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L’accord sylleptique de l’adjectif attribut est possible uniquement avec on , nous (de modestie ou de majesté) et vous (singulier de politesse) .
Donc, là vous êtes obligé(e) d’accorder au masculin singulier.- 608 vues
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Pour le x kg de tomates, le pluriel est facilement explicable : on a là un syntagme nominal composé d’un déterminant complexe (10 kg de) et d’un substantif (tomates) qui renvoie à ce qui est pesé, ici des tomates : J’ai acheté des tomates pour une quantité de 10 kg. Le pluriel ne fait pas de doute, tomate est précédé d’un article pluriel, mais comme cet article est indéfini et qu’il est précédé de la préposition de il se contracte :
10 kg de des tomates > 10 kg de tomates.
Pour les jus de pomme(s) et de fruit(s), les choses se corsent un peu. Cette fois on n’a plus un syntagme composé d’un déterminant et d’un substantif qui réfère, mais on a un nom composé de deux syntagmes dont seul le premier réfère, le second – qui n’est précédé d’aucun déterminant – vient préciser de quel type de jus il s’agit, il a valeur d’adjectif, si pommal existait on pourrait aussi bien avoir jus pommal. Bon, ça, c’est pour l’aspect formel. Pour ce qui est de la marque du nombre pour le deuxième syntagme, on peut tout à fait bien avoir dans les deux cas un singulier ou un pluriel. Les lexicographes ne sont pas d’accord : Larousse impose le singulier pour jus de pomme et le pluriel pour jus de fruits, l’Académie donne les deux nombres pour jus de pomme(s) et donne le singulier pour jus de fruit, l’usage flotte, la logique éclaire :
Jus de pomme(s) est la contraction de Jus fait avec X, et on peut aussi bien dire :
Jus fait avec de la pomme (vision massive) que Jus fait avec des pommes (vision comptable) – Cette double possibilité se retrouve avec un syntagme où l’article apparait : tarte à la fraise / tarte aux fraises.
On a la même logique et la même possibilité avec fruit.
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C’est de la métrique ? Si oui, si ce groupe termine le vers, on ne compte pas le « e » final, donc oui, six syllabes, sinon si acquises est suivi d’un mot commençant par une consonne, il faut compter le « e » a-cqui-se, donc une syllabe de plus.
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En ancien français (c’est-à-dire en gros jusqu’au XIIe siècle), on faisait avec ma + voyelle, la même chose qu’avec la (ou le) + voyelle : on élidait, ce qui si les choses étaient restées inchangées nous donnerait m’épouse (en ancien français m’espouse) et ce qui nous a laissé notamment ma mie (ma amie > m’amie > ma mie). Et puis à partir de la fin du XIIe, la forme masculine du possessif a été concurrente avec la forme élidée et a fini par éliminer cette dernière pour s’imposer au XVIe.
Sur les raisons de cette élision, je vous livre ce passage extrait de cet article (il n’y est question que de l’élision des e, mais j’imagine – avec beaucoup de prudence parce que c’est un domaine dont j’ignore à peu près tout – que c’est extrapolable aux autres voyelles élidées) : Quelle est la nature de « l’élision » des e féminins devant voyelle ? Résulte-t-elle de la tendance, documentée depuis le XVIe siècle, à enchaîner tous les mots d’un même groupe d’intonation ? Est-elle distincte de l’amuïssement général de ces voyelles dans la langue parlée ? Est-elle spécifique à la langue de la poésie ? Il est difficile de donner une réponse rapide.
Quant au remplacement de la forme élidée (m’) par la forme masculine (mon), je ne saurais vous en donner la raison, mais si cela vous intéresse, et que personne ici ne peut vous la donner, il y a de grandes chances que le sieur Lévine qui intervient sur ce site puisse vous éclairer.- 2978 vues
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J’aurais tendance à dire que les deux prépositions sont possibles, avec des nuances de sens et sans doute une plus grande fréquence de pour :
Chez = dans le groupe : Ils sont une source d’énergie indispensable dans le groupe des sportives (alors que dans le groupe des sédentaires, blablabla).
Pour = à l’idée neutre de groupe, rajoute l’idée de bénéficiaire. Voir ci-dessous extrait de la définition donnée par Wiktionnaire (avec évidemment le rajout de moi après le slash).- Il sert aussi à marquer le rapport entre une chose qui affecte en bien ou en mal et la personne qui en est ou qui en doit être affectée.
- C’est un grand bonheur pour moi. / C’est une source d’énergie indispensable pour les sportives.
- C’est un grand bonheur pour moi. / C’est une source d’énergie indispensable pour les sportives.
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- Il sert aussi à marquer le rapport entre une chose qui affecte en bien ou en mal et la personne qui en est ou qui en doit être affectée.
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Réintroduisez l’article, et vous constaterez que les deux options sont possibles : Les X sont une source de Y / Les X sont des sources de Y.
Pour se donner une première (et bien sûr sommaire) impression de ce que fait l’usage publié, avec source(s) de problèmes et source(s) d’énergie, les deux genres se trouvent de façon assez proche. Avec source(s) de vitamines et source(s) de cholestérol, seul le pluriel sort.
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La proposition de Joëlle (1) si elle est grammaticalement possible et bien sûr correcte (le deuxième l’ a pour antécédent le premier), me semble inacceptable sémantiquement, contrairement à celle de CParlotte (2), à laquelle je souscris entièrement.
(1) Il est toujours possible de nous l’adresser pour ceux qui ne l’ont pas fait ou faite = Ceux qui n’ont pas fait le/la X peuvent nous l’adresser.
Comment peut-on adresser quelque chose qui n ‘est pas fait ?(2) Il est toujours possible de nous l’adresser pour ceux qui ne l’ont pas fait ; où le deuxième l’ = nous adresser le/la X. Comme dit par CParlotte, ce pronom a pour antécédent une proposition, il reste par conséquent invariable (au masculin, singulier, donc).
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Pour moi, on a là des superlatifs comparatifs, mais la comparaison se fait dans le cas de l’invariabilité entre les différents degré de l’utilité d’un seul et même objet/être: l’utilité du X est nulle, faible, moyenne, forte, maximale.
> C’est lorsqu’ils se tournaient vers moi que je me sentais le plus utile.Et dans le cas de la variabilité, entre différents objets/êtres, sans que le complément soit forcément exprimé (il est donné par le co(n)texte) :
> C’est lorsqu’ils se tournaient vers moi que je me sentais la plus utile (d’entre les personnes susceptibles de l’être).Les deux options me semblent possibles (ce n’est pas le cas pour c’est là que je me sens le mieux), mais plus de contexte aiderait à décider.
(C’est d’ailleurs parfaitement expliqué sur le site de l’Académie auquel renvoie le lien donné par Chambaron – dont j’extrais ce passage : l’article reste invariable lorsqu’il y a comparaison entre les différents degrés ou états d’une même chose.)
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