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Bonjour,
Votre formulation est inhabituelle, voire étrange, même si la syntaxe est correcte.
En général, la tournure idiomatique exprime ce genre d’avis en commençant par un présentatif (« C’était... ») moins définitive qu’une construction du type personne+ être + attribut (« Il était…« ).
Ensuite, l’expression avec la locution point de vue pour dire selon , si elle est complétée par un substantif, reporte l’article indéfini après la locution : « du point de vue d’un » plutôt que « d’un point de vue de ». On trouverait donc plus couramment : C’était un paresseux du point de vue d’un guerrier. Peu importe qu’il puisse y avoir des nuances de points de vue car il n’y a finalement qu’un seul élément d’appréciation à partager, le caractère paresseux.
Le nom guerrier quant à lui ne représente pas une personne en particulier mais la fonction en général ; il n’est donc pas utile de le mettre au pluriel. Si vous souhaitez dire que l’opinion n’est pas universelle, vous direz : C’était un paresseux du point de vue de certains guerriers.- 452 vues
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La bonne réponse est du, article partitif qui précède le nom d’une matière non dénombrable (café) : « Je bois du café« . L’adjonction ou l’insertion d’un adverbe de fréquence n’y change rien : Je bois du café rarement, Je bois rarement du café. Je bois souvent du café.
La question est alors : Pourquoi entend-on si souvent de après l’adverbe rarement ? Sans doute à mon avis parce que rarement est alors assimilé (à tort) à un adverbe d’intensité opposable à beaucoup, énormément,… : Je bois énormément de café / *Je bois rarement de café.- 652 vues
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Bonsoir,
Dans l’absolu, c’est le passé antérieur qui sert à marquer l’antériorité : « une semaine après que je l’eus contactée, Mme G. m’a présenté… »
mais la locution « après que » suffisant à exprimer cette antériorité, la langue commune s’affranchit généralement des règles formelles de concordance : « après que je l’ai contactée » voire « après que je la contacte »
Vous pouvez aussi ruser grâce à l’infinitif passé : « après l’avoir contactée »Cette réponse a été acceptée par olympsa. le 15 juin 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Les deux formes sont valables.
Dans un cas, sembler joue le rôle d’un verbe attributif plus nuancé que le simple verbe être : La force est décuplée. > La force semble décuplée. On s’attache ainsi au résultat, à la « qualité » de cette force.
Dans l’autre cas, sembler joue un rôle de semi-auxiliaire : La force semble grandir. > La force semble décupler. On s’attache alors au processus, à l’effet de cette force.- 434 vues
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Bonjour,
Lorsque vous faites référence à un ouvrage, à un article, etc. ce serait bien d’en citer les références. Cela permet d’en vérifier le sérieux, la notoriété. Je n’ai de toute façon pas trouvé de « superlation » dans le vocabulaire français. Le mot existe en anglais, bien que rare et plutôt désuet dans cette langue, pour parler d’une exagération déraisonnable. Peut-être votre article est-il une médiocre traduction ?
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Toutes ces formes sont celles du même verbe. En français, on choisit en général d’identifier un verbe par son infinitif présent, ici chanter. Avoir chanté, c’est l’infinitif passé de ce même verbe.
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Bonsoir,
Le « n’ » est effectivement de trop. Jamais a ici un sens positif = de tous les temps. On pourrait alors dire que ce « n’ » est explétif (sans valeur grammaticale, juste pour améliorer la sonorité de l’énoncé), mais ce n’est pas admis après le plus (on ne dit pas : *le nœud le plus serré que tu ne peux !)
Donc, la construction correcte est : « [Le] président de la République le plus européen que la France ait jamais connu […] ».
[edit] Le subjonctif est d’usage après un superlatif : obligatoirement si vous émettez une hypothèse, une opinion ; possiblement même si l’assertion est un fait objectif. L’indicatif est néanmoins fréquent dans ce dernier cas. Par exemple, l’âge est un fait facile à vérifier et vous pouvez dire : « [Le] président de la République le plus âgé que la France a jamais connu […] ». C’est plus subjectif avec l’européanisme : conservez-donc le subjonctif !- 971 vues
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Rebonjour Bernet,
L’ellipse avec votre exemple n’est pas tant du type suggéré par Chambaron (« Je ne suis pas celle que tu penses [que je suis]« ) que de celui-ci : « Les plus courageux ne sont pas ceux qu’on pense [les plus courageux] » qui renvoie à la construction : « On pense ceux-là les plus courageux. »Le cas est traité par Grevisse et Goosse dans Le Bon usage 16e édition au §298f parmi les différentes natures de compléments d’objet comme celle d’un « syntagme contenant un prédicat non verbal ». Je cite : « C’est ce que Jespersen appelle un nexus (= nœud) objet et Damourette-Pichon un about (=objet direct) dicéphale. On pourrait considérer le groupe comme une proposition averbale, avec sujet et prédicat.
– Le plus souvent ce groupe est analysé en un complément d’objet accompagné d’un attribut : Je trouve VOTRE PLAISANTERIE | stupide. […]
Quand la transformation passive est possible, l’attribut du complément d’objet direct devient attribut du sujet : Les critiques ont jugé TRES SPIRITUEL le dernier film de Woody Allen > Le dernier film de Woody Allen a été jugé TRES SPIRITUEL par les critiques.
De cela, on peut déduire que la langue considère l’élément sujet de la « proposition averbale » come le noyau de l’objet direct. Dans le même sens, le participe passé conjugué avec avoir s’accorde avec cet élément s’il précède ; Je l’ai CRUE innocente. Mais il faut reconnaître que la langue, même écrite, répugne souvent à cet accord, justement parce qu’elle sent que le véritable objet direct est l’ensemble incluant l’attribut. […] »
On peut ainsi conclure, selon cette interprétation, que le pronom relatif que représente le noyau du syntagme non verbal complément d’objet direct : On pense [que] ceux-là [sont] les plus courageux. > On pense ceux-là les plus courageux. > Ce sont ceux[-là] qu’on pense les plus courageux.> Ce ne sont pas ceux[-là] qu’on pense les plus courageux.> Les plus courageux ne sont pas ceux-[là] qu’on pense [les plus courageux]> Les plus courageux ne sont pas ceux qu’on pense.- 1153 vues
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« Les plus courageux ne sont pas ceux qu’on pense. »
Cette construction est calquée sur une expression idiomatique familière « Je ne suis pas celui que tu penses. » , une expression apparemment bancale car le pronom relatif que ne peut pas être le cod du verbe penser. Il faut alors considérer que la formule est elliptique et sous-entend une suite : « Je ne suis pas celui que tu penses… que je suis. », le pronom que étant alors l’attribut du dernier verbe être.
Cependant dans votre exemple, le sujet n’a pas la même valeur et il faut effectivement dire :« Les plus courageux ne sont pas ceux auxquels on pense. » alors que « Je ne suis pas celui auquel tu penses. » n’a pas le même sens que « Je ne suis pas celui que tu penses.’- 1153 vues
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Bonsoir,
Dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Acte 2, scène 3, la baigneuse de la réplique « Est-ce là ma baigneuse ? » n’est pas Suzanne, la personne à laquelle la Comtesse s’adresse mais un genre de grand bonnet féminin de l’époque qui se trouvait auparavant sur la table de toilette et que Suzanne a mis sur sa tête.
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