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  • Grand maître Demandé le 18 janvier 2025 dans Question de langue

    En particulier à l’écrit, la répétition des prépositions est une préconisation générale destinée à clarifier la construction. Cela est d’autant plus vrai que les compléments concernés sont longs (plusieurs mots) et nombreux. Leur absence laisse souvent flotter un parfum de phrase mal bâtie même si la répétition peut parfois paraitre à certains un peu « lourde ».

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  • Grand maître Demandé le 17 janvier 2025 dans Question de langue

    1. Sans élément sur un éventuel « québécisme » (vous devez en savoir plus si vous corrigez), je dois reconnaitre ne jamais avoir vu ou entendu cette tournure. Il semble manquer un mot ou,  au contraire, que la préposition de soit en trop.
    2. La virgule après émotion a un rôle syntaxique : elle isole le qualificatif ou participe du mot qui précède. L’accord se fait alors avec un mot plus éloigné :
    – Ses yeux sont un vecteur d’émotion, doublé d’un miroir de vérité (accord avec vecteur) ;
    – Ses yeux sont un vecteur d’émotion doublée d’un miroir de vérité (accord avec émotion).
    La première phrase  me semble ici sémantiquement plus vraisemblable.
    Si l’accord devait se faire avec yeux, il faudrait déplacer l’apposition ; 
    – Ses yeux,  doublés d’un miroir de vérité, sont un vecteur d’émotion.

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Général

    Les noms des lettres grecques (ou de beaucoup d’autres langues anciennes ou modernes) sont des noms francisés et lexicalisés depuis longtemps. On leur applique donc les mêmes règles qu’à tous les autres mots et l’élision se fait régulièrement devant ceux qui commencent par une voyelle (il n’y a pas de h muet à ma connaissance, c’est une invention tardive) : l’aleph (hébreu), l’iota, l’êta, l’omicron, etc.
    « Vous relevez, dis-je, de l’epsilon minuscule. » (Jules Romains)
    Remarque : se méfier de cas tordus comme le eszett allemand (ß) qui  malgré la voyelle initiale, purement graphique, correspond à un s. Il n’y a donc pas d’élision.

    Pour ce qui est d’ajouter la mention « la lettre » devant son nom, c’est une affaire de contexte. Cela se fait si l’ouvrage ou le lectorat le demandent. 

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Accords

    Si le substantif rift est relativement diffusé, ses composés relèvent du néologisme technique et il est difficile de se prononcer. De plus, il s’agit d’alliance entre un nom anglais à base germanique avec des préfixes latins ou grecs, chose inhabituelle en linguistique.
    Cela étant, selon les principes classiques, on ne peut pas voir là un adjectif. Il s’agit plutôt d’un nom utilisé en apposition qualificative, donc accordable, ce qui revient dans ce cas au même.

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Accords

    Je pense que ce sont les guillemets qui vous font douter. Sans eux, il n’y a pas de souci particulier : « Elles ont remporté à elles seules trois seconds prix. »
    Les guillemets ne se justifieraient que pour un sens particulier (caché, ironique, figuré) mais ne changeraient pas l’accord. Sinon il s’agit d’un emploi habituel : les seconds prix sont attribués à X, Y et Z.

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Conjugaison

    Deux possibilités à nuancer :
    1. Mais que deviendrai-je si j’abandonne mon métier ?  (= que vais-je devenir ?)
    2. Mais que deviendrais-je si j’abandonnais mon métier ?  (plus hypothétique que la première)

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Question de langue

    Oui, il doit s’agir d’une coquille. On rémunère à un taux donné.

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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2025 dans Général

    C’est une configuration assez rare et que je ne me souviens pas d’avoir rencontrée comme relecteur-correcteur. Il faudrait juger sur un exemple réel mais j’ai du mal à imaginer un point-virgule isolé dans une proposition suivant un deux-points. On pourrait appeler cela un « cas d’école ».
    Il existe en revanche un usage typographique, classique mais littéraire, consistant à utiliser le point-virgule à la place du saut à la ligne dans une liste à puces. C’est une question de mise en pages.
    Ainsi :
    Il lui demanda de ramener :
       – des pommes ;
       – des poires ;
       – des scoubidous.
    devient :
       Il lui demanda de ramener :  des pommes ;  des poires ;  des scoubidous.

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2025 dans Question de langue

    Sauf audacieuse (mais risquée) recherche d’effet, il n’y a pas lieu d’inverser l’ordre naturel de la locution « ne…pas » (second élément avant le participe).
    Votre tentation provient sans doute de formes comme « il n’y a plu aucune goutte » ou similaire.

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 15 janvier 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2025 dans Conjugaison

    Votre phrase est un  peu obscure et il est difficile de répondre sur la correction grammaticale. S’agit-il d’humour ? Quel est le contexte ?
    Sans plus d’éléments, on peut  peut-être accepter la construction que vous proposez et la concordance des temps mais cela laisse un sentiment d’étrangeté…

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