Le profil de Tara
Grand maître
49513
points

Questions
15

Réponses
6606

  • Grand maître Demandé le 4 mai 2020 dans Question de langue

    Votre message est très intéressant.
    Attention de ne pas m’attribuer des mérites qui reviennent au…. Littré !
    Pour votre demande, j’espère qu’on pourra vous donner des pistes ici.

    • 3990 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 4 mai 2020 dans Général

    Béatitude comporte une forte notion mystique : félicité éternelle que goûte l’homme jouissant de la vision de Dieu :
    Bonheur : état essentiellement moral atteint généralement par l’homme lorsqu’il a obtenu tout ce qui lui paraît bon et qu’il a pu satisfaire pleinement ses désirs, accomplir totalement ses diverses aspirations, trouver l’équilibre dans l‘épanouissement harmonieux de sa personnalité.
    État de complète satisfaction Larousse
    Félicité : est plutôt littéraire et nous renvoie à « bonheur » :  Jouissance extrême, bonheur parfait.
    Grand bonheur, contentement intérieur, joie, béatitude  Larousse


    Plénitude :
    – état d’une personne comblée, qui se sent telle, qui ressent un bien-être physique et moral. .
    – état de perfection totale, complète de Dieu; divinité, abondance de grâces que le Christ a reçue de Dieu pour accomplir sa mission.
    état de ce qui est à son plus haut degré de développement, qui est dans toute sa force, son intensité ; intégralité Larousse
    Sérénité :
    État d’une personne qui, par sa sagesse et son expérience, reste insensible aux troubles, aux préoccupations de l’existence.
    État de calme, de tranquillité, de confiance sur le plan moral Larousse
    Bien-être : sentiment général d’agrément, d’épanouissement que procure la pleine satisfaction des besoins du corps et/ou de l’esprit.

    Remarque :
    – on voit que ces mots  renvoient souvent les uns  aux autres. (j’ai même été étonnée du rapprochement entre « bonheur » et « bien être ».
    – on peut déceler différents degrés d’intensité entre certaines notions
    – ces mots peuvent avoir plusieurs sens, plusieurs définitions (voir « plénitude ») -je ne les ai pas relevées toutes.
    et leur polysémie leur donne des connotations non négligeables

    >>>>> à part « bien-être » peut-être, ces notions sont des notions philosophiques et donc sujettes à discussion, à analyses et à différentes appréhensions. C’est pourquoi il est difficile d’en donner une définition précise.
    C’est pourquoi les dictionnaires de langue s’avèrent insuffisants.

    Pour vous répondre : je laisserais de côté « béatitude » qui est franchement mystique et « félicité » qui est trop littéraire. Je garderais donc « bonheur » simplement.

    • 3001 vues
    • 5 réponses
    • 2 votes
  • Grand maître Demandé le 4 mai 2020 dans Question de langue

    Le Littré :

    Latin remorsum, supin de remordere ( REMORDRE) ; le d est, comme on voit, le résultat d’une orthographe faussement savante. Il y avait dans l’ancienne langue un autre remors, ou mieux remort, qui signifiait souvenir et qui se rattachait à rememorer : Encor en sont biel li remort [des croisades] Et li fait plaisant à reprendre, Baudouin de Condé, t

    • 3990 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 3 mai 2020 dans Général

    Volontairement, je n’ai pas regardé le classement de Prince avant de faire mon classement :

    – bien-être
    – bonheur
    – plénitude
    – sérénité
    – extase
    J’ai constaté après qu’il est différent du sien. Rien d’étonnant : ces états sont très fortement connotés. Ils ne désignent pas la même chose selon la culture, la religion ou la philosophie.
    On peut par exemple considérer la plénitude comme l’entière satisfaction des besoins et des désirs ou bien considérer que l’état de plénitude est atteint quand on est au-delà de ces besoins et aspirations.
    L’extase peut être comprise comme un état de aigu de réalisation  moins « important » que la sérénité.
    Etc.
    Si vous me permettez un conseil, soit vous faites votre propre classement, correspondant à vos critères, soit vous ne cherchez pas à classer.

    • 3001 vues
    • 5 réponses
    • 2 votes
  • Grand maître Demandé le 3 mai 2020 dans Question de langue

    Il faisait ses devoirs tout en écoutant de la musique.

    En ajoutant « tout », vous insistez sur la simultanéité.

    Cette réponse a été acceptée par durano. le 3 mai 2020 Vous avez gagné 15 points.

    • 1824 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 3 mai 2020 dans Conjugaison

    Vous ne me semblez pas du tout perdu.
    C’est une fausse impression qui vous fait buter sur l’imparfait « avais ».
    En effet il s’aligne sur le temps du premier verbe.
    Je me disais que si j’en avais le courage, je lui en parlerais en face.

    Mais je comprends ce qui vous gêne.
    En effet au présent on peut avoir :
    1 Je me dis que si j’en ai le courage, je lui en parlerai en face.
    On a là une possibilité : le sujet peut dans un futur avoir le courage et parler

    Mais au présent on peut aussi avoir :
    2 Je me dis que si j’en avais le courage, je lui en parlerais en face.
    Ici les faits « avoir le courage » et « parler » sont marqués par plus de doute : on est dans l’hypothèse.
    L’imparfait a une valeur modale d‘hypothèse et ne marque pas le temps.
    Le verbe parler est mis au conditionnel pour marquer aussi l’hypothèse

    Au passé
    Et vous pouvez avoir au passé symétriquement à la phrase au présent (1)  :
    Je me disais que si j’en avais le courage, je lui en parlerais en face.
    Mais au passé, la nuance de la phrase au présent (2) est perdue. Je veux dire que la même phrase ci-dessus peut porter les deux sens (ceux des phrases au présent 1 et 2)

    Cette réponse a été acceptée par Enk. le 3 mai 2020 Vous avez gagné 15 points.

    • 3195 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 3 mai 2020 dans Général

    Pour compléter le message ci-dessus, cet extrait :

    L’ancien français conjuguait à toutes les personnes le verbe être et considérait le démonstratif comme un attribut : ce sui(s)je, ce es tu, ce est il, ce sommes nous, ce estes vous, ce sont il(s).
    C’est en moyen français que c’est moi vient durablement concurrencer ce suis je, ce sommes nous, ce sont eux. En effet, en ancien français, « ce » était attribut puisque le pronom sujet était postposé. Or, progressivement, en raison de sa position, on a interprété « ce » comme le sujet de «être», et non plus l’attribut. Le verbe s’est donc figé .
    En outre J. Damourette et E. Pichon considèrent l’accord au pluriel « ce sont » comme « un reste bâtard de l’ancien français maintenu artificiellement par des raisonnements creux de puristes.
    « C’est cela que c’est, la tragédie », ou les présentatifs dans Electre de Giraudoux – Cécile Narjoux

     

     

    • 1905 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 3 mai 2020 dans Général

    Votre question revient souvent mais ce n’est pas par hasard. Elle est intéressante
    Le présentatif « c’est » est un impersonnel dont le sujet est « ce ». *Il peut également être employé dans des expressions figées : c’est à mon tour, c’est-à-dire, c’est pourquoi, ce n’est pas que…
    * autres présentatifs : il y a – voici/voilà

    C’est peut* subir la flexion temporelle :  c’était hier –  ce sera cela ou rien.
    Il peut* également varier en nombre et s’accorder avec l’attribut de c’.  C’est un cheval/ce sont des chevaux.
    Cet accord n’est jamais obligatoire, et il est même quelquefois impossible
    – par exemple devant nous et vous : C’est nous /°ce sont nous (° signalant un énoncé impossible)
    – et dans des expressions figées, comme si ce n’est, est-ce, est-ce que …

    Joëlle Gardes-Tamine (Université de Provence) Introduction à la Syntaxe : les présentatifs

    *C’est moi qui souligne.
    « Il peut parce qu’en effet, on le trouve souvent au présent dans un récit au passé « c’est » ou « c’était », « ce fut » :

    C’est à l’intérieur de l’église qu’il y avait les sculptures avec lesquelles Lewka et Leïla étaient devenus familiers.E. Triolet Le Monument
    et, cette fois, elle venait de revoir la ville tragique dans un éclaboussement de sang. C’était une trouée immense, Zola L’œuvre
    Exemples donnés dans : Valeurs énonciative et représentative des ’présentatifs’ C’EST, IL Y A, VOICI/VOILA: effet point de vue et argumentativité indirecte du récit – Alain Rabatel
    Pour aller voir plus loin : Microsoft Word – 17-2001h-presentatif-rabatel.rsp9.doc – document

    —-
    Pour vous répondre plus directement :
    On peut avoir :
    C’est les moustiques qui m’ont réveillée  et : ce sont les moustiques qui m’ont réveillée
    (on a l’habitude de considérer que l’emploi de ce sont, qu’on accorde avec « moustiques » est plus soutenu et je vous conseille de  vous conformer à cet usage lors d’examens ou énoncés soumis à correction).
     Il y a une chose qui m’énerve, c’est les moustiques : dans cette phrase, deux référents au pronom « ce » sont en concurrence : « chose », et « moustiques » : un singulier et un pluriel. Ceci arrive souvent parce que le présentatif « c’est » jour un rôle de charnière entre deux énoncés (que le premier soit exprimé ou non).

    Le plus terrible, c’est les tremblements de terre – mon plaisir, c’est les glaces à la vanille – leur fierté c’est leurs enfants.

    Raison de plus pour choisir le singulier.

    Cette réponse a été acceptée par Enk. le 3 mai 2020 Vous avez gagné 15 points.

    • 1905 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 mai 2020 dans Conjugaison

    Comme mon ancien appartement a été démoli, j’ai dû rechercher un nouvel appartement.
    Les deux faits sont mis sur le même plan : on a deux passés composés.

    Si les deux faits sont vus comme successifs :
    Au passé :
    Comme mon ancien appartement avait été démoli, je devais rechercher un nouvel appartement.
    Au présent
    Comme mon ancien appartement a été démoli, je dois rechercher un nouvel appartement.

    Cette réponse a été acceptée par Eli123. le 5 mai 2020 Vous avez gagné 15 points.

    • 1335 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 mai 2020 dans Accords

    Script a trois sens. Voyez cette page :

    SCRIPT : Définition de SCRIPT

    • 3587 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes