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Le verbe a un sens différent selon qu’il appelle un COD (complément direct) ou un COI (complément indirect) introduit par la préposition « à ».
Penser + COD :
Tu penses cela de lui ? – Je vais lui dire ce que je pense. Ne pense pas des choses pareilles
Il faut remarquer que le COD est indéfini : cela, ce, choses.
Le sens est s’imaginer, concevoirPenser à + complément (indirect donc) :
Je pense toujours à ce garçon – Quand il pense à son aventure, il en frémit encore.
On ne pourrait pas dire : je pense ce garçon, il pense son aventure (là, oui, mais avec un autre sens : il organise, réfléchit sur)
Le sens est : se concentrer sur, appliquer son esprit à un objetRien de relâché dans l’une ou l’autre construction.
Il y a d’autres sens encore du verbe, selon qu’il est sans complément ou encore construit avec une autre proposition (voir le dictionnaire)- 680 vues
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Virement suffit : ce mot a le sens de virement bancaire. On ne précisera que lorsque le contexte favorise l’ambiguïté.
On emploie différentes prépositions selon le contexte:
Il effectue un virement sur le compte de… – il a fait un virement de compte à compte – Il a fait un virement de X X € – il fait un virement automatique toujours à la même personne — il fera un virement pour les personnes concernées- 491 vues
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Hors contexte, je lisais plutôt « bien » comme modifiant le verbe « sentir ». Je la comprends bien/tout à fait
Mais, moins courante serait la lecture que vous proposez : je la sens bien (dans sa peau/à l’aise/heureuse) auquel cas, l’adverbe prendrait une valeur adjectivale et oui, serait attribut du pronom COD « la » (pas apposé non).
Attribut, parce qu’introduit auprès du pronom qu’il qualifie par un verbe (sentir)- 533 vues
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Sa mère le tenait contre elle, enveloppé dans une serviette.
enveloppé (dans une serviette) est attribut du COD « le ». Les attributs du COD se placent toujours après le verbe. Comme le verbe (tenir)a un complément (ici CC de lieu : contre elle) il convient de séparer par une virgule ce qui revient au pronom.
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Ils n’avaient pas de biens dont se soucier
« de » n’est pas préposition mais article (comme vous le dites). On le voit bien si on met le nom au singulier : Ils n’avaient pas un seul bien matériel dont se soucier – de est un article indéfini, pas un partitif contrairement à
Il s’enduit de crème > c’est de crème qu’il s’enduit où on doit utiliser le pronom « que » parce que la préposition est en amont.Il n’y a donc pas de redondance entre « dont » et l’article indéfini
Si dans un ordre des mots différents on a : ils n’avaient pas à se soucier de biens, c’est pour ne pas se retrouver avec « de de »
Dès qu’un autre article est utilisé, apparaît la préposition : il ne pouvait pas utiliser cet argument dont se prévaloir > il ne pouvait pas se prévaloir de cet argumentCette réponse a été acceptée par Lindorie9. le 7 août 2025 Vous avez gagné 15 points.
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Ce qui pose problème, c’est l’auxiliaire. « ai » est l’auxiliaire avoir à la 1èrer personne su singulier. Il faut ici être 3e personne.
Ses fidèles clients il se les est faits au fil du temps.
« Se faire des clients » passe mal avec la pronominalisation il se LES « est faits >> il s’est constitué une clientèle fidèle au fil du temps.- 363 vues
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Beaucoup de choses que j’aurais trouvées magnifiques à dire .
La phrase est bancale.
Une formulation correcte lève le problème : Beaucoup de choses que j’aurais dites magnifiques
On voit bien ici que le participe passé doit s’accorder avec le pronom « que » qui est COD du verbe dire.- 498 vues
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Je pense que même avec les deux points il faut accorder avec « cela ».
« vivre une métaphore » me paraît une formulation limite. Ce qui demande a être vécu, c’est bien l’ensemble de ce qui est énuméré, et cet ensemble est bien « cela » (la pratique).C’est tellement plus que cela, n art de vivre, une occasion de se réinventer et une métaphore de la vie qui demande), pour être vécu pleinement,…
Ou au besoin, faire une reprise :
C’est tellement plus que cela : c’est un art de vivre, une occasion de se réinventer et une métaphore de la vie qui demande, pour être vécu pleinement,- 550 vues
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Il m’a dit qu’il viendrait le lendemain.
« viendrait » n’est pas au mode conditionnel. On a là un futur du passé (mode indicatif).
Il est regrettable que ce temps de l’indicatif n’apparaisse jamais dans les tableaux de conjugaison.
Pour celui qui parle les deux faits appartiennent à son passé.
Si on met la phrase au présent : Il me dit (à l’instant) qu’il viendra demain. on voit bien apparaître le futur de l’indicatif.Remarquez que l’adverbe change le lendemain pour la phrase au passé et demain pour la phrase au présent.
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Autre remarque :
on peut très bien avoir : il m’a dit qu’il viendra demain
En ce cas dire est un fait du passé mais venir un fait du futur pour le locuteur
On est le 4 août. Il m’a dit (la semaine dernière, qu’il viendra demain le 5 août- 467 vues
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Oui vous le pouvez.
Le verbe savoir, quel que soit son temps peut être suivi d’un verbe à l’infinitif.
Je sais profiter de la vie.
Il faut qu’il sache profiter de la vie.
Nous saurons profiter de la vie.
etc.- 267 vues
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