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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 29 septembre 2024 dans Question de langue

    À ma connaissance, cette expression, similaire à ne pas être piqué des vers, s’emploie plutôt pour une situation ou un objet, pas pour une personne.
    Si vous tenez malgré tout à l’employer pour quelqu’un, il faut dire « cet homme-là n’est pas piqué des hannetons ».
    L’histoire de l’expression (voir ici) explique le sens. 

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  • Grand maître Demandé le 27 septembre 2024 dans Général

    Dans un livre (imprimé ou numérique), un grand nombre d’éléments ne constituent pas l’œuvre elle-même mais sont des « périphériques » à la disposition de l’éditeur. Les traditions homogènes des XIXe et XXe siècles se perdant, on ne peut que constater une grande variété des intitulés, présentations et mises en pages. Ils sont en général harmonisés au sein d’une même collection mais variables de l’une à l’autre.
    L’appellation table des matières et son placement en fin d’ouvrage restent en effet des classiques mais on voit de plus en plus de romans sans aucun récapitulatif : à quoi sert d’établir une page composée uniquement de numéros puisque l’habitude d’intituler les chapitres semble avoir disparu ?
    Le sommaire concerne souvent des ouvrages plus didactiques et met en relief l’organisation des différentes parties et sous-parties.

    Cette réponse a été acceptée par CaptainTomate. le 28 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 septembre 2024 dans Général

    Il s’agit pourtant bien là d’un nom propre de lieu, d’un toponyme passible de la majuscule. L’Antarctique est même classé comme continent par les géographes. C’est aussi un adjectif, bien entendu. Le cas est comparable à l’Atlantique ou au Pacifique qui sont devenus des noms à part entière.

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  • Grand maître Demandé le 27 septembre 2024 dans Question de langue

    Le h dit muet, un simple signe diacritique à l’origine, est un cadeau empoisonné que nous a légué le latin, que l’ancien français avait banni mais que nous avons ensuite restauré par pédanterie et poussé à l’extrême.
    Pour faire simple voire grossier, et en l’absence de dictionnaire sous la main, seuls les mots ou noms hérités directement du fonds gréco-latin sont dotés d’un h muet. C’est une fausse lettre dont se passent en majorité les autres idiomes (voir par exemple la famille de huile dans les différentes langues européennes). Cela signifie par contrecoup que tout le reste dispose d’une « vraie » lettre initiale que l’on prononce par le biais d’un coup de glotte (le mot aspiré est trompeur puisqu’il s’agit en fait du latin ad-spirare, « souffler vers »).
    Vous ne prenez donc que peu de risque en considérant, par défaut, tous les mots et noms récents ou non gréco-latins comme commençant par un h aspiré.
    NB Les exceptions évoquées (sans les citer) par la Vitrine linguistique québécoise mentionnée par Nosfératus dans sa réponse ne sont que des licences ou des tolérances d’un mauvais usage.

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  • Grand maître Demandé le 27 septembre 2024 dans Général

    Vous citez des phrases complètes et la typographie est censée représenter le texte exact, ponctuation à l’intérieur des guillemets incluse.
    Suggestion de présentation :
    – Nous recevions des messages de Geneviève :  « Chaque jour on l’aime encore plus. » ou  « Sa présence est d’une douceur infinie. »
    Pour mieux fondre des citations brèves dans le texte, on peut remplacer les deux points-guillemets par de l’italique, sans les points finaux individuels :
    – Nous recevions des messages de Geneviève comme Chaque jour on l’aime encore plus  ou Sa présence est d’une douceur infinie.

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  • Grand maître Demandé le 27 septembre 2024 dans Question de langue

    Vous avez toute latitude d’écrire ce qu’il vous plait dans une énumération, noms au singulier et au pluriel mêlés à votre convenance.

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  • Grand maître Demandé le 25 septembre 2024 dans Question de langue

    Par ses origines (dès le Moyen Âge), la mot mascotte reste marqué par le monde de la superstition et de la sorcellerie. Il est de la même famille que le mascara (noir intense), mâchurer (noircir) ou que la masque ( du provençal masca, sorcière, puis malchance en argot). Il semble être d’une autre origine que le masque (masquer, mascarade) même si les deux mots se sont rapprochés tardivement.
    Le sens moderne de porte-bonheur  est  donc déjà un affadissement, celui de symbole publicitaire une extension presque abusive. Si votre animal familier (un chat noir ?) est un gri-gri contre le mauvais sort, vous pouvez toujours le qualifier de mascotte, mais c’est vraiment à la limite du compréhensible dans la langue normée…

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  • Grand maître Demandé le 25 septembre 2024 dans Conjugaison

    L’hésitation entre l’impératif et l’infinitif dans l’expression de consignes est un classique mais n’a aucune incidence sur le résultat. On peut en juger par la quantité impressionnante de documents en circulation qui utilisent indifféremment l’un ou l’autre. Ne cherchez pas trop des nuances que personne ne percevra pour un document de ce type. La seule précaution à prendre est de conserver la même option  si vous avez plusieurs consignes sur le même modèle.

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  • Grand maître Demandé le 25 septembre 2024 dans Question de langue

    La majuscule n’a pas lieu d’être pour un mot isolé inséré dans le texte courant.
    Pour la ponctuation, vous avez le choix entre l’italique simple pour l’onomatopée seule  (« …il faisait mouh quand on le caressait. ») et les guillemets si le segment est plus riche en longueur ou ponctuation (« …il faisait « mouh, mouh ! » quand on le caressait. »). Le second cas s’apparente un peu à une citation en style direct.
    Dans tous les cas, il faut éviter de cumuler inutilement les signes.

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  • Grand maître Demandé le 24 septembre 2024 dans Question de langue

    L’usage est clairement en faveur de l’utilisation de sans (voir graphe) même si on constate un frémissement de l’usage de avec depuis quelques années.
    L’ajout de presque, qui modifie aucun, n’y change rien.

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