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Oui, vous avez raison. Même si la société connait de gros soucis financiers ces derniers temps, elle existe encore et reste détentrice de la marque qui à ce titre prend la majuscule habituelle.
Cela étant, ce n’est pas la première fois ni la dernière qu’une marque dominante se voit transformée en nom commun (le cas le plus célèbre reste Frigidaire).
Selon les sociétés et le type de texte, cela peut occasionner des soucis (cf. un procès retentissant pour défendre la marque Caddie). De plus on perd parfois la distinction entre l’objet précis de ladite marque et une simple imitation ce qui peut avoir un intérêt. Mais le plus souvent, c’est sans vraie conséquence, les propriétaires de marques bénéficiant de cette notoriété gratuite.Cette réponse a été acceptée par NP. le 24 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Par nature, quel est ici un marqueur d’exclamation et il est difficile de ne pas assortir la phrase d’un point du même nom. Pire, son absence rend la phrase bancale car sans lui on attend une suite éventuelle.
La virgule est optionnelle mais acceptable.- 441 vues
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Académie ou pas, on voit mal pourquoi pharaonne serait plus inconvenant que reine, impératrice ou archiduchesse.
De fait, il a fallu attendre l’époque romantique pour le voir apparaitre mais Victor Hugo lui a définitivement conféré droit de cité (Les Contemplations, 1865).
Lien : poème de V. Hugo
PS Contrairement à ce qu’affirme une réponse mal renseignée, le mot pharaon ne provient pas d’un nom propre. Depuis la plus haute Antiquité il s’agit d’un titre. Comme pour d’autres titres, il a pu prendre une valeur absolue (et la majuscule associée) qualifiant de manière non personnalisée le pouvoir central d’un État, le « Palais » . Au Moyen Âge, on disait de même « le Turc » (la « Sublime Porte »), « le Perse » (le Shah) ou le Grand Mongol.- 1151 vues
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On peut perdre des heures sur ce sujet traité très différemment selon les traditions (éditeurs ou typographes).
Vous pouvez consulter le comparatif établi par Jean-Pierre Lacroux (article Bible, point 4).
Votre citation étant isolée, la norme la plus répandue devrait convenir : « Apocalypse, XXII, 11 », idéalement avec le nombre vingt-deux écrit en petites capitales.- 410 vues
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Il est difficile d’entrer ici dans tous les détails, mais les notions de connaitre et de savoir ne se superposent pas vraiment. Dans la vie courante elles sont parfois confondues car la frontière est subtile et il y a une plage commune.
Pour simplifier :
– Connaitre implique plutôt un rapport actif à un élément donné. Dans la même famille, on connait un endroit, on reconnait quelqu’un, on méconnait des les qualités d’une personne. Un processus cognitif permet d’acquérir des connaissances.
–Savoir reflète plutôt l’état, le résultat. Dans la même famille, la science est la somme des connaissances, un savant celui qui en a beaucoup.- 558 vues
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Vous pouvez indifféremment dire les deux en toute sérénité. Comme l’indique son nom, le conditionnel exprime une condition que l’on peut aussi manifester avec la conjonction si.
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Bonne question. On oublie souvent de rappeler que la francisation d’un mot quelconque commence avec la… prononciation. La graphie (et donc l’italique) ne fait normalement que suivre. Ce principe élémentaire, violé tous les jours, permet de différencier les cas de figure. Je me souviens d’une bataille épique lors du décès de la reine d’Angleterre Elisabeth II concernant ses célèbres chiens. Les uns prononçaient « corgi » avec un g dur à l’anglaise (en fait un mot écossais qu’on aurait dû écrire corgui), les autres avec un g doux, suivant logiquement la graphie française largement diffusée.
En bref, si la graphie est identique dans les deux langues, le mot est francisé donc sans italique (fox-terrier, doberman). Si la prononciation est très différente, on peut dire les deux mais la graphie reflètera le souhait du rédacteur. L’italique obligera le lecteur à se renseigner sur la langue utilisée, le romain le laissera perplexe ou avec une prononciation erronée (comment savoir que beagle est un mot étranger ?).
Force est de reconnaitre que plus personne ne prend le soin de franciser graphiquement les mots étrangers et que la confusion règne donc depuis un moment là-dessus.- 667 vues
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Comme le précisent trois réponses déjà données à ce jour, on change quelque chose ou quelqu’un de place, le verbe changer est ici transitif direct.
Imaginer, en allant exhumer un exemple de 1606, que quiconque dit ou écrit de nos jours « changer de place à quelqu’un ou à quelque chose » est un signe de confusion mentale. Le verbe admettra une construction indirecte uniquement si un complément direct existe déjà par ailleurs : « on l’a changé de place en classe. », « on lui a changé sa place en classe » (familier), « on a changé sa place en classe. »- 608 vues
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Les titres de civilité écrits dans le texte courant ne prennent normalement pas de majuscule (c’est un tic moderne de nature sociologique plus que typographique).
Celle-ci peut néanmoins réapparaitre pour des raisons stylistiques si le mot est affecté d’une valeur absolue (le terme Madame désignera alors dans tout le texte la même personne, sans ambigüité) ou par dérision : « Pendant que Madame sortait le chien, Môssieur rentrait les poubelles. » (C’est une forme pastichant les appellations en vigueur au sein de la bourgeoisie dans sa relation avec les domestiques)- 1101 vues
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Le français, en particulier écrit, est une langue très analytique et la répétition des prépositions est un principe largement répandu. C’est la clarté qui est en jeu, surtout dans des phrases longues. Il est donc plus pertinent de s’interroger sur les cas moins fréquents où l’on peut s’en dispenser que sur ceux où elle est « obligatoire » ou simplement recommandée.
En dehors de quelques prépositions bien identifiées (hors, hormis, y compris par exemple), l’absence de répétition peut se justifier pour donner stylistiquement un aspect de bloc à plusieurs éléments :
– J’écrirai à Jacques et à Françoise. (individus isolés)
– J’écrirai à Jacques et Françoise. (affirmés comme un couple ou pour une lettre unique aux deux).
Dans l’exemple que vous donnez, rien ne justifie vraiment l’omission de la seconde préposition.NB Analyse détaillée sur les ambigüités de la non-répétition dans cet article.
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