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  • Débutant Demandé le 22 mai 2022 dans Accords

    Bonjour !

    Vous écrivez « Elle s’est vu refuser l’entrée (c’est elle que l’on refuse) ». Je ne crois pas que cela soit juste ni utile, d’abord parce que ce n’est pas elle qu’on refuse mais l’entrée. Ensuite parce que ce cas n’est pas généralisable en une règle simple.

    La seule règle simple consiste à déterminer le sujet  (celui/celle qui accomplit l’action, comme on disait autrefois) de « refuser l’entrée » ou de « décerner le prix ». S’il s’agit d’un tiers, mettre le verbe (refuser, décerner, attribuer, etc. » à l’infinitif. Si le sujet du verbe est l’entité qui « se voit »,  le verbe devient un participe passé, bien sûr accordé., comme doit s’accorder le participe passé de voir (vu/vue/, etc.):

    Exemples:

    Nous nous sommes vu témoigner de la reconnaissance  (l’entité qui se voit et celle qui témoignent sont différentes)

    mais,

    Nous nous sommes vus dépouillés de tous nos biens  // Nous nous sommes vus entourés de gens hostiles

    mais  il arrive que les deux formes soient acceptables, comme dans :

    Nous nous sommes vu appeler par nos prénoms // Nous nous sommes vu traiter de gueux // (vu appelés par nos prénoms  // vus traités de gueux)

    Par centre, lorsqu’il y a un COD au verbe, on retombe dans l’infinitif obligatoire:

    Nous nous sommes vu  retirer nos vêtements, etc.

    Une autre formulation de cette règle fait intervenir la transitivité vs. l’intransitivité : Les verbes intransitifs appellent plus souvent l’infinitif  (attribuer à , décerner à,  témoigner à, octroyer à, accorder à ). Nous nous sommes vu attribuer un bon point ; vu décerner le premier prix; vu témoigner de la reconnaissance, vu octroyer un nouveau véhicule, vu accorder une nouvelle chance, etc.)

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  • Débutant Demandé le 1 octobre 2020 dans Question de langue

    Selon moi la féminisation de « Covid » va à l’encortre de toutes les règles de phonétique qui dictent le genre en français telles qu’elles s’appliquent à la terminologie des maladies et affections. Ces règles s’appliquent assez rigoureusement, en dépit du mode généralement inconscient de leur application chez la plupart des locuteurs francophones.

    1. Les noms de maladie se terminant par une consonne (un son consonantique) sont toujours au masculin. Exemple: le scorbut, le typhus,  le cancer, le chancre (la double consonne à la fin de « chancre » annule  phonétiquement le « e » qui sans cela appelle le féminin comme  dans « otite », « pleurite » « peste » ou « pleurésie ») et donc on dit et on doit continuer de dire et d’écrire LE covid;
    2. Les noms de maladie se terminant par un « a » peuvent être de l’un ou l’autre genre  (le choléra, la malaria, le chikungunya, le sida, etc.)
    3. Ceux qui se terminent en « ose » sont TOUJOURS féminins (cirrhose, tuberculose, thrombose, silicose, etc.), de même que les noms se terminant en « ole » (rougeole, vérole, etc.)
    4. Ceux  qui se terminent en « isme » sont TOUJOURS masculins (botulisme, nanisme,  crétinisme, etc.)

    Dire et écrire « LA covid » revient à méconnaître la règle 1, fort simple et spontanément appliquée par tous les locuteurs français. Il n’est guère étonnant que cette règle ait échappée aux savants de l’Académie: elle est trop intime et naturelle aux locuteurs  et à cet égard ne repose sur aucun argument purement sémantique.

    Votre avis svp.

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  • Débutant Demandé le 1 octobre 2020 dans Question de langue

    Que faut-il penser de la tournure « en faire de même »? Pour moi, elle est fautive. « Faire de même » n’admet pas le pronom « en ». Votre opinion svp.

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