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1/ Jeanne aurait apprécié que le vaurien qui a abîmé sa voiture eût la délicatesse de laisser ses coordonnées.
subjonctif imparfait (temps simple) – concordance des temps correcte – langue soutenue écrite (rare à l’oral)2/ Jeanne aurait apprécié que le vaurien qui a abîmé sa voiture ait la délicatesse de laisser ses coordonnées.
Le subjonctif imparfait devenant peu à peu obsolète, le subjonctif présent (temps simple) est accepté dans uns phrase au passé à l’oral et à l’écrit – c’est le verbe de la principale qui porte le temps
Les temps simples du subjonctif montrent que le fait de la principale et celui de la subordonnée sont considérés comme plus ou moins simultanés
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Dans les deux phrases suivantes, l’énonciateur insiste sur l’antériorité du fait de la subordonnée (laisser) sur celui de la principale (apprécier)
Le choix entre subjonctif passé (ait eu) ou plus que parfait (eût eu) répond aux mêmes raisons que pour les temps simples, le subjonctif plus que parfait étant devenu désuet.3/ Jeanne aurait apprécié que le vaurien qui a abîmé sa voiture ait eu la délicatesse de laisser ses coordonnées.
4/ Jeanne aurait apprécié que le vaurien qui a abîmé sa voiture eût eu la délicatesse de laisser ses coordonnées.>> toutes ces phrases sont parfaitement correctes. Seul leur niveau de langue varie, les subordonnées au verbe à l’imparfait et au plus que parfait du subjonctif appartiennent à l’écrit soutenu et pas vraiment à l’oral, à moins de vouloir créer un effet particulier (pédantisme, humour, archaïsme…)
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Tu l’as simplement prise contre toi
La règle du participe passé : quand le participe passé est accompagné de l’auxiliaire « avoir » l’accord se fait avec le COD s’il est placé avant.
C’est le cas ici : « la » (>l’) est le COD du verbe et il est placé avant.Cette réponse a été acceptée par CaptainTomate. le 23 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Nous avons là deux phrases de construction différente :
Si j’étais allé au marché, j’aurais acheté des tomates.
Les deux propositions sont dépendantes l’une de l’autre : en caractères gras , la principale, en italiques ; la subordonnée, qui est complément circonstanciel de condition du verbe de cette principale, lui est reliée par la conjonction « si » . En ce cas, il faut observer la concordance des temps : conditionnel dans la principale et imparfait à valeur modale (et non temporelle) dans la subordonnée.Je serais allé au marché, j’aurais acheté des tomates.
Les deux propositions sont cette fois-ci, indépendantes l’une de l’autre. Elles sont simplement juxtaposées (posées l’une à côté de l’autre). Le temps des verbes de chacune est donc au conditionnel.Les deux phrases sont correctes.
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la participation dont vous vous êtes acquitté – la participation dont elle s’est acquittée.
L’auxiliaire employé est « être » : l’accord se fait avec le sujet (souligné).
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la participation dont vous vous êtes acquitté – la participation dont elle s’est acquittée
Vous avez raison. L’auxiliaire employé est « être » : l’accord se fait avec le sujet, ici le sujet « vous » et « elle » dans la seconde phrase.
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Chacune des difficultés que j’ai vécues
Le participe passé s’accorde avec le pronom « que » qui reprend le nom féminin pluriel « difficultés ».
« Que j’ai vécues » est bien une expansion du nom « difficultés » et non du pronom « chacune ».On le voit mieux avec d’autres exemples :
– en remplaçant la relative par un complément du nom : Chacune des filles/qui habitaient à côté/ de mon voisin.
– en remplaçant la relative par un adjectif : Chacune des maisons qui avaient été crépies en blanc/ blanches avait une architecture différente.Cette réponse a été acceptée par Flore. le 20 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Cette solution doit être le plus fiable et sûre possible
C’est juste. C’est bien « le plus » parce que l’intensité porte sur les adjectifs. Il n’y a pas de comparaison.Cette solution est la plus fiable des solutions : cette fois-ci il y a comparaison.
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Ne cherche pas la lettre dans le secrétaire : je l ‘ai changée de place, je l’ai déplacée – le pronom l’ (= la) est COD –> l’accord se fait avec le COD placé avant
Relis la lettre qui est sur le bureau : je lui ai ajouté une phrase : le pronom lui (= à elle) est COI –> pas d’accord car pas de COD
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« t’aurais pas un livre sur le siècle des lumières ? » n’est familier qu’à cause la forme de la phrase interrogative choisie et l’abréviation « t’aurais pas ». Il n’est pas besoin de changer de verbe ou d’ajouter des mots, même si c’est possible.
Il suffit d’écrire : N’aurais-tu pas un livre sur le siècle des lumières ? la phrase est interro-négative (on l’emploie cette forme quand on attend la réponse « si », ou « oui, en effet ».
– pas d’abréviation
– deux éléments de négation : ne et pas
-inversion du sujet (tu aurais > aurais-tu)ou encore avec une forme interrogative sans négation :
Aurais-tu un livre sur le siècle des lumières?- 601 vues
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Seul le vent mêlé au bruit de l’usine chauffait ses joues brûlantes
Le sujet n’est pas « seul » mais « le vent ». mêlé au bruit de l’usine est une expansion du nom « vent ».
Il faut comprendre ainsi : seul le vent (qui était mêlé au bruit de l’usine) chauffait ses joues brûlantes.
Seul, ainsi placé en tête de phrase, a valeur d’adverbe : seulement.- 441 vues
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Très simplement :
Personne peut être, soit un nom féminin, soit un pronom et il n’a pas de marque de genre.
Ici, c’est le pronom (de sens négatif) : personne ne devrait être obligé de pardonner
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Quand il s’agit du nom, il se comporte comme tous les noms : il a un déterminant et peut avoir des expansions (adjectif, complément, proposition relative) : exemples :
Une personne inconnue/ que je ne connais pas/ d’un autre quartier est venue me voir.- 473 vues
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