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Non, il faut éviter.
Le premier mot désigne le travail, ou en tout cas l’obligation de présence.
Le deuxième mot désigne une amplitude horaire.
On ne dit pas : j’ai quitté mon travail avant sa fin.
Ni : j’ai pris un digestif et la porte.
On mélangerait deux sens du mot travail ou deux sens du mot prendre. En grammaire, on appelle cela un zeugme.
Vous devez utiliser deux mots pour les deux notions.
Il serait acceptable grammaticalement d’utiliser deux fois le même mot dans des sens différents, mais ce serait très bizarre.
Remplacez donc un mot.
Vous avez quitté votre poste avant la fin de votre service.
Vous avez quitté votre service avant la fin de votre obligation de présence.- 1112 vues
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* Hiatus « et au » / « ého » : Je crois que même en poésie classique ça passerait, parce qu’on tient compte de l’écriture, et la consonne du « et », même non prononcée, suffit à ne pas considérer cette juxtaposition de mots comme un hiatus.
* J’ai écrit un long truc sur l’article défini dans « le labyrinthe de la psyché » avant de m’apercevoir que ce n’est pas la question, j’ai donc supprimé alors que c’était très intéressant.
* J’ignore pourquoi on dit « dans la plaine » et « au sommet » (peut-être une idée de direction), mais pour le labyrinthe de la psyché comme pour les méandres de l’esprit, c’est bien « dans » qui convient (dans le labyinthe).
* Dans votre exemple 1, il y a une mise en commun qui justifie une virgule :
J’ai deux choses, virgule, la première et le deuxième.* Dans votre exemple 2, aucune virgule n’est nécessaire puisque la phrase coule, descriptive. Personnellement je ne la comprends pas, mais je ne la comprendrais pas davantage avec une virgule. Si vous mettez des virgules pour encadrer, ce sera pour isoler, pour créer un point de départ : « bien que malade, je… », « en venant de ce pays, je »… Ce sera un complément.
Mais « depuis le labyrinthe » n’est un complement circonstanciel de lieu que si vous le souhaitez, que si vous pensez qu’on peut l’enlever de la phrase sans trop de dégâts. Dans « aller de A à B », je ne dirai jamais que A ou B sont des compéments circonstanciels de lieu. Aucun ne peut être mis entre virgules. Vous trouverez dans certaines grammaires le notion de complément nécessaire. Ne séparez pas ces compléments du verbe par la moindre virgule. Même si vous n’avez pas de verbe.
Vous pouvez dire : de A, virgule, je suis allé jusque B. Mais pour « aller de A à B », ne mettez pas de virgules ni ne cherchez de complément circonstanciel de lieu, ce sont par construction des compléments obligatoires qui ne sauraient être détachés du verbe, ni même d’un verbe omis.* Si j’ai bien compris votre intention, un mouvement dans la phrase, écrivez : A, de B à C
Une tempête de folie, du labyrinthe de la psyché au sommet de l’horreur.
Ce qui selon moi voudra dire : Il y a a une tempête de folie, qui part du labyrinthe de la psyché et va jusqu’au sommet de l’horreur.* Dans une prochaine leçon, quand nous aurons trois choses à articuler, nous apprendrons à ne pas toutes les construire identiquement par un nom et un complément du nom (la tempête de folie, le labyrynthe de la psyché, le sommet de l’horreur). Nous identifierons par exemple celui des trois compléments qui joue le rôle de verbe. Quel est le moteur de cette phrase sans verbe ? Je mettrais dix dollars sur le premier complément. Vous pouvez aussi tenter les adjectivations : une folle tempête, un labyrinthe neuronal, un sommet horrifique, ou inverser les noms et adjectifs si l’adjectif emporte l’idée principale : une folie tempétueuse, une psyché labyrinthique, une horreur sommitesque… Ces mots n’existent pas tous, mais ils permettent d’identifier les mots importants et leurs compléments (sommet est-il complété par horreur ou plutôt horreur introduit par sommet ?). Ici, je dirais que ce sont vos trois compléments (folie, psyché et horreur) qui donnent du sens plutôt que les trois mots de base (tempête, labyrinthe, sommet), et si ce n’est pas volontaire, ça peut être embêtant. Si c’est volontaire, c’est parfait de tout faire passer par des adjectifs.
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Note.
La réponse précédente est hors sujet.
* Il n’y a pas ici de collectif « quantité de… ». Vous utilisez simplement le mot quantité, avec un complément du nom. Ce n’est pas pour dire « beaucoup », comme dans « quantité de personnes », mais juste pour connaître la quantité de vitamines.
* Il est hors de question ici d’accorder le verbe (être) avec le complément du nom « quantité », ce que vous ne faites d’ailleurs pas.
* « Contenu » n’est pas un verbe, mais un adjectif.Considération 1.
Avec certains concepts ou certaines mesures, on accorde obligatoirement avec « quantité ».
— la quantité de mouvement produite…
— la quantité de rayonnement reçue…
J’en parle parce que vous travaillez sur des mesures scientifiques, et je suis presque prêt à croire que dans votre domaine, une « quantité de vitamines » est un concept de ce type, donc : la quantité de vitamines produite par… Sans trop y croire malgré tout.Considération 2.
Approche par la quantité ou par les choses quantifiées.a) Avec des choses qui se conçoivent principalement dans leur volume, et surtout si l’adjectif a une forme de participe passé, on peut envisager les deux accords.
— La quantité de sable extrait… = il y a du sable extrait, en telle quantité
— La quantité de sable extraite… = on a extrait une certaine quantité de sableb) Avec des choses dénombrables, si le mot « nombre » peut remplacer le mot « quantité », on accorde l’adjectif avec le nom de l’objet.
— La quantité de pommes cueillies… / La quantité de harengs contenus dans le bocal…
— Le nombre de pommes cueillies… / Le nombre de harengs contenus dans le bocal…Les vitamines et les minéraux sont-ils dénombrables (plus précis que quantifiables) ou ne doit-on les aborder qu’avec la notion de quantité ? Je l’ignore, je ne sais pas si on compte les vitamines (1, 2, 3 vitamines), c’est de votre domaine.
Considération 3.
Le sens de l’adjectif.Parfois, le sens de l’adjectif impose qu’il s’applique au mot « quantité » ou à son complément.
1) Si vous pouvez déplacer l’adjectif près du mot « quantité », alors vous l’accordez avec ce mot (féminin singulier).
— La quantité de vitamines nécessaire a été déterminée par…
— La quantité nécessaire de vitamines a été déterminée par…
2) Si on ne peut pas déplacer l’adjectif, on l’accorde avec la chose quantifiée, et non avec la quantité.
— La quantité de vitamines hydrosolubles est mesurée par…
3) Parfois, c’est ambigu.
— Pour « la quantité de vitamines synthétisée(s) », on a le choix entre considérer le processus industriel de synthèse et écrire « la quantité de vitamines synthétisée », ou considérer la nature des vitamines (des vitamines de synthèse) et écrire « la quantité de vitamines synthétisées.Considération 4.
L’adjectif « contenu ».L’adjectif « contenu » peut s’appliquer à la chose contenue, évidemment. Mais peut-il aussi s’appliquer à une quantité ?
Oui : les mille litres contenus dans un mètre cube.
Dans ce sens où « contenu » met en relation des quantités, on peut envisager :
— La quantité de secondes contenue dans une minute…
Cette phrase met en relation des unités. C’est concevable, donc c’est valide.
Mais les vitamines n’étant pas des unités (sauf peut-être dans le schéma de pensée des nutritionistes), ce sont davantage les vitamines qui sont contenues. Parce que si ce sont des quantités qui sont contenues (et votre travail portant sur la mesure de quantités, c’est très envisageable), on doit utiliser une formulation plus rigoureuse.Considération 5.
Votre quantité est-elle un tas ou un taux ?Une quantité peut être abordée de deux façons.
Une quantité de choses est photographiable sous la forme d’un tas de choses.
La mesure d’une quantité de choses est une valeur avec une unité.
Si on compare des quantités, c’est ce second sens qu’il faut exprimer.
Dans la phrase « La quantité de vitamines nécessaire a été déterminée par… », c’est une quantité qui est nécessaire.
Et il est vrai que la notion de « quantité nécessaire » existe.
Mais la notion de « quantité contenue » existe-t-elle ? C’est je pense le sens de votre question. Cela prendrait alors le sens d’un taux, d’une proportion.
Le taux de sel dans le fromage est de 5%.
La quantité de sel contenue dans le fromage est de 5%.
Je pense que cette notion de quantité contenue n’est pas absurde, mais que ça ne se dit pas.
On voit pourtant à votre question que vous envisagez d’accorder avec « quantité ». Je pense que c’est parce que vous parlez en fait de proportions. Et dans ce cas, utilisez directement le mot « taux », et vous aurez bien exprimé cette notion de « quantité contenue ».Ainsi, les mots trop simples de « quantité contenue semblable » seraient plus rigoureusement remplacés par « taux équivalent ».
« La quantité de vitamines et de minéraux contenus dans les conserves est semblable à celle… » est une phrase correcte.
Elle exprime qu’on compte les vitamines et les minéraux contenus dans une boîte de conserve.
Mais je pense que vouliez dire :
« Le taux de vitamines et de minéraux dans les conserves est équivalent à celui… »
Il devient ici clair que ce sont des mesures, des taux, des « quantités par » que nous comparons.Note.
Si vous n’êtes pas un scientifique mais un publicitaire, que vous voulez utiliser des mots simples (la boîte contient 10 vitamines et 7 minéraux), vous êtes condamné à tricher sur les mots, tricher avec la grammaire, tricher avec la rigueur scientifique, tricher avec la loi, et tricher dans le rapport de confiance avec le consommateur. Et là je m’insurge.- 1970 vues
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« On » n’est pas un déterminant comme vous l’écrivez en titre, c’est juste un pronom sujet, qui n’a rien à voir avec votre question. Vous pouvez remplacer ce « on » par n’importe quel sujet (mon père, quelqu’un, nos parents), ça ne changera rien, puisque les participes passés conjugués avec l’auxiliaire ‘avoir’ ne s’accordent jamais avec le sujet. On se fiche de savoir qui est ce « on ». Les notions de contexte et de situation n’importent pas.
Quand on conjugue avec l’auxiliaire ‘avoir’, la seule chose qui compte est de savoir si le cod est placé dans la phrase avant le verbe.
On nous a appelés.
On a appelé qui ? Réponse : ‘nous’, qui est bien placé dans la phrase avant le verbe ‘appeler’.
Il faut donc accorder le participe passé avec ‘nous’, au pluriel : On nous a appelés.
[Et si ‘nous’ = ‘que des filles’, alors accord en plus au féminin : on nous a appelées.]La confusion que vous faites concerne, par exemple : on est allés (avec l’auxiliaire ‘être’, qui appelle un accord). Là oui, si ‘on’ = ‘nous’, vous pouvez accorder au pluriel, selon ce que représente réellement ce mot ‘on’ que vous utilisez probablement pour dire ‘nous’. Si on met le sujet « on » en pensant « nous », on écrit : on a pris nos affaires. On est partis…
Je me doute que dans votre histoire, il y a un « on » qui veut dire « nous », mais aussi parfois un « on » qui désigne vaguement « quelqu’un ». C’est votre choix de les nommer de la même façon, avec un « on ». Vous serez obligé tout au long du texte de gérer ce double « on ». Permettez-moi une question à mon tour : pourquoi avoir choisi d’écrire ‘on’ à la place de ‘nous’ si vous parlez réellement de ‘vous’ ? Ce serait plus clair d’écrire « nous sommes allés à Metz, et on nous a appelés » , plutôt que « on est allés à Metz, et on nous appelés », sachant que les deux « on » de cette dernière phrase sont complètement différents, et que ça crée un début d’ambiguïté.
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Le choix entre le subjonctif et l’indicatif dépend davantage du verbe introducteur que de la construction.
C’est le verbe principal qui impose les modes.
Je veux que mon fils soit honnête.
Je veux un fils qui soit honnête.
Après vouloir, c’est du subjonctif.
Les considération des autres contrbuteurs, envisageant l’indicatif, ne sont pas à considérer.
Vous n’avez pas le choix, il faut du subjonctif.
Votre correcteur a peut-être été abusé par votre phase commençant par un pronom relatif qu’il n’a pas su lier au verbe de la phrase précédente.- 40743 vues
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