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Bonjour,
Vous citez vraisemblablement une formule liturgique. Dans ce cas, il semble manquer un rappel d’interpellation à la 2e personne du singulier : Père, (toi) qui appelles au rassemblement. Il est néanmoins possible que cette 2e personne soit formulée plus avant et que l’auteur de cette invocation ait choisi de ne pas la répéter par la suite.
Sinon, on peut aussi comprendre qu’il s’agit d’une simple louange et non d’une interpellation, auquel cas la 3e personne est également possible.
Voyez donc comment commence ce texte. On peut trouver les deux possibilités comme ici : « Loué sois-tu, Seigneur ! » versus « Loué soit le Seigneur.«
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P.S. – Si vous récoltez les fruits d’un merisier sauvage, vous écrirez simplement : une récolte de merises (merise | Dictionnaire de l’Académie française | 9e édition (dictionnaire-academie.fr).
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Bonsoir,
Les deux options sont aussi valables l’une que l’autre : vous pouvez intervertir les deux compléments. C’est pareil avec toutes les expressions du même type : prendre en considération, prendre en grippe, etc.
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Bonjour,
La récence d’un fait n’a aucun effet sur la concordance des temps. Après une principale au passé, la subordonnée d’un discours indirect est à l’imparfait, que cela se soit passé il y a mille ans ou il y a trois secondes : Le père m’a demandé si j’étais « el gringo con la plata ».
On peut faire exception à cette règle dans certains cas, par exemple lorsque l’on rapporte indirectement un premier discours avec des verbes imperfectifs (ceux qui ne décrivent pas une action achevée) à l’intérieur d’un second discours direct . Le présent ne correspond plus à ce qui est rapporté mais il s’adresse de manière sous-entendue au deuxième interlocuteur : « Tu te rends compte, il m’a demandé si je suis vraiment médecin !«
Avec des verbes perfectifs (qui décrivent une action déterminée dans le temps), un temps composé remplace l’imparfait dans la subordonnée, normalement le plus-que-parfait : « Tu te rends compte, il m’a demandé si j’avais tué son fils !« , mais le passé composé est également possible si c’est l’adressage au deuxième interlocuteur qui est mis en avant : « Tu te rends compte, il m’a demandé si j’ai tué son fils !«
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Bonsoir Lucie,
Je comprends votre trouble et l’insertion de vos exemples dans une conversation actuelle (la nôtre) peut éventuellement ajouter au trouble.
En fait, le style indirect oblige à des changements d’indicateurs spatio-temporels surtout parce que le mode narratif est incompatible avec les mots déictiques indissociables d’une immédiateté (aujourd’hui, demain, hier, maintenant, ici, etc.).
Comme le style indirect permet principalement de rendre compte d’une conversation à l’intérieur d’une narration, l’emploi de ces déictiques est normalement proscrit : « Jean se rend chez Marie. Elle lui demande ce qu’il a fait la veille. » (et non hier)Mais le style indirect peut aussi servir à rendre compte d’une conversation à l’intérieur d’une conversation :
– Bonjour Jean, d’où viens-tu ?
– Bonjour Pierre. J’arrive de chez Marie. Elle m’a demandé ce que j’avais fait hier.
L’illusion peut être donnée qu’il n’y a pas eu de changement d’indicateur temporel, mais ce hier est d’abord celui de la conversation entre Jean et Pierre… aussi par chance celui de la conversation rapportée entre Marie et Jean.
L’emploi de la veille seul serait ici impossible ou alors il faudrait le rapporter à un repère fixe, par exemple la veille de la tempête.Cependant, l’emploi du présent de narration et encore plus l’écriture à la première personne, rendent l’emploi des déictiques d’immédiateté de plus en plus fréquents dans les passages de discours indirect, comme si l’auteur prenait directement à témoin le lecteur : « Je me rends chez Marie. Elle me demande ce que j’ai fait hier. »
Dans tous les cas, le passage du style direct au style indirect oblige à s’interroger sur la bonne transcription des indicateurs spatio-temporels.
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Bonjour,
Tout dépend du type d’écrit qui est produit. Si c’est un rapport des douanes, une thèse de biologie ou un manuel d’acoustique, la seule solution acceptable est la première que vous suggérez en remplacement. Mais cela ressemble plutôt à un roman, peut-être même à une histoire pour les enfants, avec une écriture très poétique. Alors, la proposition de l’auteur est parfaite. N’y changez rien !
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Bonjour,
Le complément de nom après La plupart est toujours introduit par l’un des déterminants définis : du (=de le), de l’, de la ou des (=de les) [qui intègrent la préposition de ou qui peuvent être considérés comme des formes au génitif de l’article défini] ou par la préposition de suivi d’un déterminant démonstratif (La plupart de ces…), possessif (La plupart de vos…), etc. mais jamais par un déterminant indéfini : d’un, d’, de . La formule La plupart fait nécessairement référence à un ensemble qui est défini.On ne dit pas *La plupart d’un pays, mais La plus grande partie d’un pays. On ne dit pas non plus *La plupart d’expressions mais Un grand nombre d’expressions. On ne peut donc pas dire ; *La plupart de noms de villes.
En revanche, dans le fragment de phrase que vous présentez, on peut trouver le 2e complément (complément du nom nom) aussi bien introduit par de (La plupart des noms de villes) que par des (La plupart des noms des villes). Dans le premier cas, avec de, vous parlez des villes en général ; dans le deuxième cas, avec des, vous parlez d’un ensemble de villes déterminé (par exemple les villes du Pas-de-Calais). Seul le contexte permet de savoir.
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Bonjour,
Le traité et le précis sont des ouvrages didactiques, destinés à l’apprentissage ou du moins au recensement des connaissances. Le traité est censé couvrir, de manière assez exhaustive, l’ensemble d’une matière, d’un savoir : un traité d’optique, un traité de géopolitique. Le précis, du latin praecisus (coupé, tronqué) est un abrégé, destiné à fournir l’essentiel des informations pratiques, dans un dessein d’utilité courante, souvent professionnelle.
La thèse est un ouvrage d’étude, qui rend compte d’une recherche sur un sujet particulier, qui en expose de manière méthodique les différents aspects, les résultats d’expérimentations, d’analyses ou de réflexions, ainsi que la ou les conclusions possibles.
La mention du mot traité dans le titre d’un ouvrage ne garantit pas qu’il s’agisse réellement d’un traité. Celui-là semble ainsi nommé par facétie et demeure simplement un essai, c’est-à-dire un ouvrage qui traite partiellement et subjectivement d’une matière, ici la manipulation.- 816 vues
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Bonjour,
Contrairement à ce que dit Chambaron, le projet Voltaire adopte une autre position. Pour eux, la présence de la conjonction et ne détermine pas la règle à suivre et on écrira ainsi « Des vaches aux robes noir et blanc« . En revanche avec le terme garnitures, vous pouvez individualiser chaque garniture comme il vous plaira, vous pouvez donc appliquer le pluriel (ou le singulier si vraiment les couleurs sont intimement associées dans chaque garniture). « Des vaches aux taches noires et blanches.«[EDIT] Le Grévisse constate les deux possibilités : Quand le syntagme est constitué d’un adjectif + et +un adjectif, on peut considérer, soit d’une réalité vue comme un ensemble bicolore, et on laisse les mots invariables, usage à préférer pour plus d’un grammairien, notamment Hanse – soit de deux indications distinctes, que l’on rapporte indépendamment au nom et les adjectifs varient, surtout pour le genre, quand le féminin est audible. (suivent divers exemples littéraires des deux variantes)
En bref, si vous préparez le certificat Voltaire, suivez la règle que j’ai indiquée plus haut, sinon faites comme bon vous semblera.
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Bonsoir,
L’expression Il y a marque à rebours un repère temporel par la durée écoulée depuis ce repère : « Il y a trois semaines, nous avons célébré son anniversaire. » Le verbe de la 2e proposition est normalement conjugué au passé.
La construction Il y a … que, équivalente à depuis, marque la période écoulée depuis une certaine durée : « Il y a trois semaines que nous continuons à manger les restes de son gâteau. » « Il y a deux ans que nous attendons. » Le verbe de la subordonnée est habituellement conjugué au présent.
Vous pouvez néanmoins faire référence à une action achevée s’il s’agit de mettre en valeur la durée écoulée : « Il y a trois semaines que nous avons célébré son anniversaire. Il ne nous a toujours pas dit s’il avait réussi à échanger ses cadeaux. » équivalente à « Depuis trois semaines que nous avons célébré son anniversaire, il ne nous a toujours pas dit s’il avait réussi à échanger ses cadeaux.«Cette réponse a été acceptée par Gombro. le 22 octobre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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