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  • Grand maître Demandé le 20 août 2024 dans Général

    Bonsoir,
    Si vous êtes dans le questionnement :
    Est-ce de cette femme que tu es amoureux ? Est-ce cette femme dont tu es amoureux ?

    Les deux constructions sont valables et équivalentes. Attention  pas de de avec dont !
    En langage familier, vous pouvez effectivement remplacer Est-ce… ? par C’est… ?

    Si vous êtes en revanche dans l’affirmation, c’est est un présentatif et doit être suivi directement par un substantif. L’emploi de dont est alors le seul possible : C’est cette femme dont tu es amoureux. Elle m’a écrit à ton sujet… 

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  • Grand maître Demandé le 20 août 2024 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Le conditionnel présent suit le mot quand  uniquement dans certains cas :

    • dans l’interrogation directe pour évoquer une éventualité : Quand partiriez-vous en vacances ?
    • dans l’interrogation indirecte pour exprimer un futur du passé : Il lui demanda quand elle viendrait.
    • (rarement) dans la subordination avec un sens adversatif (quand = alors que) : Tu es venue quand tu aurais pu aller danser ! 
    • (rarement) dans la  subordination, en cas de double hypothèse (discours de pure fiction) :  Nous partirions quand vous arriveriez.

    Votre exemple ne relève pas de ces situations. Vous exprimez de manière classique une projection dans le futur avec une première série d’évènements qui en entraîne d’autres : Quand je serai totalement libérée et que tout s’ouvrira en moi, cette puissance sera  extraordinaire.

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  • Grand maître Demandé le 19 août 2024 dans Accords

    Si vous le pouvez, évitez ce genre de formulation qui ne peut que prêter à confusion et requérir des règles d’accord alambiquées. En plus, c’est inutilement périphrastique car se voit-on réellement dans ce genre de situations ? Dites simplement : Les traitements qu’elle a infligés ou Les traitements qu’elle a subis.

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  • Grand maître Demandé le 19 août 2024 dans Conjugaison

    Bonsoir,
    En effet le verbe se dévêtir au passé simple donne : Elle se dévêtit, mais les compléments de la phrase (Dans sa chanson / pour un empire), qui indiquent un fait d’analyse et de désir pris dans sa généralité, interdisent l’emploi du passé simple, temps réservé à la narration et à des évènements ponctuels. Vous pourriez en revanche dire : Elle se dévêtit et sauta à l’eau.

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  • Grand maître Demandé le 19 août 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    De plus, l’adverbe plus n’est en général pas distributif. Vous devez le répéter : …en plus neuf et en plus moderne  ou …en plus neuf et plus moderne.

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  • Grand maître Demandé le 16 août 2024 dans Question de langue
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  • Grand maître Demandé le 13 août 2024 dans Accords

    Bonjour,

    Au-delà des débats sur la pertinence générale de la règle d’accord et du cas des relatives avec cela/ça/ce pour sujet, posez-vous la question de la passivation. S’il y a COD, alors la transformation au passif doit être possible :  Jean m’a causé de la peine > De la peine m’a été causée par Jean ; Jean m’a fait de la peine ne peut pas être renversé en *De la peine m’a été faite par Jean. Une peine faite, ça ne peut être qu’une peine de prison ! L’expression « faire de la peine » constitue en effet un syntagme lié. Il n’y a pas de véritable COD et il n’y a donc pas d’accord : La peine qu’il m’a fait  tout comme La peine que cela m’a fait.

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  • Grand maître Demandé le 13 août 2024 dans Question de langue

    Comme vous l’a dit Joelle bien exprime un degré d’intensité moindre que très ou fort : un steak bien cuit l’est quand même moins qu’un steak très cuit.
    L’usage de fort est moins courant que très en français standard mais il est fréquent dans certaines zones linguistiques en Belgique et dans le nord de la France par exemple. Voyez notamment la chanson Formidable de Stromae avec l’opposition formidable / fort minable.

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  • Grand maître Demandé le 13 août 2024 dans Accords
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  • Grand maître Demandé le 9 août 2024 dans Accords

    Bonjour,
    Vous avez raison de vous poser la question car si le pronom neutre ce est généralement considéré comme neutre et singulier, le présentatif c’est peut néanmoins se tenir au pluriel (ce sont, ce furent, c’étaient) et cela est même considéré par de nombreux linguistes comme relevant d’un langage « soigné ». Vous pouvez donc écrire sans commettre de faute : « C’étaient des poils rétractables. » Est ce que l’adjonction d’une relative  après ce oblige à rétablir le verbe être au singulier ? En général, oui, car c’est l’ensemble pronom + proposition ainsi constitué (Ce que j’avais pris pour des antennes) qui devient le sujet et à l’instar d’une proposition sujet est de genre neutre  et de nombre singulier. Néanmoins vous trouverez des exceptions, notamment lorsque la relative est courte :  Ce que vous dites sont des passions d’ignorance (Rohrbacher) / Ce que vous dites sont tout autant de visions (Grammaire des grammaires, Girault-Duvivier) / Tout ce que vous dites sont des mystères (Laurens). Lorsque la relative est plus longue, on reprend le plus souvent le pronom, ce qui vous laisse alors la liberté de choisir le nombre : Ce que j’avais pris pour des antennes, c’était/ c’étaient en fait des poils rétractables…  Sachez en tout cas que le présentatif c’est au singulier devant un attribut pluriel n’est jamais fautif, quoiqu’on en dise.

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