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Bonsoir,
La plupart des langues européennes font la différence entre connaître et savoir, kennen/wissen en allemand, conoscere/sapere en italien, znać/wiedzieć en polonais, etc. mais bizarrement pas en anglais to know/to know !D’une manière assez schématique,
connaître indique qu’une certaine information a été intériorisée par le sujet,
savoir indique que le sujet peut délivrer une information ou une compétence.
Parfois les deux verbes sont interchangeables mais souvent ils ne sont pas substituables. Ainsi, on connaît des gens et on sait faire quelque chose.Avec votre exemple, « je connais tout vraiment par cœur [de cette ville] », vous indiquez que vous pouvez vous orienter, vous repérer, etc. sans difficulté.
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Bonjour,
Sans le contexte, on ne peut choisir !
Si vous voulez signifier que vous choisirez parmi toutes les solutions envisageables, celle qui offre potentiellement les meilleures garanties de fiabilité et de sécurité, alors vous écrirez :
Cette solution doit être la plus fiable et la plus sûre possible.Si vous voulez signifier que, votre solution ayant été choisie, vous allez faire en sorte qu’elle soit fiable et sûre, alors vous écrirez :
Cette solution doit être le plus fiable et le plus sûre possible- 431 vues
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Bonjour,
Votre question n’en est pas vraiment une, plutôt une tournure de politesse. Oubliez donc le point d’interrogation. Lorsqu’il s’agit réellement d’une question, l’usage est soit de répéter le point d’interrogation à chaque item de la liste, soit de traiter chaque item comme une phrase.
Dans quelle ville préféreriez-vous habiter :
— Paris ?
— Londres ?
— Rome ?Dans quelle ville préféreriez-vous habiter ?
— Paris.
— Londres.
— Rome.- 602 vues
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Bonjour,
Ce sont les yeux qui regardent. Physiologiquement, c’est juste.
Si vous aviez utilisé une relative se contentant de décrire les yeux (« Il se trouva face à un intelligent petit visage aux yeux sombres qui louchaient.« ), vous n’auriez eu aucun cas de conscience quant à la conjugaison au pluriel. Alors pourquoi ce sentiment déstabilisant avec votre citation ? Votre relative n’est plus simplement qualificative, elle est prédicative et renvoie de plus au premier sujet (il) repris comme cod (le) . Habituellement, c’est alors le noyau du groupe nominal qui est l’antécédent de qui, en effet : visage. Vous devriez plutôt dire : « Il se trouva face à un intelligent petit visage dont les yeux sombres le regardaient d’un air décidé.«- 459 vues
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Bonjour,
Le dictionnaire de l’Académie française mentionne que sembler et paraître dans ce type d’emplois peuvent être analysés comme des semi-auxiliaires. Ce sont des semi-auxiliaires modaux. Dans la phrase « Il semble pleurer.« , sembler n’a pas la fonction d’un verbe d’état (il n’est pas remplaçable par être) mais il agit effectivement comme un modalisateur. Dans cette même phrase « Il semble pleurer.« , le verbe principal du prédicat est pleurer ; les verbes sembler ou paraître introduisent une gradation d’incertitude dans la modalité affirmation/négation : Il pleure > Il semble pleurer > Il ne semble pas pleurer > Il ne pleure pas. De manière similaire les verbes aller et venir peuvent servent de semi-auxiliaires dans la modalité temporelle : Il va pleurer > Il pleure > Il vient de pleurer
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Bonjour,
Avec en, vous mettez en avant l’objet et vous dites de quoi il est constitué.
Avec de, vous insistez sur le matériau et vous dites sous quelle forme il se présente.
Au final, cela revient souvent au même : un bidon en plastique ou un bidon de plastique, c’est kif-kif.
Avec certains objets et certains matériaux, il peut n’y avoir qu’une solution : un lingot d’or, c’est d’abord de l’or ; une coupe en argent, c’est d’abord une coupe.Quant à l’emploi adjectival par apposition (un bidon plastique), il est attesté pour le nom plastique (un nom d’ailleurs à l’origine issu de l’adjectif) aussi bien par le CNRTL que par l’Académie française. Cela ne marche pas avec tous les objets, ni avec tous les matériaux ; c’est l’usage qui décide et c’est assez arbitraire (on pourra ainsi dire un câble acier mais toujours un fil de fer !)
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Bonsoir,
On apprend à l’école les temps du présent, du passé et du futur… et puis on constate que la langue usuelle, qu’elle soit familière, littéraire ou académique outrepasse largement les limites temporelles. Il n’y a guère que le passé simple pour appartenir strictement au passé.
Ainsi, le présent de l’indicatif est très souvent employé pour exprimer le futur : Que faites-vous demain ?… et a fortiori le passé composé s’il faut marquer une antériorité au sein de ce futur : Quand vous avez terminé, vous sortez.Les formulations :
Après avoir mangé,…
Quand tu auras fini de manger…
Quand tu as fini de manger…
Quand tu auras mangé…
Quand tu as mangé…
Après que tu as mangé…
Après que tu auras mangé, rejoins-moi dans le salon.expriment la même situation. Au mieux, peut on considérer que l’emploi de finir de indique que la personne est en train de manger lorsqu’on s’adresse à elle, mais cela ne crée même pas une certitude.
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Bonsoir,
Le français étant une langue absurde, il convient de suivre l’usage et non la logique qui ici devrait convoquer le conditionnel présent ; « Dans la configuration où les arbres seraient un décor peint et où les roses seraient artificielles, on pourrait comprendre. » , mais après si on remplace le conditionnel présent par l’imparfait, même s’il s’agit plus d’exprimer l’irréel que le passé, et après que, généralement le subjonctif, en veillant à la concordance des temps comme l’a très bien expliqué Chambaron, sachant néanmoins que le subjonctif présent à la place du subjonctif imparfait est souvent toléré voire parfois nécessaire.- 453 vues
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Bonsoir,
Le pronom y remplace un complément (inanimé) introduit par la préposition à : Avez-vous réfléchi à ma proposition ? Oui, j’y réfléchis encore !
Le pronom dessus remplace un complément introduit par la préposition sur : Avez-vous réfléchi sur cette question ? Oui, je réfléchis encore dessus ! La forme là-dessus peut alors éventuellement remplacer l’expression sur cela.(en complément)
Le choix du pronom dépend des prépositions que peuvent admettre les verbes pour introduire le complément d’objet indirect. Après réfléchir on peut aussi bien utiliser à et sur : Je réfléchis à cela > J’y réfléchis / Je réfléchis sur cela > Je réfléchis dessus ou Je réfléchis là-dessus. En général à introduit un objet ciblé et sur un objet plus large et plus distant (Je réfléchis à ta proposition versus Je réfléchis sur ce projet) mais il faut se méfier des habitudes régionales, sociologiques ou personnelles qui peuvent préférer un usage plutôt que l’autre sans raison particulière.
D’autres verbes ne possèdent pas cette liberté de choix entre à et sur :
penser est suivi de à :Je pense à cela > J’y pense
se pencher est suivi de sur : Je me penche sur cela > Je me penche dessus.Cette réponse a été acceptée par Michael239. le 25 août 2024 Vous avez gagné 15 points.
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