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  • Grand maître Demandé le 2 juin 2025 dans Question de langue

    A Les livres que conseillent les professeurs sont tous à la bibliothèque.
    Cette phrase complexe a deux phrases de base :
    1 Les livres  sont tous à la bibliothèque.
    2 Les professeurs conseillent ces livres.
    quand on a subordonné la 2 à la 1, on a remplacé ces livres (de la phrase 2), complément d’objet direct du verbe (conseillent) , par un pronom relatif.  Le pronom relatif COD est « que ».

    Analyse de votre phrase (A)  :
    les livres : sujet du verbe être
    que : COD du verbe conseiller
    les professeurs : sujet du verbe conseiller
    tous : adjectif indéfini se rapportant à livres
    bibliothèque : complément de lieu du verbe être

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  • Grand maître Demandé le 2 juin 2025 dans Général

    Grâce à la lettre qu’a écrite Sylvie…. (phrase inachevée)
    « Que » est le COD. C’est un pronom qui remplace « lettre ».
    J’écris une phrase complète pour pouvoir expliquer : Grâce à la lettre qu’a écrite Sylvie il a pu obtenir cet emploi de jardinier.
    Les deux phrases de base sont
    – Grâce à la lettre  il a pu obtenir cet emploi de jardinier.
    – Sylvie a écrit cette lettre

    « Cette lettre » qui a la fonction de COD  a été remplacé par le pronom (relatif) « que »  qui prend sa fonction, mais aussi son nombre et son genre.
    Le participe passé « écrite » étant accompagné de l’auxiliaire avoir s’accorde avec lui, parce qu’il est placé avant

    Cette réponse a été acceptée par lire. le 2 juin 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 30 mai 2025 dans Question de langue

    Je te laisserai dormir – je laisserai Hélène dormir

    On a là deux propositions : je laisserai : proposition principale
    te (>toi) /Hélène dormir : proposition infinitive (subordonnée) COD

    –> « te » appartient à la proposition infinitive : il est l’agent du verbe « dormir »

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  • Grand maître Demandé le 30 mai 2025 dans Conjugaison

    On peut choisir, pour formuler une injonction, différents temps, à l’écrit comme à l’oral :
    l’impératif : il est direct et fait du lecteur un interlocuteur : indiquez la classe de marchandises.
    le futur aussi s’adresse directement à la personne concernée, mais, en projetant artificiellement (ou pas) le fait, il y a adoucissement de l’injonction (politesse le plus souvent, mais fermeté) : vous indiquerez la classe de marchandises.
    le présent évite que l’ordre soit trop direct mais donne à  l’injonction une nuance d’autorité comme si elle était déjà suivie d’effet : vous indiquez la classe de marchandises.

    Et à l’écrit seulement, l’infinitif : l’injonction se fait impersonnelle, et prend la forme d’une règle à suivre : indiquer la classe de marchandises.

    Dans le cas que vous citez l’impératif et l’infinitif sont possibles.

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  • Grand maître Demandé le 28 mai 2025 dans Question de langue

    Une robe d’hiver s’oppose à une robe d’été, une robe de soirée, une robe de chambre, une robe de mariée, une robe de plage : il s’agit d’une sorte de robe et le complément du nom est donc restrictif. Les compléments du nom restrictifs s’emploient sans déterminant :
    une cuillère à dessert/une cuillère à soupe/une cuillère à café
    un chapeau de marin/de paille/ cow-boy ..

    Alors que dans les joies de l’hiver le complément du nom est simplement descriptif

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  • Grand maître Demandé le 28 mai 2025 dans Question de langue

    C’était dans une grange abandonnée qu‘elle avait passé la nuit précédente.
    Ce n’est pas une phrase complexe. Il n’y a  qu’une seule proposition  : elle avait passé la nuit précédente dans une grange abandonnée.
    L’élément « dans une grange abandonnée » -complément circonstanciel de lieu- est mis en relief par le présentatif « c’est … que » (c’était…que)

    Cette réponse a été acceptée par AudreyK. le 30 mai 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 mai 2025 dans Conjugaison

    Subordonnants composés suivis du subjonctif ou de l’indicatif | BDL

    Un article qui répond à votre question, il me semble.

    Après non pas que, on emploie le subjonctif, l’indicatif ou le conditionnel

    Je simplifie en transformant la phrase :
    1 a Il ne pourra plus jamais l’entendre. Non pas qu’il m’aurait écoutée si je lui avais parlé : conditionnel passé
    1 b Il ne pourra plus jamais l’entendre. Non pas qu’il m’eût écoutée si je lui avais parlé : ici on utilise le conditionnel passé 2e forme* (qui est emprunté au subjonctif passé)
    En effet dans cette phrase,  on est dans l’irréel du passé et c’est bien le conditionnel qui est le mode de l’irréel.

    Pour la suite de la phrase :
    à moins que je ne lui eusse hurlé en pleine face : cette fois-ci, il s’agit bien du subjonctif après « à moins que », pour marquer une restriction
    et qu’il eût été attaché pour que je me sentisse en sécurité : même chose après « à moins que » et toujours subjonctif après « pour que »

    *Remarque: ce qui peut troubler la réflexion et faire qu’on ne sache plus s’il fallait un conditionnel ou un subjonctif, c’est l’utilisation du conditionnel 2e forme dans la première phrase (1a t 1b))

    —-
    dans d’autres cas on aura le subjonctif ou l’indicatif après non pas que :
    Je le tiens attaché, non pas qu’il puisse vous attaquer : fait futur envisagé (pour le nier).
    Je le tiens attaché, non pas qu’il est méchant mais parce qu’il est impressionnant (fait nié au profit d’ un autre fait réel))

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  • Grand maître Demandé le 24 mai 2025 dans Général

    On avait déjà répondu dans ce sens à ImreSimon.  Dans le cas d’une impression d’oralité à rendre, les points de suspension sont plus indiqués que les virgules.

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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2025 dans Général

    Il semble bien que ces deux phrases soient la transcription écrite de propos prononcés à l’oral.
    L’écrit ne répond pas aux mêmes règles que l’oral. Pour mettre en relief un élément, le locuteur a des moyens non linguistiques  intonation, accents d’intensité, gestes, mimiques, silences.
    L’écrit a d’autres moyens.Pour la première phrase, ce n’est pas une virgule qui convient mais deux points qui annoncent une (mini) énumération  :
    La justification est l’étape numéro un : pour faire de vous des esclaves, pour corrompre davantage votre âme. (Et on répète la préposition  « pour ».
    En ce qui concerne la deuxième phrase, la virgule ne convient pas. Elle ne se justifie pas. Pour mettre en relief « force », on procèdera autrement. Par exemple :
    La  force  exprimée à travers la faiblesse des autres, cette force-là n’est pas de la force en réalité, car la vraie force ne dépend pas de conditions particulières pour s’exprimer.

    Si on veut réellement rapporter des paroles telles (enfin à peu près) qu’elles ont été prononcées à l’oral (noter que ce n’est qu’une impression d’oralité, sinon, ce serait parfois presque illisible*) , alors, employez des points de suspension pour les silences. 
    La force  exprimée à travers la faiblesse des autres… n’est pas de la force en réalité, car la vraie force ne dépend pas de conditions particulières pour s’exprimer.
    La justification est l’étape numéro un …. pour faire de vous des esclaves, corrompre davantage votre âme.

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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2025 dans Général

    Le nom « champ » n’a pas de « S » au singulier.

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