elles sont en contradiction avec les règles essentielles de la langue.
    Idem pour les tournures et termes inappropriés ou purement fantaisistes que certains réussissent quand même à dénicher en cherchant bien, sur un vague site, dans les paroles d’un vague rap, sur un vague forum………

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  • Grand maître Demandé le 31 octobre 2022 dans Question de langue

    À mon sens, si « absoluité  » ne figure que dans le Grand Robert (réputé pour accepter tout et n’importe quoi…) c’est que le terme n’existe pas, et donc ne s’emploie pas.

    Maintenant, je rejoins tout à fait Joëlle et Tara, votre phrase aurait tout à gagner si vous utilisiez des tournures plus simples, et alliez droit au but, sans circonlocutions.
    « je peux admettre l’idée que ma vérité puisse ne pas être nécessairement représentative » : redondance de l’incertitude, au lieu de « je peux me tromper »…
    D’autant plus que, même si l’on assène ses vérités, on peut se tromper, puisqu’il y a autant de vérités que d’individus sur terre.

    De plus « avoir la foi » signifie « croire en Dieu ».
    Dans ce cas, nulle « vérité », ou alors « très très relative  » plutôt que « absolue « . c’est évident, puisqu’il s’agit de croyance.

    En ce qui me concerne, j’ai la foi, mais je peux comprendre (plutôt que « admettre ») que d’autres ne croient pas en Dieu.
    J’ai la foi, mais je peux admettre que je ne suis pas forcément représentative de la jeunesse actuelle.
    J’ai foi en ce projet, mais je peux comprendre les doutes des autres.

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  • Grand maître Demandé le 31 octobre 2022 dans Question de langue

    Mary,

    C’est évidemment l’adjectif « influent » qui convient.
    Un élément influent –> un élément qui influe sur
    N’en déplaise à Marcel, « influençant » n’est certainement pas un adjectif (l’adjectif « influençant » n’existe pas), mais le participe présent du verbe « influencer ».
    Dans ce cas, vous voyez bien que la tournure ne serait pas correcte.

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  • Grand maître Demandé le 25 octobre 2022 dans Accords

    Avalanche de votes négatifs…. quelqu’un a une folle envie de se défouler ?

    Xalef,

    Votre nouvelle tournure de phrase ne change pas grand chose, à mon sens c’est votre « niveau de rémunération  » qui ne convient pas et nous empêche de vous donner des réponses catégoriques.
    Il existe plusieurs « niveaux », plusieurs taux, les salaires sont calculés en fonction de multiples critères.
    Encore une fois, ce n’est pas le niveau qui est proposé.
    « Sont situées  » ne convient pas non plus.
    Quand vous n’arrivez pas à trancher c’est bien souvent que la tournure n’est pas bonne. Dans ce cas, mieux vaut ne pas s’entêter et changer de tournure.

    Ma proposition :
    Les prétentions salariales sont supérieures aux rémunérations proposées.  

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  • Grand maître Demandé le 25 octobre 2022 dans Question de langue

    Electra,

    La réponse de Joëlle est très claire, « il en va  » ne convient pas ici, pourquoi voudriez-vous que la règle soit différente d’une phrase à l’autre ?
    C’est « il y va / il y allait de sa vie » la seule tournure possible pour les deux phrases.

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  • Grand maître Demandé le 25 octobre 2022 dans Accords

    Je vous comprends Mimi, c’est un véritable casse-tête.
    Pour répondre à votre nouvelle question, avec vos deux nouvelles phrases :

    La police contre laquelle ils se sont battus / les chiens se sont battus / elles se sont battues
    Je crois que vous vous compliquez la vie. Ils se sont battus, point.
    Que ce soit l’un contre l’autre, contre la police, contre d’autres gens ne change rien, on accorde avec le sujet.

    Les enfants se sont emparés de ces jouets / les fillettes se sont emparées de tous les déguisements
    Le verbe « s’emparer » ne peut pas avoir de COD (on s’empare de quelque chose), on accorde avec le sujet.    

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  • Grand maître Demandé le 24 octobre 2022 dans Accords

    Mimi,
    C’est justement développé dans l’article dont je vous donne le lien :
    Les verbes pronominaux se conjuguant avec l’auxiliaire « être », leur participe passé s’accorde le plus souvent avec le sujet :

    • Elle s’est évanouie.
    • Ils se sont enfuis.

    Certains verbes pronominaux peuvent pourtant avoir un complément d’objet direct. L’accord du participe se fait alors avec celui-ci, à condition qu’il précède le verbe :

    • Ils se sont lavés. ? Le COD est le pronom réfléchi « se », placé avant le verbe : on accorde le participe passé avec lui.

    mais

    • Ils se sont lavé les mains. ? Le COD est « les mains », placé après le verbe : on n’accorde pas « lavé ».

    Le participe passé d’un verbe pronominal reste invariable quand le pronom réfléchi est objet indirect :

    • Ils se sont parlé, car on parle à quelqu’un.
    • Elle s’est permis de prendre la parole, car on permet quelque chose à quelqu’un.

    De même, le participe passé des verbes « se plaire », « se complaire », « se déplaire » et « se rire » reste invariable :

    Elle s’est plu à l’agacer.

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  • Grand maître Demandé le 24 octobre 2022 dans Accords

    Ce n’est pas le niveau qui est proposé, ce n’est pas non plus la rémunération.
    Je vous propose :
    Le niveau des rémunérations proposées / des salaires proposés en entreprise a beaucoup baissé ces dernières années.   

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