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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2024 dans Accords

    Bonjour,
    « Se faire violence » (Agir, réagir en maîtrisant ses réactions spontanées.) dérive de l’expression « Faire violence à qqn. » (Obtenir quelque chose de quelqu’un contre son gré, par la persuasion, la contrainte morale ou la force brutale.) [voir la définition du CNRTL]. La personne à qui l’on fait violence (autrui ou soi-même) se construit comme un complément indirect (avec la préposition à) ; il n’y a donc pas d’accord du participe passé fait : « Elle s’est fait violence. »

    Si vous écriviez « Elle s’est faite violence« , cela signifierait que la personne est devenue l’incarnation-même de la violence.

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  • Grand maître Demandé le 2 octobre 2024 dans Conjugaison

    Bonsoir,
    C’est une forme réfléchie puisque si la victime du délit n’est plus la personne elle-même, cela donne « Je lui ai pissé dessus. » où il apparaît clairement que le pronom complément est indirect et donc : « Je me suis pissé dessus. »

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 2 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 1 octobre 2024 dans Question de langue

    Bonjour,

    Le gérondif peut servir à exprimer la concomitance. Alors que pour les autres usages du gérondif  (causalité,  concession,  etc.) les deux verbes ne sont pas interchangeables, c’est souvent possible s’il y a une réelle simultanéité. N’attendez pas que la forme vous donne systématiquement une règle de sens, mais considérez que le sens s’accommode de la forme. Le sens est alors donné soit par le contexte, soit intrinsèquement par la réalité que représentent les mots.

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  • Grand maître Demandé le 28 septembre 2024 dans Général
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  • Grand maître Demandé le 27 septembre 2024 dans Question de langue

    Bonjour,

    Une belle illustration encore une fois de l’absurdité de la langue française puisque que selon la conjonction ou la locution choisie pour introduire une hypothèse, le mode recommandé ou obligatoire varie : si + indicatif / au cas où + conditionnel / au cas que + subjonctif. On pourra chercher toutes les justifications possibles, ici ne règne que l’arbitraire et il convient simplement de se conformer à l’usage.

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  • Grand maître Demandé le 26 septembre 2024 dans Question de langue

    Bonjour Cocojade,

    Le subjonctif pour « l’objet du désir » : les qualités mentionnées font partie de votre attente idéale.
    L’indicatif pour « le cahier des charges » : les qualités mentionnées existent ou sont réalisables, elles font partie de la commande.

    La construction chercher quelque chose qui… admet les deux modes. Le contexte influencera votre choix ou votre choix éclairera le contexte.

    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 26 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 24 septembre 2024 dans Question de langue

    Bonjour,

    derrière peut aussi bien être :
    une préposition (dans ce cas suivi nécessairement d’un groupe nominal ou d’un pronom : derrière la maison, derrière eux, etc.)
    qu’un adverbe (dans ce cas sans suite, tout comme devant : je me tiendrai derrière, mets-toi devant, cachez-le derrière, en le laissant derrière, etc.). Voir les exemples avec le CNRTL (derrière)

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  • Grand maître Demandé le 24 septembre 2024 dans Accords

    Bonjour,
    jamais d’accord avec une incise (entre deux virgules), c’est le propos principal qui commande les accords ;
    jamais d’accord de proximité après dont puisqu’il introduit un complément de nom qui ne représente qu’une partie de la réalité principale

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  • Grand maître Demandé le 23 septembre 2024 dans Général

    Bonsoir Cocojade,

    Cléopâtre était reine d’Egypte. C’est habituellement le titre qui lui sied.
    Quant à celui de pharaon, l’Académie française n’a pas le pouvoir d’interdire sa féminisation ; que chacun (ou chacune !) fasse à sa guise.

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  • Grand maître Demandé le 23 septembre 2024 dans Conjugaison

    Bonsoir,

    Avant de se pencher sur d’éventuelles règles de concordance des temps, je m’interrogerais d’abord sur les pronoms. Dans cette phrase « Il s’agissait de la seule pièce fermée par une porte, et si quelqu’un en surgissait lorsqu’il l’ouvrirait, il ne voulait pas s’enfuir précipitamment.  » en représente manifestement la pièce (surgir d’une pièce) et l’ représente en revanche la porte (ouvrir une porte). La construction est donc bancale : vous ne pouvez pas dans la même proposition pronominaliser une fois le noyau du groupe antécédent (pièce) et une autre fois un complément de ce groupe (porte). Il faut choisir !  Quelques suggestions de remplacement :
    « Il s’agissait de la seule pièce fermée. Si quelqu’un surgissait lorsqu’il en ouvrirait la porte, il ne voulait pas s’enfuir précipitamment.  »
    « Il s’agissait de la seule pièce fermée par une porte. Si quelqu’un surgissait lorsqu’il ouvrirait, il ne voulait pas s’enfuir précipitamment.  »
    En revanche, le choix du conditionnel présent est pertinent, puisque les actions de surgir et d’ouvrir sont quasiment simultanées.

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