Le profil de Tara
Grand maître
49486
points

Questions
15

Réponses
6605

  • Grand maître Demandé le 23 avril 2025 dans Général

    J’ai bien pris connaissance des nouvelles conclusions et je pense qu’il n’est pas nécessaire d’y apporter une réponse.

    On peut cependant utiliser le pronom « leur ». Voici ce qu’en dit l TLF :
    Plus rarement. Renvoie à l’inanimé; représente alors, de préférence à « y », une chose déterminée ou personnifiée, notamment avec des verbes comme comparer, conférer, demander, devoir, donner, préférer, prêter…
    Il avait eu des arbres pour amies. Il leur devait dix minutes divines (Châteaubriant).
    Ceux qui grossissent ou inventent les nouvelles qui peuvent nous désoler, en se gardant bien de leur donner une apparence de justification (Proust[…]

    On peut utiliser « leur » au lieu de « y » dans votre phrase :
    J’ai bien pris connaissance des nouvelles conclusions et je pense qu’il n’est pas nécessaire de leur apporter une réponse.

    • 382 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 23 avril 2025 dans Accords

    En effet, lorsque deux couleurs à la fois sont attribuées à un nom, les mots de couleur sont des noms.
    Des joues rose et blanc : la formulation crée un effet surprenant, maladroit.  Une nappe, une robe rose et blanc, oui, mais des joues… Roses et blanches ne donnerait rien de mieux. Il faut en ce cas formuler autrement. En fait, développer un peu :
    Ses joues blanches étaient marquées de rose aux pommettes < c’est un exemple

    • 345 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 23 avril 2025 dans Accords

    à l’article « cabinet » : cabinet(s) (d’aisances). TLF > Cabinet peut donc être mis au singulier ou au pluriel.
    à l’article « aisance » on trouve : Vieilli, parfois aussi au singulier. Cabinet d’aisances

    • 370 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 23 avril 2025 dans Question de langue

    Le TLF  note : Remarque : L’expression voire même est souvent considérée comme un pléonasme fautif et notée familière ds Ac. 1835, 1878.

    Mais l’édition actuelle  dictionnaire de l’Académie à « voire »  : Renforcé par Même. Ce remède est inutile, voire même néfaste.

    Mon avis : il n’en demeure pas moins qu’on a un pléonasme, non ressenti comme tel par la majorité des locuteurs, dont certains font confusion entre  le verbe « voir » et l’adverbe « voire ».

    • 382 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 23 avril 2025 dans Conjugaison

    Il y a un cas où on trouve le conditionnel après la conjonction de subordination « si » :
    – quand elle a le sens de « même si » (voir la réponse de Ouatitm) (concession)  Si le texte dans son entier serait trop long, on pourrait tout de même en retenir une partie. (c’est-à-dire : s’il faut admettre que le texte dans son entier serait trop long…)

    et un cas où on trouve le futur su passé (le temps de l’indicatif qui la forme du conditionnel)
    – quand elle introduit une interrogation indirecte : Je me demandais si la conférence commencerait à l’heure prévue. (au système de temps présent : je me demande… commencera)

    • 326 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 22 avril 2025 dans Question de langue

    Au contraire de est une locution prépositive qui se place devant un nom ou un pronom ; elle signifie contrairement à :
    Il sentait son cœur puissant battre, mais très calmement, au contraire du sien
    ou
    Il sentait son cœur puissant battre, mais de façon très calme, au contraire du sien  
    Remarque :
    – « bien » n’a pas lieu d’être
    – on choisit « calmemen »t pour modifier le verbe « battre », ou on introduit un nom (ou un pronom) auquel puisse se rapporter l’adjectif « calme ».

    Les locutions adverbiales sont au contraire ou bien au contraire; elles servent à marquer une opposition en début ou en fin de proposition :
    Le champagne ne nuit pas, bien au contraire
    Comme adverbe (simple) pouvant modifier un verbe ou un adjectif, on emploie contrairement :
     Il sentait son cœur puissant battre, mais il était très calme, contrairement au sien

    Le contraire : avec l’article, il s’agit là d’un nom : il peut avoir toutes les fonctions du nom,
    par exemple
    attribut : Son caractère était le contraire du sien : très calme
    ou sujet : le contraire m’aurait étonné
    ou COD : je veux faire le contraire
    etc.

    • 314 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 20 avril 2025 dans Question de langue

    Le mieux est que vous vous reportiez  à ce site qui est très explicite :
    Pourquoi la fête de Pâques, chez les chrétiens, s’écrit-elle au pluriel ? | Ville de Genève – Site officiel

    • 320 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 17 avril 2025 dans Accords

    De nouvelles tensions s’étaient fait sentir
    « Faire » est ici in semi-auxiliaire ; c’est à dire qu’il est là pour le verve qui suit. Il n’a pas sont sens entier de « fabriquer, élaborer, etc. – il a un sens factitif (faire faire) qui porte sur le verbe à l’infinitif qui suit.
    Son participe passé est donc invariable.
    Comparer avec par exemple : les relations s’étaient faites naturellement

    • 403 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 17 avril 2025 dans Conjugaison

    Non,  vous avez raison. Vous pouvez fort bien utiliser le présent intemporel (dit parfois de vérité générale).
    Le passé est possible également (auquel cas il y a nuance : on reste plus strictement ancré à un moment du passé).

    Le présent de narration, c’est autre chose. Il remplace le passé dans un récit, c’est un des moyens de l’hypotypose*.

    *figure de style consistant en une description réaliste, animée et frappante de la scène dont on veut donner une représentation imagée et comme vécue à l’instant de son expression.

    • 378 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 16 avril 2025 dans Question de langue

    Oui en effet il faut dire « c’est nous » .

    En ancien français on avait :
    ce suis je
    ce es tu
    ce est il
    ce est elle
    ce sommes nous
    ce estes vous
    ce sont ilz
    ce sont elles
    .

    Aujourd’hui, on n’a gardé que c’est : c’est moi, c’est toi, c’est lui/elle, c’est nous, c’est vous, c’est eux/elles et on peut dire ce sont eux/elles : certains trouvent cette forme plus élégante, pas tout le monde. « C’est » est devenu un présentatif comme « il y a » ou « voilà » qui sont invariables ;
    Il y a des personnes- il y a nous – etc.
    Voilà mes parents – vous voilà – etc.
    Je trouve logique de préférer c’est mes parents à ce sont mes parents qui sonne comme une hypercorrection.

    • 370 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes